Daudi Baldrs (Balder's Død)

Liste des groupes Black Metal Burzum Daudi Baldrs (Balder's Død)
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13/20
Nom du groupe Burzum
Nom de l'album Daudi Baldrs (Balder's Død)
Type Album
Date de parution 14 Octobre 1997
Style MusicalDungeon Synth
Membres possèdant cet album265

Tracklist

Re-Issue in 2010 by Byelobog Productions
1.
 Daudi Baldrs
Ecouter08:49
2.
 Hermodr a Helferd
Ecouter02:41
3.
 Balferd Baldrs
Ecouter06:05
4.
 I Heimr Heljar
Ecouter02:02
5.
 Illa Tidandi
Ecouter10:29
6.
 Moti Ragnarokum
Ecouter09:04

Durée totale : 39:10

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Burzum



Chronique @ Orileus

18 Avril 2009

L’ennui…..

En prison, on est entre 4 murs.
Peu de soleil, pas trop d’activités. La bouffe est dégueulasse, et ça pue la pisse.
En prison il y a des mecs bizarres, des vrais méchants, et ça fait peur
Et surtout, en prison on se fait chier.

Tout Black metalleux digne de ce nom connait évidemment l’histoire de Sieur Vikernes, ainsi que les raisons qui l’on poussé à atterrir en prison. Ici nous parlons musique et nous n’y reviendrons pas. Néanmoins, on est en droit de se dire que vivre enfermé à fortement perturbé le jeune Varg (enfin, plus qu’il ne l’était déjà) tant la différence est audible entre les albums composés « intra-muros » et les autres. Et pour comprendre ce changement, essayons d’imaginer sa vie en prison :

Varg était triste.
Varg était seul.
Varg ne savait plus quoi faire.
Varg ne savait pas QUOI faire.

Heureusement, il avait une passion : la musique. C’est d’ailleurs du fond de sa geôle qu’il fournit au monde l’estimé « Filosofem », quoi qu’il n’a jamais pu entendre son œuvre, qui ne fut pas mixée. Sauf que là, il n’a pas sa guitare (qu’il a abandonnée pour des raisons hautement discutables), mais il a toujours son synthé (un vieux synthé, au vu de la sonorité).
Varg décide qu’il va composer des chansons exprimant sa nouvelle passion, les mythes nordiques.
Varg va transmettre au monde son plus profond ressenti de la prison : l’ennui.....

Et Dieu seul sait qu’il en a à revendre de l’ennui, on avait d’ailleurs déjà eu un aperçu de sa capacité à nous endormir sur ses albums précédents. Des « œuvres » telles que « Tomhet », « En Ring Til Aa Herske », « Dungeons of Darkness » « Rundgang Um Die Transzendentale Säule Der Singularität » alias « 3 notes en 25 minutes de morceaux » prouvaient que Varg n’était guère doué pour composer des passages ambiants, tant ces morceaux vraiment inutiles n’apportaient rien sinon le sommeil... On sentait les prémisses d’une œuvre qui allait être capable d’endormir un mec sous acide.
Et nous avions raison.
Je vous présente « Daudi Baldrs ».

Plus sérieusement : cet album marque un fossé avec les précédents : exit la batterie, les guitares distordues et ce hurlement inhumain. Littéralement, ce n’est plus du tout du metal. Maintenant, on fait tout au synthé, on fout deux-trois sons de cymbales, on enlève les voix et on met des chœurs. Périlleux exercice que de fournir du dark-ambiant, (à moins que ce soit du neo-classique au vu de certains passages). Difficile car trop en faire rend l’album imbuvable, et inversement, trop tirer sur un même accord ennuie l’auditeur. La composition exige un savant mélange d’idées et de pertinence (à l’image d’un Elend, Thous Shalt Suffer ou d’un Chaostar, dans une branche plus moderne) ou d’ambiances dûment posées (comme MZ412, Nordvarg ou LustMord).
Ici c’est complètement raté. Mais alors complètement.

