1990, après 4 albums de Heavy/Glam et un nouveau chanteur,
Pantera sort Cowboy From
Hell, laissant son Glam pour un approche plus Thrash qui sera un grand succès leur ouvrant même les portes du Monster Of Rock 1991. Ce style, qualifié «
Power Groove » par Dimebag Darrell va, avec le grunge, et pour l’underground, le Death et le Black, signer la fin du règne du Thrash
Metal et du Heavy
Metal.
1992, 2 ans après Cowboy From
Hell,
Pantera retourne en studio pour réaliser un album intemporel. Cet opus fut celui le plus vendu de leur discographie (multi-platine) et on comprend vite pourquoi. Nos Texans ont composé des morceaux plus durs où le
Power US
Metal prendra définitivement forme, la rage sue de partout, l’émotion que Phil Anselmo dégage à travers ses lignes de chant touche tout de suite l’auditeur. Mais comment a-t-il pût perdre ce chant qui pouvait monter si haut dans les aigus ? Comme on dit, l’alcool est à boire avec modération…
Après la pochette de Cowboy From
Hell montrant nos joyaux fêtards dans un saloon en pleine époque Western, voila une pochète très… directe ! Si vous voulez savoir ce que peut faire un clochard pour seulement 10 $, et ben vous avez la réponse. Non mais sincèrement cette pochette incarne à lui seul toute l’essence de ce disque, violent et sans censure, nous voilà plongés dans
Vulgar Display of Power.
Mouth for War (cette chanson fut numéro 1 du bilboard détrônant ainsi Enter Sandman de
Metallica), rien que ce premier morceau nous montre la violence du virage de
Pantera, ce chant sortant des tripes pour nous montrer toute la rage que Phil ressent en lui, ces guitares encore plus graves qu’à l’accoutumée… et s'il n’y avait que ce morceau…
Les morceaux s’enchainent, tous différents, mais bien ancrés dans leur style, A New
Level avec son
Riff mémorable et son magnifique solo (ce morceau a même été repris en concert par… Madonna.)
Walk avec son riff d’anthologie, sa batterie ultra percutante et son solo magistral (et surtout impossible à réaliser),
Fucking Hostile nous envoyant vraiment tout en pleine gueule, d’où le titre assez en rapport avec les paroles et l’instrumental.
Même si
Pantera applique un
Power Metal remarquable sur cet album, ils n’ont toujours pas oublié ce Thrash dont ils descendent. Et malgré ces 2 styles, ce disque est l’un des plus homogène qu’il m’ai été donné d’entendre, mais n’enlève aucune saveur à ce bijou qu’offre nos Texans. Les textes sont à l’image de la musique, violente, et remplie de rage. La vengeance, la révolution, la persévérance et la violence sortent des tripes de Phil et l’émotion ressentie n’est que plus grande.
Tiens ? Une ballade, on se souvient que l’exercice avait été remarquablement réussi sur Cowboy From
Hell avec
Cemetery Gates. Et bien, le constat est qu’ils réussissent encore une fois le pari mais cette ballade est très violente. Attention, pas énergique, mais violente, les hurlements de rage de Phil et la guitare de Darrell expliquant cette violence parfaite.
Niveau instrumental, il n’y a rien à dire, on sent que Dimebag s’éclate derrière son instrument, et les soli incroyables tels que
Walk,
Fucking Hostile,
This Love ou encore
Mouth for War sont tout simplement resplendissants de technicité. Réussissant à placer une merveilleuse mélodie à travers ses shred qui rendent jaloux les pauvres mortels que nous sommes. Son frère mène quant à lui une batterie magistrale nous bombardant de rythmiques incroyables, rien qu’entendre l’arrivée de la batterie de
Walk me fait frissonner, le tout bien cadré par Rex Brown.
On continue avec des morceaux tout aussi violents les uns que les autres, pour terminer avec une autre ballade,
Hollow. Celle-là par contre, elle est calme, on s’éloigne du reste, elle offre un contraste avec les 10 précédents morceaux par cette ambiance plus calme, moins rageuse. Bon évidemment je ne parlais que de la première partie… le reste est beaucoup plus énergique. Elle me donne l’idée que le groupe voulait laisser croire qu’ils allaient se calmer après cet album, dût au calme du début de la ballade, mais commence ensuite à se déchainer sur la fin, comme pour montrer que
Pantera n’en a pas fini et reviendra avec un album encore plus dur,
Far Beyond Driven…
Après toute son écoute, on se rend compte de la magnificence de l'œuvre et de la rage qu'anime ce groupe, contrastant avec la vague grunge, Death et Black
Metal et qui ne sera égalé par aucun groupe de
Power Metal. Mais
Pantera, avec 2 albums sublimes, n'en a pas fini pour autant et s'apprête à nous pondre un opus encore plus aboutit,
Far Beyond Driven. Réécouter Dimebag Darrell et tous ces fêtards réunis me rend triste connaissant la (désastreuse) fin de l’histoire de
Pantera…
juste, car il ya un album qui a posé les bases de CFH et qui contient de véritables pépites(et que dire des versions live, anselmo was the man), j 'ai écrit un avis sur POWER METAL et j'aimerais bien que vous donneriez un avis sur cet album méconnu mais complémentaire a CFH même si sa production est un peu faiblarde
donc les gens ne cliquent pas dessus
Avec sa violence et son ambiance picole-baston, « Vulgar display of power » est souvent considéré par les fans les plus durs comme le meilleur disque de Pantera.
L’album se démarque ainsi complètement des « Cowboys from hell » et délivre un nouveau style appelé power metal, à savoir une musique au frontières du thrash tout en étant plus compacte, plus lourde et plus violente.
Le chant aigu d'Anselmo a ainsi complètement disparu, la frappe monolithique de Vinnie Paul écrase tout l’espace, et les solo de Dimedag sont plus réduits afin de créer un impact supérieur.
Je n’ai pas trop adhéré à ce style trop brutal, étriqué et monodimensionnel pour moi, étant de surcroit rapidement usé par les beuglement d’Anselmo.
Ainsi ce vulgaire étalage de puissance plaira sans doute aux fans de musique vraiment dure, mais restera au delà de ce que mes oreilles plus délicates peuvent encaisser.
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