Domino Effect

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17/20
Nom du groupe Gotthard
Nom de l'album Domino Effect
Type Album
Date de parution 27 Avril 2007
Labels Nuclear Blast
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album148

Tracklist

1.
 Master of Illusion
 03:56
2.
 Gone Too Far
 03:55
3.
 Domino Effect
 03:48
4.
 Falling
 03:35
5.
 The Call
 03:55
6.
 The Oscar Goes to …
 04:21
7.
 The Cruiser (Judgement Day)
 04:28
8.
 Heal Me
 03:47
9.
 Letter to a Friend
 03:54
10.
 Tomorrow's Just Begun
 04:03
11.
 Come Alive
 02:52
12.
 Bad to the Bone
 03:40
13.
 Now
 04:12
14.
 Where Is Love When It's Gone
 04:09

Bonus
15.
 Can't Be the Real Thing
 

Durée totale : 54:35

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Gotthard


Commentaire @ Midiane

08 Octobre 2007
Gotthard est un groupe suisse présent sur la scène Hard Rock depuis 1992.
Contrairement à ses petits camarades, Gotthard a su rester fidèle à lui-même malgré tout ce qu’ont pu dire les fans de la première heure, le line-up n’a que très peu bougé depuis toutes ces années et c’est sûrement ce qui fait sa puissance et sa longévité.
Nous avons un chanteur génial: le brillant Steve Lee, un guitariste talentueux Freddy Scherer, ainsi que Marc Lynn à la basse, Hena Habegger à la batterie et Nicolo Fragile aux claviers.
Gotthard s’illustre vraiment comme un grand groupe de Hard Rock trop méconnu malgré tout.

Après un Lip-Service unanimement très très bon, et un DVD live Made In Switzerland en 2006 tout aussi magnifique, Gotthard revient donc très vite avec cette petite perle qu’est Domino Effect. (douzième album composé en quelques semaines: record battu !)
Une galette de 14 titres et pas un en trop, chacun ayant sa place au sein de cet album homogène.
Ici, rien de révolutionnaire, la recette miracle reste inchangée: des riffs puissants, des refrains pleins d’impact, une voix puissante, qu’elle soit profonde ou rocailleuse. Le tout inspiré de Queen et de Thin Lizzy (réf Interview donnée en 2007).
L’alternance ballades/morceaux rock est, comme toujours, équilibrée et donne un certain dynamisme à l’album.

L'album débute de manière énergique avec "Master of Illusion"
Plein de pêche, c’est un titre aux allures d’hymne où le solo de Freddy trouve parfaitement sa place et est fort bien mis en valeur.

On continue dans cette lancée avec "Gone To Far" qui annonce cependant d’entrée une ambiance plus hard que rock. Les riffs sont lourds et c’est tout ce qu’on aime !

A suivre, le titre éponyme de l’album, "Domino Effect", tenace et vigoureux, un refrain qui fait mouche et raaa c'que ça me plait, c’est terrible! Ce morceau est une des pièces maîtresses de la galette. Tout y est pour en faire un véritable chant national de tout fan de Gotthard qui se respecte! Le titre est définitivement trop court, on en redemanderait bien, même si la force de ces morceaux semble résider dans leur brièveté.

Un peu de douceur avec le morceau suivant: "Falling". Une ballade comme savent les faire les Suisses. Ballade malgré tout énergique, qui commence tranquillement mais qui prend de plus en plus d’ampleur, chaque instrument ce révélant et s’associant les uns aux autres au fur et à mesure de l’avancement du morceau.
Batterie très présente, (petite ambiance militaire assurée) et des riffs forts mais qui restent caressants, une rigidité rythmique qui contraste avec la douceur du piano, qui porte le morceau accompagné de la voix pénétrante de Steeve Lee ainsi que des notes discrètes du violon. Bref, une petite merveille !

Encore une sucrette pour la suite: "The Call" est certainement moins coulante que la précédente.
On a ici une ballade assez typique finalement du rock’n’roll, une guitare langoureusement torturée et une voix passionnée même si rien de bien extraordinaire. On aimera également ça.

On reprendra promptement et (il est grand temps) avec "The Oscar Goes To You", qui nous bouscule un peu pour nous rappeler à l’ordre. Le titre est déterminé à nous secouer, le refrain glisse tout seul, une écoute suffit à nous en imprégner… et une jolie échappée avec un solo de guitare pour notre plus grand plaisir, juste au bon moment.
Ce titre doit être terrible sur une scène!