L’idée de départ, la mort du dieu de la lumière et de l’innocence, Balder (tiré de la mythologie nordique) peut sembler pertinent e; en tout cas elle dirige la vision disons « artistique » pour faire simple, de Burzum vers de nouveaux horizons. Finis les « noirs pouvoirs de destruction » pseudo-sataniques, ou les « si la lumière nous prend » réflexions vaguement « philosofiques » .
Ici, place à la mythologie venue du Nord, ses rites païens, ses festoiements d’hydromel et autre guerriers barbus...
...tout du moins c’était le concept recherché. Par contre ce n’est pas du tout celui qu’on imagine en écoutant cet album. Personnellement, quand on me parle des légendes scandinaves, je vois un Siegfried triomphant du dragon Fäfnir, pas Odin en train de dormir en ronflant comme un porc. Enfin, ce n’est que mon avis...

Mais parlons musique :
Toutes les chansons se tiennent hélas à un schéma de composition assez simple : un thème super bateau est repris durant toute le durée du morceau, ensuite on met des accords assez banaux sur ce thème (chœurs) et de temps en temps il y a le même thème repris par d’autres sonorités. Après il y a (pour les morceaux les plus longs) une petite variation du thème (c'est-à-dire qu’on reste sur les mêmes accords), puis on refait la même formule (des chœurs, quelques accords). Et enfin, sur la fin, on repart avec le thème de départ.
Voila en gros, à quoi ça ressemble.
On s’embarrasse pas d’harmoniques pertinentes, ni d’accords recherchés. Pas la peine de faire de subtiles variations, de suite de notes complexes et délicieuses.
Ici c’est du kitsch et du simple.
A trop répéter le même thème durant le morceau, Varg endort ou exaspère (voire les deux) mais à aucun moment cet album n’attire l’auditeur. Entendre trois mêmes accords pendant 10 minutes c’est chiant et ça ne procure rien. Aucune émotion. C’est le comble pour un album neo-dark-classique-ambiant de ne pas nous faire frôler un tant soit peu un état mélancolique, ébahi, ou de nous transporter dans un tourment hypnotique et transcendant. Au vu de la sensation ressentie à l’écoute de Daudi Baldrs, il n’y a qu’une constatation : c’est un échec.
Certaines idées étaient pourtant vraiment sympas (Moti Ragnarokum, son intro tristounette et son thème vraiment bien foutu), et auraient mérités un approfondissement, une évolution ; pas un massacre en règle. L’exemple le plus flagrant est la mélodie du morceau titre : malsaine et mélancolique à la fois, mais qui repousse car répétée durant 8 minutes sans aucun changement !!!

Dans cet album, en plus, Varg nous gratifie d’une production vraiment minable. Ainsi, nous aurons droit à des miaulements de chat agonisant (sensés être un violon ?), des croassements de crapaud en rut (un hautbois ?), et diverses autres sonorités assez ridicules( les chœurs sont vraiment kitsch), seul le piano et le glockenspiel sont crédibles. On pourrait croire à la B.O. d’un jeu vidéo tiré de la Sega Saturn, avec moins de recherche du coté des compositions ; ou alors une intro tirée d’un album de black metal (le premier Cradle of Filth, au hasard) et qu’on étale et répète pendant trop de temps. Une musique d’ascenseur ou d’attente téléphonique, voila ce qu’est Daudi Baldrs.
Au final : des compositions bâclées au possible, une ambiance inexistante, un son atroce et risible. Qu’on ne dise pas que c’est un album expérimental, avant-gardiste ; il était déjà périmé à sa sortie... Constat : Burzum nous livre sa pire œuvre.

