Cemetery Sickness

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Nom du groupe Desecration (UK)
Nom de l'album Cemetery Sickness
Type Album
Date de parution 24 Juin 2014
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album17

Tracklist

1. Cemetery Sickness
2. Coffin Smasher
3. I, Cadaver
4. Recipes of Horror
5. Rotten Brain Extraction
6. Cunt Full of Maggots
7. Cabletie Castrator
8. Mortuary Debauchery
9. Tactile Necrophile
10. Cut Up and Fed to the Dog
11. Grave Secrets

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Desecration (UK)


Chronique @ growler

28 Août 2014

« Cemetary sickness » est le meilleur effort du trio à ce jour.

Revenu d’entre les morts avec « Forensix » en 2008 et après une série de publication toutes plus quelconques les unes que les autres, le trio gallois procède à une nouvelle exhumation avec la sortie de « Cemetary sickness », toujours chez Metal Age Productions, reprenant les tripes, là où ils les avaient laissé, 6 ans auparavant (permettez-moi d’émettre des doutes sur le respect de la chaîne du froid…). Composé au deux tiers de membres de Extreme Noise Terror, inutile de vous dire que Desecration ne fait pas dans la dentelle.

Après un rapide coup de vent, les hostilités débutent avec le morceau éponyme par un déchaînement frénétique de riffs simples et efficaces et, le moins qu’on puisse dire, c’est que Desecration n’est pas là pour enfiler des perles. Toutes les compositions sont du même caveau et puent la tripaille en décomposition à plein nez, la formation éviscère à tour de bras, sans coup férir.

La marque de fabrique du trio « boucher », c’est l’alternance rythmique entre « death-metal » brutal rapide et, « death/thrash » plus lourd, l’alternance est également de mise au niveau des vocaux qui passent du « growl » le plus caverneux, au chant écorché vif plus criard, donnant à l’ensemble, un aspect encore plus dérangeant.

Même si le groupe fonce dans le tas de bidoche, tête baissée, il sait aussi ralentir la cadence (« Cemetary sickness », « Cunt full of maggots » ou « Cabletie castrator »), mettant en exergue les accélérations fulgurantes des morceaux comme sur « Cemetary sickness », « Recipes of horror » ou encore « I, Cadaver ». La véritable force de Desecration est de pratiquer un « death-metal old school » simple et efficace, ici, point d’astiquage de manche ou de démonstration technique, ils vont droit au but et frappent là où ça fait très mal.

Difficile de sortir un morceau plus qu’un autre, on peut juste souligner le début très « obituaresque » de « Recipes of horror », l’efficace « Mortuary debauchery » et le très bon, sans doute le meilleur de l’album, « Grave secrets », qui clôt cette pièce du boucher avec brio. La production assez crue de l’ensemble, renforce le côté « cradingue » de la chose, aidée en cela par des musiciens au taquet, avec une mention spéciale à décerner à Mic Hourihan, batteur complètement déchaîné, distribuant mandales et uppercut à foison. Un petit mot sur l’artwork, bien qu’étant plus sombre que le précédent opus (au niveau des couleurs), perdure dans le même thème, à savoir, le dépeçage. Tout ceci collant parfaitement aux paroles de la galette puisque nos trois bouchers s’avèrent être de véritables poètes…à leur manière, pour preuve, « Chatte pleine de vers », « Débauche à la morgue » ou « Extraction d’un cerveau pourri » sont quelques douceurs enfermées sur « Cemetary sickness ».

Bien que l’album s’avère très efficace, il faut bien reconnaître qu’il ne révolutionnera pas le genre mais est-ce bien cela qu’on lui demande. Aussi, la recette et l’agencement des titres est quasiment similaire, ce qui, au fil des écoutes, laisse poindre la lassitude et l’ennui.

Continuant sur la route tracée par « Forensix », Desecration accouche d’un rejeton qui représente sans doute le point d’ancrage de leur longue carrière, « Cemetary sickness » est le meilleur effort du trio à ce jour. L’opus est direct, concis, sans fioritures, efficace, même s’il est totalement dénué d’originalité. A conseiller plus que fortement aux amateurs de « death » à l’ancienne mais aussi aux férus de boucherie-charcuterie faisandée.

1 Commentaire

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BEERGRINDER - 23 Mai 2015: Très bon disque, très sauvage et sans temps morts, toutefois je garde une petite préférence pour le riffing infernal de Forensix.
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