"The Cruiser" (Judgement Day) quant à lui attaquera plus vigoureusement que ces prédécesseurs.
Les riffs sont plus aiguisés que jamais, quelques effets sonores par-ci par-là.
Le refrain est moins distinct, pour moi, dans ce morceau que dans les autres mais la qualité de cette septième piste n’est pas remise en jeu.

"Heal Me" est aussi un titre qui remporte l’unanimité de tous bien que pour moi elle dénote un peu des autres morceaux qui sont sans doute plus mélodiques. Ici, on a une intro digne des maîtres du genre, et un rythme saccadé et soutenu tout le long de la piste. Le morceau est original et on ne peut que l’apprécier en tapant un peu du pied!

"Letter To A Friend" sera la chanson qui me marquera dès la première écoute de la galette, ne serait-ce que l’intro qui est tout simplement splendide. Le morceau voit une évolution au fil des secondes mais la voix se faisant plus rocailleuse et le texte plus sérieux, il prend très réellement aux tripes à chaque nouvelle écoute.

Pour la suite, "Tomorrow's Just Begun" reste une ballade ma foi fort correcte sur laquelle je n’ai pas besoin de m’attarder, mis a part un magnifique solo de guitare (un de plus!), ce morceau reste très basique. Il reste dans la lignée de "Letter to a Friend" mais brille nettement moins que cette dernière.

J’en arrive donc à "Come Alive", une vraie petite perle! La vision d’une fosse remplie de robots discrets mais qui portent un refrain infiniment efficace et le subliment de la meilleure des façons.

Pour "Bad To The Bone", je me demande si je suis la seule à y sentir des influences Gun’s and Rosesiennes? Car vraiment, c’est la première chose à laquelle j’ai pensé en l’écoutant et ce, du début à la conclusion! Toujours est-il que les arrangements robotiques sont toujours dans les parages. La compo tient la route et donne une vraie dynamique à ce morceau.

Autre trésor de l’album: "Now". Si le morceau est génial cela tient en grosse partie encore à un refrain formidable.
L’énergie du morceau nous imprègne jusqu’à la dernière goutte et je suis totalement conquise.
Plus je l’écoute, plus je l’apprécie, c’est certain (même si je peux dire ça de tout l’album). Ce titre est particulièrement réussi pour moi.
Sans prétention, ni complexité, mais le riff explose et le refrain aussi, on n'en demande pas tant mais on est quand même servi! 4min 13! Dommage, j’aurais hoché la tête pendant des heures dessus s’ils avaient poussé un peu le morceau.

Et enfin , dernier morceau: "Where Is Love When It's Gone" termine l’album en douceur. Encore une ballade mais étrangement différente des autres, moins tonique et donc forcément moins accrocheuse. Le fond « accordéon » et les chœurs sont trop sirupeux à mon goût, il manque ce petit quelque chose d’inoubliable.
Mais bon, ne soyons pas trop exigeants, l’album a été tellement bon que l’on écoute ce dernier titre un petit sourire en coin en se disant que c’était une jolie manière de le clore. (Et même les petites étoiles à la fin de la chanson!)

Une seule chose pour résumer: Chapeau bas à nos Suisses préférés.
Gotthard nous prouve une fois de plus toute l’étendue de son talent et semble bien décidé à nous montrer qu’il restera bel et bien une référence en matière de Hard rock.
"Domino Effect" est une vraie réussite, on retrouve tout ce qu’on aime: dynamisme, fraîcheur, une voix intense qui sait se faire caressante comme plus rauque et profonde, des riffs puissants et des refrains exquis!
A conseiller aux fans du groupe et même aux autres, "Domino Effect" restant accessible à tous.
L’album est travaillé et construit, fournissant son lot incontournable de ballades cultes mais aussi de titres forts, accrocheurs et énergiques. Équilibre et homogénéité donc.
Un album qui passe décidément bien trop rapidement à mon goût. On l’écouterait bien trois ou quatre fois d’affilée, quitte à le laisser tourner toute une après-midi tant celui-ci est génial.

Midiane

2 Commentaires

4 J'aime

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MakraM - 25 Fevrier 2010: Le riff de Heal Me me fait étrangement penser à Ballbreaker d'AC-DC ;)
EternalTearsOfSorrow - 05 Octobre 2010: Tu as oublié Leo Leoni parmi les guitaristes quand tu cites les membres du groupe ;-)
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