J’admets que mon réquisitoire est un poil virulent. Rendons à César ce qui appartient à César, Burzum a influencé beaucoup de groupes, et peut à ce titre mériter une place particulière dans le panthéon black metal ; mais nous devons admettre que cette place tient plus du fait des frasques de Sieur Varg plutôt que son réel talent musical. Et Daudi Baldrs en est la preuve.
Néanmoins, pour la modique somme de 15 euros, vous pouvez avoir un joli dessous de plat, qui fait aussi office de frisbee.

1 point pour l’effort.
1 point pour avoir eu les couilles de sortir ça.
1 point pour certains thèmes assez sympas.
3/20.
Indiscutable.

38 Commentaires

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AdamSalamander - 17 Octobre 2012: L'album est tellement déconcertant que je ne sais pas quoi en penser,je ne sais même pas si je l'aime ou non,très étrange..
d3xtra - 16 Octobre 2013: je te remercie orileus, pour cette chronique qui, a ce jour, est celle qui m'a fait le plus rire (même si je ne partage ton avis). quand je l'ai lue, ce fut comme un rayon de soleil dans ma journée...
Orileus - 04 Avril 2014: Personnellement Varg je m'en tamponne, j'aime bien les premiers albums et je respecte ce qu'ils ont apportés à la scène (même si je supporte pas souvent les groupes se revendiquant de Burzum). Par contre là musicalement c'est le néant, libre à toi d'aimer des mélodies simplistes répétée inlassablement avec un clavier Bontempi, moi je trouve ça désagréable. Ensuite je veux bien que tu m'explique en quoi la période ambiante de Burzum est une référence et surtout pour qui. Par contre je trouve malvenue de dire que ma note exprime ma haine de Varg, premièrement c'est faux et je pourrais te renvoyer le compliment en te disant que ton admiration infinie envers Varg te pousse à défendre ses bouses les plus immondes.
Fyrnael - 25 Juin 2016: Chronique très agréable à lire merci!
Pas grand fan de l'oeuvre de Burzum, je me suis donc tout de même penché sur cet opus. J'avoue ne pas trop savoir qu'en penser, c'est très déconcertant. C'est indéniable qu'il ne s'est pas foulé pour les compostions et que son clavier sonne comme un Fisher Price (le crapaud-hautbois est impressionnant^^). Mais malgré tout, je trouve que la répétition ininterrompue des accords crée une certaine ambiance (voulue ou pas ça je ne sais pas!) que je ne pourrais pas qualifier d'agréable, mais j'ai souvenir d'avoir entendu plus chiant. Après, sur que je n'y mettrai pas la moyenne!
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Chronique @ BlackAngel181

09 Juillet 2011

Daudi Baldrs...

Après le meurtre d’Euronymous (membre de Mayhem) et l’incendie d’églises norvégiennes, Varg Vikernes est condamné à 21 ans de prison pour ses crimes. En prison, sieur Varg n'avait accès qu'à un vieux synthétiseur avec un son de 16 bits. Avec ce fameux clavier, il a réussi à faire naître un album qui n'a rien à voir avec les quatre albums précédents, cet album ne contient en lui que du Dark Ambiant et malgré l'absence des autres instruments dont Varg était habitué , il nous a montré qu'il est le maître de tout dans Burzum, capable de tout faire et composer ce qui lui passe par la tête. Donc, entièrement joué au clavier, "Daudi Baldrs" n'est pas du tout une œuvre réussie, même si sieur Varg avait tout donné.

Avant de commencer, le nom de l'album "Daudi Baldrs" est en islandais et pas en norvégien, mais ce qui a changé, c'est que le sieur ne s'attaque pas aux églises ou aux religions car cette fois, c'est un mythe islandais Baldr (Dieu de la lumière et le fils d'Odin et de Frigg), pourtant les paroles sont absentes dans cet album, donc il a choisi d'évoquer cette attaque en image (la pochette de l'album), on voit dans cette pochette, le mythe Baldr qui se fait battre par des gardes plutôt barbares. Bref, une cover simple et jolie à voir, mais qui cache une musique répétitive, lassante et longue à mourir d’ennui si jamais on récidive à la réécouter. Si l'album contient des morceaux soigneusement composés et une atmosphère qui s’avère accrocheuse, l'opus souffre d'une limite musicale intense et c'est normal, vu que Varg dispose de faibles moyens à cause de l'interdiction d’utiliser une guitare, une batterie ou un micro.

