Far Beyond Driven

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17/20
Nom du groupe Pantera
Nom de l'album Far Beyond Driven
Type Album
Date de parution 18 Mars 1994
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album1210

Tracklist

Re-Issue in 2014 by Rhino and Warner Music Group with DVD bonus.
1.
 Strength Beyond Strength
 03:38
2.
 Becoming
 03:05
3.
 5 Minutes Alone
 05:48
4.
 I'm Broken
 04:25
5.
 Good Friends and a Bottle of Pills
 02:52
6.
 Hard Lines, Sunken Cheeks
 07:02
7.
 Slaughtered
 03:57
8.
 25 Years
 06:05
9.
 Shedding Skin
 05:37
10.
 Use My Third Arm
 04:52
11.
 Throes of Rejection
 05:02
12.
 Planet Caravan (Black Sabbath Cover)
 04:03

Bonus
13.
 The Badge (Poison Idea Cover)
 03:53

Durée totale : 01:00:19



DVD Bonus (Re_Issue 2014 "Far Beyond Bootleg – Live from Donington ’94".
1.
 Use My Third Arm
 
2.
 Walk
 
3.
 Strength Beyond Strength
 
4.
 Domination / Hollow
 
5.
 Slaughtered
 
6.
 Fucking Hostile
 
7.
 This Love
 
8.
 Mouth for War
 
9.
 Cowboys from Hell
 

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Pantera


Chronique @ megalex1986

22 Mai 2011

Pantera continue sa route, en nous gratifiant d'une suite destructrice.

1992, Pantera sort Vulgar Display of Power, album plus brut et plus violent que son prédécesseur Cowboy From Hell, les Texans avaient sorti un album aux hits nombreux et intemporels. Après donc leur première tournée au Royaume-Uni et un Monster Of Rock au Japon, Pantera retourne en studio prêt à donner un successeur digne de ce nom à l’opus précédent, mais comment surpasser un album qui semble être le summum de leur art dans le Thrash/Power ? Dimebag Darrell et ses compères étant resplendissants de technicité avec un Phil Anselmo en rage contre toute la société, le maximum semblait être atteint, ou paraissaît l’être…

1994, Pantera sort Far Beyond Driven qui arrive tout de suite en tête des charts américains et plus précisément à la place numéro 1, réussissant à être le seul album de « Metal extrême » à se classer à une telle place, "I’m Broken" parvient même à être nominé au Grammy Awards de 1995.

Après le pauvre clochard maltraité dans Vulgar Display of Power, Pantera nous montre cette fois-ci une tête percée par une vis en plein milieu de son front, le tout sur un fond bleu. Bref, on reste toujours dans le domaine de la violence, même si cette pochette fut censurée, car elle représentait non pas une tête mais un anus dans l’idée de base, mais fut remplacée par une tête, cela étant moins choquant.

Premier constat, les personnes qui aimeraient que Phil retourne dans ses parties vocales énergiques allant facilement dans l’aigu seront d’ores et déjà déçus, Anselmo n’a jamais eu une voix aussi éraillée, rien que l’entendre sur "5 Minutes Alone" et l’on comprend toute suite. Deuxième constat, l’instrumental est encore plus grave, car après avoir baissé d’un demi-ton leur instrument sur l’opus précédent, il semble que les Texans ont envie d’approfondir la chose en abaissant encore l’accordage d’un demi-ton. Troisième constat, la discrétion des soli dans quelques chansons, assez perturbant lorsque l’on connaît l’incommensurable talent de Darrell, mais ceux présents sont tout bonnement magnifiques. Et quatrième constat, l’incroyable production réalisée par Aaron Bames, le son étant d’une grande qualité surpassant celle des 2 opus précédents.

