Il y avait très longtemps que je n’avais pas entendu un album aussi bon !
Plusieurs années.
Secrets of the
Moon (encore une abréviation en SOM lol) joue un black metal très aérien, très original – entre le death et le black pour être précis… et c’est ça qui est très fort : allier si bien la technique de chaque influence, et le fondre dans cet album dans un subtile CD divisé en trois actes (
Prophecy –
Destiny –
Extinction).
Le style que ça donne est assez novateur, sans être du même acabit qu’
Aborym ou « Grand Declaration of
War »,
Secrets of the
Moon tente une nouvelle approche du black metal (car cela reste tout de même du black) qui se démarque des mouvements habituels. Le plus proche, je dirais que c’est le black mélodique, mais ce n’est pas réellement ça.
Les morceaux sont assez longs en général (minimum 2 minutes 32 pour «
Dust », maximum 12 minutes 21 pour «
Carved in Stigmata Wounds »). Ils mélangent de bonnes guitares au son limite death par moments, black « à la
Dissection » généralement. Certains passages aux claviers atmosphériques rappellent
Dawn (mais n’imitent pas). La construction des titres est intelligente… n’ayons pas peur de parler de génie : moult influences sont mixées (de la musique extrême à d’autres sources), pour donner des titres énergiques qui respirent plus l’espoir que la perdition, plus la vie que la mort.
Alors vous me direz qu’au vu de cette description, ça ne ressemble pas trop à du black… Certes, mais c’en est tout de même (malgré la forte inspiration death). Les paroles, entre cosmique et guerrier demeurent assez ésotériques. Le chant colle assez à l’ambiance générale, car il est assez particulier : black, assez écorché par moment, très crié à d’autres, il s’emble s’adapter parfaitement aux sujets abordés.
Le jeu des guitares et de la basse est très proche de celui que l’on trouve dans
Dissection, « Storm of the Light’s
Bane », à la seule différence qu’il n’est pas aussi macabre. Parfois soutenu par des claviers éthérés, cela donne une subtilité et une dimension très nettement supérieure à l’ambiance assez fantastique de cet album.
Une nouvelle fois, je dois faire une mention spéciale pour le batteur : c’est un vrai génie ! Il est né avec une batterie assemblée ou sinon, il a un don ! Il ne joue pas à la manière habituelle du black, et c’est aussi en cela que l’album sonne death : son jeu n’est absolument pas linéaire. Très technique même, au point que l’on a le droit d’entendre un magnifique solo un peu court sur «
Carved in Stigmata Wounds » qui montre très bien la valeur de ce gars ! Il est aussi bien capable de blaster que de faire du mid tempo et des roulement très techniques en pleine accélération… en plus, le son le met bien en valeur.
L’édition que je possède est un double CD digipack avec un CD bonus de reprises assez bien réalisées, mais pour être sincère, je ne me suis concentré que sur l’album en lui même, donc je ne saurai dire ce que vaut réellement le mini.
Bon, je ne vois plus rien d’autre à dire sinon que je pense avoir trouvé ici mon album de l’année 2004, et peut être même plus ! On ne s’en lasse pas !
Sublime !!!
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