Die Tomorrow

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15/20
Nom du groupe Lord Of The Lost
Nom de l'album Die Tomorrow
Type Album
Date de parution 31 Août 2012
Style MusicalDark Gothique
Membres possèdant cet album20

Tracklist

1.
 Live Today
 03:26
2.
 Die Tomorrow
 03:06
3.
 Black Lolita
 03:30
4.
 Blood for Blood
 04:04
5.
 Never Let You Go (feat. Ulrike Goldmann from Blutengel)
 04:18
6.
 Shut Up When You're Talking to Me
 03:50
7.
 Heart for Sale
 03:50
8.
 From Venus to Mars
 04:10
9.
 See You Soon
 04:36
10.
 My Heart Is Black
 06:22
11.
 Your Victories
 03:22
12.
 Credo
 04:32

Durée totale : 49:06

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Lord Of The Lost


Chronique @ MetalSonic99

25 Fevrier 2024

A mi-chemin entre la généralité du concept et de l’individualité des éléments qui le composent – Jean Piaget

Sorti à la fin de l’été 2012, ce troisième opus de Lord Of The Lost ayant pour nom « Die Tomorrow » démontre que, d’une manière générale, ce disque reste l'un des meilleurs de la période pré-album concept. En effet, les membres du combo teuton prouvent à quel point leur son peut se diversifier puisqu’il sonne plus Pop, plus mature et plus adapté à la diffusion radio du fait de ses paroles plutôt bien pensées. De toute évidence, le fil conducteur restera toujours audible, et comme pour « Fears » et « Antagony », les cinq gars de St. Pauli prouvent encore une fois combien l'amour, la haine, la vie, la mort, la joie et la douleur sont omniprésents dans la vie de tous les jours.
Ce faisant, ce disque navigue dans un style entre Rock et Metal en passant par le gothique et l’Industriel, où les riffs de guitare simples, les belles voix graves et profondes, ainsi que le petit piano romantique couplés aux arrangements symphoniques et électros viennent s'ajouter afin d’obtenir un ensemble très direct et accessible.

Une fois cela assimilé, il est temps de s’attaquer à ce bijou avec l’ouverture "Live Today" qui démontre dès le départ un fond mélodiquement attrayant puisqu’elle comporte moins de quatre modules de texte différents avec du growl et du chant clair tandis que la chanson titre préfère des riffs plus durs et des influences électroniques plus prononcées, anticipant, de facto, le moment qui pourrait être le plus difficile à assimiler de l’album : "Black Lolita". Assurément, bien que les sons électros de cette piste puissent probablement être irritants pour l’auditeur lambda ; Chris en démontre néanmoins habilement son répertoire vocal, permettant à ce titre de briller pour les aficionados du groupe puisqu’il reste dans le jus typique du style habituel de nos cousins germains.

Dès lors, si ledit auditeur lambda recherche un côté plus glamour, il se doit de se rendre sans plus attendre sur "Never Let You Go", indéniablement l'un des meilleurs morceaux de disque puisqu’il s’agit-là d’une magnifique demi-ballade évoquant un dialogue amoureux entre un homme et une femme, où Chris Harms et Ulrike Goldmann (Blutengel) se partagent le chant sur ce titre co-écrit par Martin Engler (Mono-Inc.). Dans le même genre, le mid-tempo "From Venus to Mars" et l’autre ballade étrangement belle, ayant pour nom "See you Soon", y trouvent leur place. La première citée ose aussi faire des expériences inhabituelles en incorporant une touche de sons de clavecin joints à la force vocale de Chris, permettant ainsi à cette piste d’être un incontournable. A contrario, la seconde créée une atmosphère plus légère au caractère très mélancolique, se prêtant à de nombreux moments d'adieu et de douleur de séparation pure soutenue par des guitares et des tambours simples, qui pourraient aisément être fredonnés autour de n'importe quel feu de camp.

Bien évidemment, il peut y avoir également des pistes moins marquantes, à l’instar de "My Heart Is Black" qui était probablement censé être un numéro de vitrine épique avec ses six minutes, mais il est malheureusement assez ennuyeux à cause de ses séquences mélodiques sans inspiration et son message de base très lourd de sens. Assurément, il est impératif de considérer cela comme un petit accident de parcours puisque Chris Harms et ses ouailles se montrent particulièrement plus convaincants dans "Heart for Sale", avec ses refrains plus que convaincants rappelant étrangement les premiers morceaux du groupe gothique finnois HIM.

Ces moments convaincants se poursuivent également sur "Blood for Blood", piste qui, bien qu’elle ne soit certainement pas la plus travaillée, reste la plus efficace, la plus festive et la plus divertissante grâce à ses notes de claviers terriblement efficaces et jouées de manière tellement subtiles qu’elles resteront coincées dans votre tête. Par ces faits, elle demeure encore à ce jour un titre incontournable en tournée. Enfin, les très Rock "Your Victories" et "Shut Up When You're Talking to Me" démontrent une nouvelle fois que Lord Of The Lost n'est pas à mettre dans toutes les mains puisque par-delà les paroles et le son assez « bruyant », il n'est pas tout à fait adapté aux jeunes et auxdits auditeurs lambda recherchant un côté plus accrocheur et commercial.

Du reste, comme tout album de Lord Of The Lost, nous avons droit à six titres bonus, dont une collaboration avec le leader de Alex Wesselsky (Eisbrecher) sur la piste "Eure Siege", ainsi qu’une chanson enregistrée avec le chanteur de Hocico, Erk Aicrag, sur "Marching Into Sunset". Il ne faudrait également pas omettre d’évoquer "Letters to Home" où le quintet a probablement réalisé son plus grand coup avec cette épopée dantesque de presque vingt minutes. Quant à "Words of Sadness", "Do You Wanna Die without a Scar" et "The Eyes of Love Are Blind – Part II", elles restent dans le style classique du groupe et, bien qu’elles ne soient absolument pas mauvaises, elles restent dispensables.

En définitive, on peut aisément conclure que ce disque reste probablement l’un des meilleurs de la période pré-concept, état de fait qui est notamment dû au travail continu, à la recherche du perfectionnisme, à l'incroyable énergie et, surtout, à l'amour inconditionnel que livre Lord Harms à la musique. Aujourd’hui, douze années se sont écoulées, et ce sentiment fort perdure encore de nos jours malgré l’arrivée d'un succès qui n’est pas encore pleinement acquis au niveau international. A l’évidence, Lord Of The Lost est en passe de devenir un véritable acteur majeur de la scène mais il faut dire qu’à force de se réinventer lors de chaque sortie, il ne reste plus de grandes choses possibles à exploiter. Bref, nul ne sait si c’est positif ou négatif, seul l’avenir en décidera!

2 Commentaires

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Ensiferum93 - 25 Fevrier 2024:

Merci beaucoup pour ta chronique de cet album qui, même s'il n'est pas celui qui me donne le plus envie, fait toujours son effet une fois lancé. J'espère néanmoins que mes allemands favoris sauront aller à l'encontre de ton ultime prédiction "il ne reste plus de grandes choses possibles à exploiter" wink

MetalSonic99 - 26 Fevrier 2024:

Merci à toi! J'espère aussi ! wink

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