Cowboys from Hell

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18/20
Nom du groupe Pantera
Nom de l'album Cowboys from Hell
Type Album
Date de parution 13 Juillet 1990
Style MusicalGroove Metal
Membres possèdant cet album1504

Tracklist

1.
 Cowboys from Hell
 04:07
2.
 Primal Concrete Sledge
 02:13
3.
 Psycho Holiday
 05:19
4.
 Heresy
 04:47
5.
 Cemetery Gates
 07:03
6.
 Domination
 05:04
7.
 Shattered
 03:22
8.
 Clash with Reality
 05:17
9.
 Medicine Man
 05:15
10.
 Message in Blood
 05:10
11.
 The Sleep
 05:47
12.
 The Art of Shredding
 04:20

Durée totale : 57:44



DISC 2 - 20th Anniversary (Foundation Forum Live 1990)
1.
 Domination
 
2.
 Psycho Holiday
 
3.
 The Art of Shredding
 
4.
 Cowboys from Hell
 
5.
 Cemetery Gates
 
6.
 Primal Concrete Sledge
 
7.
 Heresy
 


DISC 3 - Alive and Hostile EP
1.
 Domination
 
2.
 Primal Concrete Sledge
 
3.
 Cowboys from Hell
 
4.
 Heresy
 
5.
 Psycho Holiday
 

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Pantera


Chronique @ Krokodebil

13 Août 2008
En 1990, Pantera se décide enfin, après un petit changement de line up, à sortir un vrai album de qualité.
Et quel album ! Probablement leur meilleur, les 3 suivants, bien que excellents sont parfois poussifs.

Cet album, c'est Cowboys from Hell, l'Album de Pantera avec un grand A ! Du Speed Metal dira-t-on, oui mais il sonne quand même thrash et heavy, et on a une voix hurlante qui monte dans les aigus à la perfection, en accord avec la guitare magique de Dimebag Darrell, contrairement justement aux suivants.

Si vous cherchez les meilleurs morceaux de l'album, alors écoutez absolument Cemetary Gates, qu'on peut considérer comme la ballade speed de l'album, une belle intro calme émouvante, un texte magnifique d'amour qui finit au cimetière, un solo flamboyant et un final ahurissant de stridences entre la voix et la guitare... Et enchainez immédiatement avec l'incroyable Domination, morceau culte du groupe, avec un texte pas très abouti, certes, mais quelle puissance ! Quel solo ! Et puis, en sortie de solo, une minute de riffs énormes qui se balancent d'un côté à un autre de vos enceintes ...

Ensuite on trouve pas moins de 8 supers morceaux (donc ca fait 10/12 à écouter absolument, un bon ratio, non ? ) :
L'éponyme Cowboys from Hell est une mise en bouche très sympathique, avec un bon rythme, bien exécuté, ça passe tout seul.
Le plus speed Primal Concrete Sledge et son refrain scandé limite punk (moi ça me fait même penser à un refrain d'un morceau de Freaky Styley des RHCP ), un bon morceau pour casser le rythme, intercalé entre deux morceaux plus lents si on veut, ça coupe tout effet de linéarité.
Psycho Holiday, en voilà un morceau qu'il est bon ! Il vaut surtout pour son phénoménal solo de Darrell.
Heresy est aussi un bon classique, très bon morceau bien bourrin.
Clash with reality, Medicine man et Message in Blood sont 2 classiques, avec des refrains entêtants qu'on est pas près d'oublier, et un jeu mortel à la gratte et à la batterie.
The Sleep est un petit bijou, une intro mélodique avant un riff d'une lourdeur impressionnante, on dirait bien du thrash quoi à ce moment là. La voix s'autorise des secondes a capella sur ce morceau très important de l'album.

Enfin les deux "moins bons" morceaux de l'album - attention ça reste quand même énorme - sont pour moi Shattered et The Art of Shredding, mais ils ne sont pas aidés du fait qu'ils sont chacun placés derrière un morceau comptant parmi les meilleurs du groupe.

En bref, cet album est absolument incontournable pour les fans du groupe, et constitue le 1er d'une lignée de grands albums, 20/20 donc pour tout ce qu'il représente !