Parlons un peu des morceaux qui concernent cet album. Malgré un vieux synthétiseur, sieur Varg a réussi à composer six chansons différentes les unes que les autres. Le premier morceau qui porte le nom de l'album débute avec un jeu de violon tristounet, suivi par des trompettes et des tambours jusqu’à la fin avec tant de lenteur et de répétions, pourquoi neuf minutes? c'est tellement inutile, ce morceau mérite au plus une durée de cinq minutes, pareil pour "Móti Ragnarokum", un joli morceau plein d'émotion et même si la qualité pauvre du son gâche un tout petit peu l’atmosphère, donc il est plutôt réussi, enfin pas à 100% à cause de la longue durée inutile. "Hermodr a Helferd", Voilà un morceau court et parfait, avec son jeu de harpe simple qui séduira peut-être quelques auditeurs (à condition qu'ils puissent supporter le violoncelle au son pourri), en revanche "Illa Tidandi" peut surprendre l'auditeur avec son piano dépressif et mélancolique et ses choeurs funéraires, un morceau au tempo lent, bon à écouter tout seul en solitaire dans le noir et comme d'habitude, si la répétition vous hante encore et encore, il suffit de stopper et passer au morceau suivant (hélas!). Le seul côté sombre et froid qu'on peut trouver dans cet album, c'est "Balferth Baldrs", si vous l'écoutez attentivement, vous remarquez que ce morceau est influencé par "Jesus Tod" (Chanson de l'album précédent "Filosofem") ou bien plutôt "Jesus Tod" version Dark Ambiant, on peut dire que l'ambiance de ce morceau est assez pesante, le vieux synthétiseur a enfin dévoilé sa face cachée ténébreuse, malgré sa pauvreté. Enfin, dernier morceau pour conclure avec "I Heimr Heljar", là aussi il y a une influence dans les coups de tambours, ils sont similaires à "Silvester Anfang" (morceau de Mayhem), les effets musicaux créés par les instruments font plonger l'auditeur dans une ambiance royale médiévale pour deux minutes seulement.

Pour terminer, l'album "Daudi Baldrs" laisse vraiment à désirer, un clavier répétitif, des mélodies répétées encore et une longue durée de certains morceaux qui vous portent la poisse à cause du manque d'originalité de Varg, mais ce n'est pas sa faute et il ne faut pas lui en vouloir, parce que même si le paradoxe règne dans cet opus, il y a comme même des choses positives à écouter, "Daudi Baldrs" n'est pas un album désastreux, c'est juste qu'il n'est pas varié, le travail n'a pas été négligé. Tout simplement l'album est né avec des contraintes et des limites qui étaient de toute façon inévitables.


11/20

7 Commentaires

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adrien86fr - 09 Juillet 2011: Un meurtre n'est pas un délit, mais un crime.
nightmare34 - 27 Décembre 2011: Ephiros, je suis du même avis que toi, je pense que ça pourrait donner un super truc! Mais il se fait déjà vieux et je sais pas si il aura le courage de poursuivre son sombre chemin du Black Metal.
nightmare34 - 27 Décembre 2011: Pourtant ses deux versions sont juste... Je n'arrive même pas à trouver le mot tellement ils sont géniaux.
nightmare34 - 28 Décembre 2011: C'est sur, mais bon, pourtant il avait dit qu'il arrêterait de jouer sur la scène Black Metal, et le voilà maintenant, certes, c'est pas mal à 37ans ce qu'il fait, il a voulu certes modernisé un peu, mais je trouve quand même qu'il y a eu un plus gros effort sur la compile des reprises que sur l'autre, même si le son de l'ancien album était peut être meilleur. Donc conclusion, pour moi, les deux sont simplement égale autant l'un que l'autre, autant de mal d'un côté que de l'autre, juste Varg par excellence.
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Commentaire @ TuistosHerz