Comme dit plus haut, l’album est beaucoup plus brut et violent que les précédents, rien qu’entendre le premier morceau pour s’en rendre compte, riff rapide, Anselmo en furie ainsi que Paul, déchaîné, nous montre son immense talent à la batterie. Et pour finir, un solo, court, loin des shreds passés. Alors oui, les premiers morceaux vous envoient vraiment tous un poing dans la face tels que "Strength Beyond Strength" décrit plus haut, "Becoming" et ses harmoniques spécifiques à Darrell en intro , "5 Minutes Alone" avec son riff d’anthologie, "I’m Broken" et son solo démentiel… Bref, un album caractérisé par des riffs heavy incroyablement bien foutus, mais nullement dépourvu de morceaux plus lents, plus sombres, comme "Hard Lines, Sunken Cheeks" qui pourtant se déchaiîne lors des couplets menés par Anselmo et avec un Dimebag nous assenant un solo monstrueux, mélancolique, fou et pourtant si technique.

La niveau technique des musiciens n’est plus à prouver, chacun remplit son rôle à la perfection et émerveille l’auditeur. Phil crachant sa rage de toutes ses entrailles, Dimebag nous pondant encore et toujours des riffs magnifiques, Rex et Vinnie , toujours aussi rigoureux, assurent une base rythmique hallucinante.

Pantera, avec cet album, nous réalise un morceau étrange, un peu expérimental, caractérisé par "Good Friends and a Bottle of Pills", parsemé au début du bruit du soufflement sur une bouteille d’alcool et Anselmo qui semble complètement rempli de démence et de folie et que rien ne semble pouvoir arrêter.

L'avantage de cet album est qu'il s'écoute d'une traite car ne possédant aucun morceau "moyen" qui baisserait l'intensité de l'écoute, comme par exemple "Use My Third Arm" et "Throes of Rejection qui détruisent tout sur leur passage, juste avant le final de l'album. Car contrairement aux deux précédents opus, Far Beyond Driven ne compte aucune ballade composée par les Texans, mais l’album n’en est quand même pas dépourvu car Pantera nous sort "Planet Caravan", reprise de Black Sabbath provenant de leur album magistral qu’est Paranoid. On se souvient de la version d’origine qui était doté d’une lenteur dans la voix d’Osbourne en plus d’être déformée par la production, celle de Pantera est un peu de la même trempe avec un Phil Anselmo touchant de douceur.

Et c’est après cette reprise que Far Beyond Driven se termine, tout en douceur, contrastant avec cette grande violence remplissant cet album sur les 11 autres titres. Pantera réussit donc encore une fois le tour de force en démontrant tout leur savoir-faire à réaliser des albums différents sans enlever cette magie opérant dans les morceaux. Avec Demanufacture et Burn My Eyes, Far Beyond Driven constitue le renouvellement d’une scène Thrash laissée à l’abandon par l’arrivée du grunge et du Death.

48 Commentaires

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jeunemetalhead - 09 Janvier 2012: c'est comme chuck sur leprosy, c'est pareil....
 
jeunemetalhead - 09 Janvier 2012: et on dit que phil est un fan de la HNY scene, oui, quand il a décidé de se raser le crâne et de se foutre en l'air, maintenant il a retrouvé cette équivalence mélodique, et dans une interview quant à la réedition de CFH , celui répondant au journaliste que sa plus grande influence reste Halford et Judas, et que maintenant il avait les boules de ne plus être aussi complet que dans les 80's ou début 90's.

franchement, ayant fait ses armes dans Razorwhite(tribute à judas priest entre 1984 et 1987(ben oui, après il a rejoint les texans), ya rien d'étonnant quant à son immense talent démontré sur power et cfh, sans parler des démos qui sont bien meilleurs que l'albums, plus vivantes, différents, plus naturelles, agressives, lourdes et il gueule encore plus haut! et selon phil, "the will to survive" date de....1987!!!et on retrouve dans ce morceau le riff(en plus rapide et technique) de "this love" et le riff du refrain(sans la wawa) de psycho holiday.
ludess79 - 19 Novembre 2014: 20 ans plus tard , il est toujours aussi bon cet album !

18/20

ludo
TDH75 - 05 Septembre 2021:

« Far beyond driven » est un album surprenant, déroutant et difficile d’accès mais pourtant fort intéressant.

Après un « Cowboy from hell » sympathique mais encore trop proche de ses racines et un « Vulgar display of power » certes hyper rugueux mais mono dimensionnel, le troisième disque des Texans après avoir aligné quatre titres colossaux dignes des plus grands disques de metal, sort complètement des sentiers battus pour explorer des terrains plus glauques et torturés.