6 Commentaires

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jeunemetalhead - 06 Septembre 2010: power metal était déjà un album de qualité, transitoire mais de qualité, d'ailleurs, sur la tournée qui a suivie(et avant en 1989)avec judas priest qui sortait ce putain d'album "painkiller (ça devait être bon avec pantera en première partie)ils jouaientr encore "over and out", "death trap, "pst 88", power metal...avec les autres titres de cowboys(mortel!)
Krokodebil - 12 Septembre 2010: Ca fait drôle de relire ma chro, elle date d'il y a deux ans, époque où j'avais pas encore appris à apprécier les albums suivants ^^ Avec le recul, je trouve Far Beyond Driven et Vulgar Display of Power bien supérieurs à ce petit bijou de CFH ^^
 
jeunemetalhead - 01 Janvier 2011: juste, car il ya un album qui a posé les bases de CFH et qui contient de véritables pépites(et que dire des versions live, anselmo was the man), j 'ai écrit un avis sur POWER METAL et j'aimerais bien que vous donneriez un avis sur cet album méconnu mais complémentaire a CFH même si sa production est un peu faiblarde
Eaque - 22 Mars 2014: Oui tu rectifie bien le tir ^^ Encore "Far Beyond Driven" peut avoir quelques petite longueur que Vulgar Display Of Power n'as aucune faille, presque un 20. Mais C.F.H est très bon également.
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Commentaire @ Septiis

22 Fevrier 2005
Tous les plus grands groupes ont eu leur "album-révélation"...Pantera n'échappe donc pas à la règle . 5eme album du groupe (même si une grande majorité le considère comme étant le premier...), 2eme avec Phil Anselmo au poste de chanteur, c'est ce "Cowboys from Hell" qui a révélé au début des années 90 le groupe américain .

Mais que de changements entre "Power Metal" et "Cowboys from Hell" : en plus d'avoir sérieusement changé leur look et leur tenue vestimentaire, les 4 texans ont considérablement modifié leur musique. Alors que "Power Metal" était plus orienté Heavy Metal, ce nouvel opus durcit le ton. La guitare est plus puissante, les vocaux sont plus variés et agréssifs et les morceaux sont tout simplement plus violents et plus techniques. Des chansons comme "Cowboys from Hell", "Primal Concrete Sledge" ou encore "Domination" sont encore aujourd'hui des incontournables du groupe, joyaux d’agressivité et de technique (écoutez les solos de guitare de "Domination" ou le couplet de "Primal Concrete Sledge", vous comprendrez qui sont les freres Abbott...). La ballade "Cemetary Gates", quant à elle, est à la fois splendide et noire, l’interprétation de Phil y est parfaite et pleine d'émotion, il mérite notamment une mention spéciale pour son petit jeu impressionnant de question-réponse avec le guitariste Dimebag Darrell à la fin du morceau. Viennent ensuite les "Shattered" et "Clash with reality" qui sont peut-être un peu en deçà des autres chansons, on s’inquiète un peu, on craint que la fin de l'album soit moins convaincante que le début .Mais il n'en est rien, l'album repart de plus belle avec "Medicine man", "Message in blood" et "The Sleep", tous aussi réussis et originaux les uns que les autres, autant sur le plan musical qu'au niveau du chant..

Avec cet album, Pantera frappait un grand coup au début des années 90, mais cette oeuvre n'est pas seulement l'album révélation de l'un des plus grands groupes de métal de tous les temps (cet album les a promu au rang de star et leur a permis de jouer au Monster of rock de Moscou en compagnie d'ACDC). C'est également le géniteur du style Power-metal que l'on voit encore aujourd'hui étiqueté sur bon nombre de Cd de groupes actuels .Il y a des albums comme ça qui ont changé l'histoire du métal. Logique donc, que malgré son age, ce "Cowboys from Hell" soit encore légitimement considéré comme un album
indispensable...

10 Commentaires

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Silent_Flight - 13 Août 2010: Enorme :D
ultraconnard - 04 Septembre 2010: quel album époustouflant marquant le tournant décisif d'un des plus grands groupe de power metal un vrai régal le son est puissant, des riffs inoubliables.Longue vie à Pantera
 
jeunemetalhead - 11 Septembre 2010: pantera a popularisé le power metal et non inventé(bon c'est qu'un détail!)puisque que le géniteur du style se nomme exhorder
 
jeunemetalhead - 01 Janvier 2011:
juste, car il ya un album qui a posé les bases de CFH et qui contient de véritables pépites(et que dire des versions live, anselmo was the man), j 'ai écrit un avis sur POWER METAL et j'aimerais bien que vous donneriez un avis sur cet album méconnu mais complémentaire a CFH même si sa production est un peu faiblarde
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Commentaire @ Selfdestruction