22 Août 2010
L'on a beaucoup parlé de Burzum depuis la sortie de Aske. De ses convictions religieuses, politiques, de ses actes pyromanes, de son meurtre, etc... Mais la chose qui resta principalement gravée dans l'esprit des adulateurs du monsieur à la masse d'arme, ce fût sa reconversion de genre.

Peu après l'enregistrement du magnifique et surpuissant Det Som Engang Var, Varg était incarcéré pour le meurtre du (selon lui) lâche Euronymous. En prison, il dispose alors d'un synthétiseur et d'un ordinateur avec les programmes lui permettant d'enregistrer. Pas de micro ? Il s'en passera.

Quand on parle de sa reconversion, on parle avant tout de son parcours musical. Comme on peut le voir (et l'entendre) aujourd'hui, les derniers albums de Burzum n'ont rien à voir avec les premiers. Une reconversion psychologique à ce qu'il adule lui même : un retour à la nature.
Mais non pas comme comme ces amateurs de pagan métal qui ne vivent que pour courir à poil dans les fougères, boire de l'hydromel "parce que Eric le Rouge en buvait"; ou encore comme ces gothiques aux yeux humides qui s'en vont pleurer les ... (ils pleurent quoi au fait ?) sous les arbres des cimetières. Non, un retour à l'essence même du monde sauvage (qu'il symbolise par l'existence des dieux du nord).

Un retour au monde primitif.

Vous l'aurez compris, on ne va pas traiter de Black métal, ni de satanisme, ni de politique, ni d'écologie. Mine de rien, comprendre cela permet d'avoir une réelle opinion quand à cet album. Trop de personnes (moi y compris) s'imaginaient un album dans la veine du précédent. Eh ben non. Pour apprécier cet album, il faut faire fi des comparaisons avec les précédents opus.

L'album en lui même, est très simpliste. Des notes de piano relativement simples, très répétées, très propres. L'album ne joue que sur 3-4 harmonies par morceau. Un accompagnement habite ses pistes à coup de hautbois (?), flûtes, orgue. Une batterie plus proche d'un unique tom que d'un orchestre. On est loin d'un semblant d'orchestre.

Mais malgré la simplicité, la sobriété, les calmes harmonies de cet album, il arrive tout de même à atteindre son but. L'ambiance y est. Le retour à la nature, à la genèse du monde est présent à travers les 40 minutes majestueuses de cette œuvre.

Mais ce qui caractérise réellement ce (trop) court CD, c'est vraiment sa simplicité. Avec de très brèves compositions, Varg a cette capacité de transporter l'âme d'un auditeur dans un environnement naturel où même un écologiste s'y perdrait (bah oui hein, à force de manger des fougères et des poireaux, on perd le sens de l'orientation).

A travers cet ouvrage, Burzum nous offre une reconversion idéologique plus que fournie, et ce... avec quasiment rien.

Chapeau.

'Herz


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morgothduverdon - 27 Décembre 2011: Il a fait ça par pure provocation.
nightmare34 - 27 Décembre 2011: De toute façon à cette époque là, il voulut se venger du Black Metal et de ses fans.
morgothduverdon - 27 Décembre 2011: Bonjour le niveau du gars...

Le seul titre qui tient la route, niveau composition, c'est Moti Ragnarokum.