A de rares exceptions prêts ces incartades trop emplies de spleen lancinant et de rage destructrice, laissent à vrai dire la plupart du temps sur sa faim mais on saluera  néanmoins la prise de risque de cette entreprise absolument anti commerciale signe que le groupe s’est toujours moqué des modes, proposant contre vents et marées la musique qu’il affectionne, à savoir ce métal viril et violent sans compromission aucune.

Et puis rien que pour la mystique envoûtante de « Planet caravan », magnifique ballade capable de séduire un public non adepte de musique bruyante, l’écoute de ce disque se justifie à elle seule.

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Commentaire @ Septiis

16 Fevrier 2005
Il va être difficile de retranscrire exactement ce que j’ai ressenti à la première écoute de ce « Far Beyond Driven »…J’étais déjà un immense fan de Pantera avant, mais c’est après l’écoute de cet opus que j’ai réalisé que ce groupe resterait à jamais comme le plus grand à mes yeux !!! Plus que des chansons, tous les morceaux sont de véritables hymnes du métal comme en témoigne les tubes « Strenght Beyond Strenght », « I’m Broken », « Five Minutes Alone » ou encore « Becoming », désormais connus par une grande majorité des métalleux ; aucun déchet n’est à déplorer sur ce chef-d’œuvre : des compos comme « Use My Third Arm » ou « Throes of Rejection » méritent leur place parmi les meilleures chansons du combo texan !!! Une ballade est également présente : « Planet Caravan », qui est une excellente reprise de la bande à Ozzy Osbourne : Black Sabbath.

Ce qui est d’autant plus impressionnant avec cet album, c’est qu’il n’est victime d’aucune faute de goût de la part des musiciens ! Le son est ultra-puissant et une fois de plus la technique et l’interprétation des morceaux sont impressionnantes : Dimebag Darrell a réussi à intégrer une quantité bien dosée de solos de guitare splendides tous aussi techniques les uns que les autres ; Rex assure à merveille, comme à son habitude, son rôle de bassiste en se permettant même, à certain moment, de suivre note pour note les parties endiablées de Dimebag ; les parties de Vinnie Paul, quant à elles, n’ont jamais été aussi perfectionnées et techniques (il suffit d’écouter « Becoming » pour le comprendre !!!) ; et enfin Phil Anselmo, fidèle à lui-même, hurle comme jamais (cf. la chanson « Good Friends and a Bottle of Pills ») et interprète parfaitement « Planet Caravan ».

Il y a des jours comme ça (très rares tout de même), où vous sentez que quelque chose ne sera plus jamais comme avant…c’est ce qui m’est arrivé le jour où j’ai posé l’oreille sur Far Beyond Driven, je savais pertinemment au fond de moi qu’aucun groupe n’arriverait alors à produire une œuvre comme celle-ci. Aujourd’hui encore, je considère cet album comme le meilleur album de musique de tous les temps…

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jeunemetalhead - 01 Janvier 2011: je sais que ça n 'a rien avoir, mais comme c 'est mis en avis, la chronique est signalée :0 .
donc les gens ne cliquent pas dessus
 
jeunemetalhead - 04 Octobre 2011: le problème de PANTERA après CFH c'est que ça devient un "exhorder bis" qui va dans un truc de plus en plus bourrin. et ce FBD et grave linéaire malgré des riffs de tueurs et de bonnes chansons comme"I'M BROKEN" ou phil retrouve un peu de ces notes aigueues
 
jeunemetalhead - 05 Octobre 2011: je trouve que cela aurait encore plus déchiré si phil, en plus de ce nouveau grain très éraillé(justement) avait conservé les possibilité hight pitchs vocals in the halford style de POWER METAL et CFH
thrasheavy - 02 Avril 2014: Ca me fait penser que quand j'ai découvert I'm Broken, je pensais qu'elle faisait partie de VDOP tellement elle est accessible et enjouée comparé au reste de FBD que je connaissais moyennement à cette époque. Mais quand j'ai appris qu'en fait elle fait partie de ce dernier j'ai halluciné !!
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