10 Fevrier 2010
En tant que grand fan du groupe je me devais de chroniquer leurs albums.

Commençons donc par le commencement qui, au passage, n'en est pas vraiment un. En effet, il s'agit ni plus ni moins du 5ème album de Pantera mais ces albums le groupe les renie car ils appartiennent à un style glam « tranquille » à l'opposé de ce que Pantera fait avec Cowboys from Hell. Il s'agit ici de thrash métal proche de ce que va développer ensuite Pantera avec les albums suivants et que l'on nomme groove métal ou power métal.

C'est aussi le 2ème album avec leur nouveau chanteur, Phil Anselmo et ce petit dernier ne cache pas son talent. Sa performance est remarquable, capable de passer d'une voix rauque à un chant clair voir très aigu qui ferait presque pâlir notre cher Rob Halford (les dernières secondes de Cemetary Gates donnent toujours autant de frissons après maintes et maintes écoutes), Anselmo colle parfaitement avec le reste de la bande et leur musique.
D'ailleurs parlons-en des autres Cowboys from Hell : Vinnie Paul le batteur est l'un des meilleurs que j'ai jamais entendu, Rex à la basse est parfait et enfin Dimebag (« Diamond » Darell Abott ) est époustouflant. Il a sa place parmi les légendes de la guitare.

L'album s'ouvre sur le titre éponyme Cowboys from Hell. Un titre puissant où le groupe nous fait clairement comprendre qu'au Texas aussi on sait faire du métal. Le riff est surprenant, audacieux et très agréable. Anselmo alterne le chant plus ou moins grave avec de magnifiques cris aigus. Enfin Dimebag nous offre un solo magnifique qui porte définitivement ce morceau comme l'un des grands classiques de Pantera. On imagine le feu, des cowboys armés de leurs chapeaux qui montent des bêtes toutes droit sorties de l'enfer et on a qu'une envie : balancer sa tête de tous les côtés et crier « We're the Cowboys from Hell!!! ».

Après une ouverture pareille et alors qu'on croit avoir déjà tout entendu, le riff très lourd de Primal Concrete Sledge détruit le peu de respect que l'on portait encore aux meubles qui nous entourent, Anselmo surprend en s'essayant à une sorte de rap, avec succès. Un solo rapide pour une chanson qui dure peu (trop peu?).

S'ensuivent Psycho Holiday et Heresy, deux titres très accrocheurs et festifs, ornés d'excellents solos . D'ailleurs Heresy dispose également d'une superbe (et courte) intro.

Assourdi par tant de violence et de beauté réunies, l'auditeur se permet une minute de repos avec Cemetary Gates, un grand classique du groupe (et du métal). Du repos vous avez dit? Oui enfin... une intro accoustique, une voix claire, et..... une guitare qui monte qui monte....un riff explosif, la chanson se calme laissant plaçe à Anselmo qui exprime la douleur de perdre un être cher et comment l'admettre et le surmonter, puis on alterne entre douceur et violence jusqu'au solo dévastateur qui vous arrache tous vos organes (solo qui est d'ailleurs cité par le célèbre magasine Kerrang! comme l'un des 25 meilleurs solos de tous les temps) et à peine les avez-vous ramassés que survient le cri de douleur du chanteur en harmonie avec une guitare aiguë à laquelle le floyd est resté collé sur la dernière corde...un final incroyable qui offre une émotion rarement ressentie !
Notez qu'Anselmo s'est inspiré de l'expérience qu'il a vécu en perdant deux de ses amis ainsi que sa mère mais que la chanson ne fait aucunement référence à une histoire vraie, comme il le révèle dans un interview à MTV en 1991.

On se remet à peine de la prestation du groupe sur la chanson précédente, on écrase ses dernières larmes, on met un pull pour cacher nos frissons et....Domination fait son entrée : encore un riff surpuissant, un petit délire vocal, un solo incroyable (comme tous les solos de Dimebag en fait...) , d'autre riffs fous entremêlés... et... on a qu'une seule envie c'est de la réécouter mais la curiosité quand à ce que nous réserve le reste de l'album prend le dessus et on passe, avec un court regret, à la chanson suivante.