Niveau exécution et son, il est catastrophique, comme les autres, qui n'ont même pas le mérite de la bonne composition.
nightmare34 - 27 Décembre 2011: C'est simplement bâclé c'est tout, et Moti Ragnarokum est trop trop simplissime pour Varg, c'est un jeu d'enfant! Même si il n'avait qu'un synthétiseur, il pouvait faire mieux j'en suis sur! Il a réussit a nous dégouté légèrement de sa musique.
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Commentaire @ Kuroikarasu

29 Novembre 2004
Cet album, écrit en prison par Varg Vikernes (à la suite du meurtre du membre de Mayhem, Euronymous) est la première sortie entièrement dark ambiant de Burzum, entièrement jouée au clavier. Je sais combien Burzum est adulé comme précurseur du mouvement black et je dois reconnaître que les premiers albums sont vraiment excellents musicalement, mais j’ai toujours éprouvé un certain malaise à acheter et par là donc à cautionner ce que fait Vikernes. L’exemple parfait de sa « stupidité idéologique » est résumé avec cet album. Il y a deux raisons distinctes pour lesquelles Vikarnes s’est décidé à sortir une telle galette, jouée au clavier exclusivement : le fait qu’il lui soit interdit d’avoir une guitare dans sa cellule (ça c’est la bonne raison, imparable et logique) mais surtout le fait que la guitare et la musique qui en émane ne soient pas « aryennes » ! (et oui, le rock, ça vient du blues et le blues, c’est la musique du peuple noir...là, évidemment, no comment...). Je pense que tout le monde a compris vers quelle puanteur idéologique le leader de Burzum penche actuellement... Alors oui, c’est vrai, il n’est pas le seul dans ce cas (cf le « pagan front » slave), mais ça fait vraiment « chier » ...Voilà, mon coup de gueule est passé... désolé mais il fallait que ça sorte.
Enfin bon, prenons la musique pour ce qu’elle est, quelques notes et rien de plus. Donc, l’ambiance qui ressort des ces compos ne sont pas gaies, vous vous en doutez, c’est même très très glauque. Un mot définit l’ensemble des morceaux : mélancolie. La production, et bien, il n’y en a pas, puisque faite « maison », dans sa cellule. Les mélodies sont plutôt bonnes mais assez répétitives, ce qui rend cet album vite ennuyeux. Quand aux thèmes abordés, ils sont tous liés à la mythologie nordique.
Voilà, que dire de plus, si vous êtes un fan acharné de Burzum, récupérez-le pour compléter votre collection ; dans le cas contraire, écoutez-le avant de l’acheter parce que cela n’a plus grand chose à voir avec les précédents cds.


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Commentaire @ willow

31 Mai 2005
Le sieur varg à présent en prison souhaite tout de même continuer l’aventure « Burzum ». D’après ses nouvelles convictions, le black métal n’est plus digne de lui et il décide donc de se pencher vers le style ambiant. Ce "Daudi Baldrs" est le premier CD d’une trilogie prévue mais qui n’est a ce jour pas encore achevé et qui ne le sera sans doute jamais.

Tout d'abord, premier constat cet album est vraiment plat, mauvais et sans vie ce qui donne le réel sentiment qu'il est largement dispensable, on en vient à se demander "mais où est passé le génie musical ???". L'album est totalement dénué de sentiments, rien tu t'ennuies pendant les 30 minutes que dure cette galette. Bref rien de vraiment bon, à préférer largement le second album d'ambiant avec le nom imprononçable "Hlidskjalf" !
Et puis il faut passé aussi outre la pochette et le livret ouvertement nazi et provocateur avec la cape du prêtre brodé de croix gammées, croix que l'on retrouve aussi dans le livret.
Bref vraiment rien de bon, varg aurait mieux fait de s’arrêter lorsqu'il faisait encore de la bonne musique. Album à ne pas acheter les yeux fermés, oui c'est du Burzum mais du mauvais Burzum, pour les fans qui veulent posséder tout ou alors à acheter pas cher en occaz !

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nightmare34 - 27 Décembre 2011: Il y aurait mieux à faire que d'acheter ça! Je pense même que les plus grands fan de Burzum, n'achèterons jamais ça, si ils connaissent vraiment le génie...
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