Shattered apporte une rude concurrence à Judas Priest, Clash with Reality est un excellent morceau sur fond de sirènes policières mais si je m'attarde sur chaque chanson vous allez vous arrêter avant la fin...

Medicine Man, Message in Blood, de très bons morceaux eux-aussi avec des changements de rythmes, différents tons dans la voix, de beaux solos,.....

Puis The Sleep calme le jeu, voix claire, deux solos inoubliables, alterne entre acoustique et riffs tonitruants. Elle aussi un grand classique du groupe.
The Art of Shredding clôt l'album en beauté entre sa basse omniprésente, son riff entrainant et les prouesses de Dimebag dont le solo semble hors du temps, passe complètement à côté du rythme de la chanson, ce qui a pour effet d'impressionner encore plus puisque même décalé il se marie parfaitement au reste.

Qu'en ressort-il de cet album au final ? A l'heure où Metallica prend des tournures heavy et Korn apporte la vague de néo-métal, Pantera nous offre une vrai bouffée de fraîcheur avec un album magique. Je lui met la note de 20/20 car je prend plaisir avec chaque chanson, chaque solo, chaque seconde de cet album. Je ne peux que vous conseiller de le découvrir, cet album qui fait partie des grands classiques du métal. Il devait être dur ces années-là de payer ses factures avec Rust In Peace de Megadeth, Seasons In the Abyss de Slayer, le Black album de Metallica et... Cowboys from Hell de Pantera!!!!

Note : Certaines personnes notent leurs albums préférés avec un 18 ou 19/20 considérant qu'aucun album n'est parfait. Je fais partie de ceux qui pensent que les albums qui ont marqués leur vie et qui ne souffrent d'aucun gros défaut valent la note maximale de 20/20.

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Selfdestruction - 12 Juin 2013: Hey merci pour ton commentaire. En fait je suis pas fier de cette chronique qui est la toute première que j'ai écrite sur le site et qui semble vraiment trop "fanboy". J'ai descendu la note à 18 parce que rétrospectivement il y a quand même 2-3 faiblesses dans cet album et parce que je me suis laissé influencé par la dictature du site selon laquelle "aucune oeuvre n'est parfaite" et donc faudrait jamais mettre 20/20, postulat débile en fait, rétrospectivement.

Enfin bref, je compte la réécrire un de ces quatre pour corriger un peu tous ces défauts et mettre une note définitive.
samolice - 12 Juin 2013: Je comprends pour la note. Chacun son ressenti. C'est vrai que le 20/20 n'est pas en odeur de sainteté sur SOM. Perso, mettre 20 ne me dérange absolument pas. Quand c'est le cas, je ne dis pas que l'album est parfait mais qu'il me transporte du début à la fin. Ca me suffit. Parfois même, les petits défauts ne le rendent que "meilleur" (style "Walls of Jericho" et sa prod' un peu crue).

Et cette première chro était très sympa :-)
TDH75 - 05 Septembre 2021:

En raison d'un production faiblarde et de quelques tâtonnements bien compréhensibles « Cowboys from hell » n’est sans doute pas dans l’absolu le meilleur album de Pantera mais il fait tout de même preuve de qualités sortant du lot.

Armés d’un guitariste virtuose au toucher magique et aux riffs surpuissants mais également d’un chanteur au charisme hors norme, les jeunes cow-boys de l’enfer font ici une entrée fracassante dans la cour du heavy metal pour hommes.

Encore influencé par ses modèles comme Rob Halford, Phil Anselmo s’échine sans être ridicule à vouloir chanter dans des registres haut perchés, style qu’il abandonnera assez vite par la suite pour se forger sa propre empreinte vocale.

Même si on ne peut pas encore parler de power metal en raison de réminiscences thrash trop marquées, « Cowboys from hell » est un disque de gros calibre, puissant, agressif, varié et d’un niveau technique élevé.

mechant - 24 Septembre 2021:

Apres plusieurs écoutes de CFH cette semaine, je dois avouer que je n'avais jamais fait le parallele avec le Metalgod niveau chant....Force est de constater que P. Anselmo cherche a monter dans les aigus... ce dernier n a pas encore trouvé sa voie...pour autant il ne singe pas R Halford.

le prochain album sera decisif pour son timbre de voix. 

En tout cas ce fut 1 redecouverte et CFH reste 1 tres bon album prefigurant le meilleur.4

 

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