Blutsabbath

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15/20
Nom du groupe Belphegor (AUT)
Nom de l'album Blutsabbath
Type Album
Date de parution Septembre 1997
Style MusicalBlack Death
Membres possèdant cet album131

Tracklist

Re-Issue in 2001 by Mercenary Musik with 2 bonustracks.
1.
 Abschwörung
 03:40
2.
 Blackest Ecstasy
 04:06
3.
 Purity Through Fire
 03:07
4.
 Behind the Black Moon
 03:03
5.
 Blutsabbath
 05:57
6.
 No Resurrection
 03:47
7.
 The Requiem of Hell
 04:14
8.
 Untergang der Gekreuzigten
 03:03
9.
 Path of Sin
 04:56

Bonus
10.
 Purity Through Fire (Live)
 
11.
 Swarm of Rats (Demo Version)
 

Durée totale : 35:53

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Belphegor (AUT)


Chronique @ BEERGRINDER

06 Octobre 2010
Après The Last Supper et son mélange Black / Death, réussissant le tour de force de mélanger les influences Darkthrone et Cannibal Corpse ( sans toutefois casser la baraque), Belphegor récidive 2 ans plus tard avec Blutsabbath (1997), toujours par l’intermédiaire de Last Episode. Le premier méfait des autrichiens avait déchaîné les foudres de la critique et de la censure grâce à leur géniale pochette représentant un bébé découpé sur un plateau comme un gigot. Blutsabbath fait dans le plus traditionnel avec une cover noire et blanche : total satan worship avec ce qui semble être une vierge ensanglantée offrant son corps au démon au coin d’un bois…

La musique confirme ce que l’on devine au travers de l’artwork : le côté Black Metal de Belphegor a pris une part plus conséquente. Les plans Death n’ont pourtant pas été abandonnés loin de là, en témoigne le violent The Requiem of Hell avec des guitares grasses et pesantes, seulement l’esprit du skeud est plus Evil, plus agressif. En plus de la guitare, Helmuth a ici pris le micro à la place de Maxx, il faut dire que son travail criard et guttural surpasse d’assez loin celui de son prédécesseur, véhiculant une aura démoniaque tout au long de l’opus.
The Last Supper, malgré un style assez personnel et des compos tenant la route, manquait un peu de densité avec des riffs Black succèdant parfois aux riffs Death sans plus de liant que ça, mais ici l’osmose est parfaite. Belphegor joue un Black / Death dévastateur, et plus tantôt du Black, tantôt du Death. Abschwörung impose d’entrée les rythmiques débridées de Sigurd / Helmuth, ses soli un peu fou façon Deicide et les vociférations redoutables du fameux leader autrichien.
Blackest Ecstasy est un véritable hymne infernal du disque avec des linéaires Black Metal poignants, alliés à des rythmiques toujours bétons et un chant alternant remarquablement entre scream et growl. Mais c’est sûrement Untergang Der Gekreuzigten qui symbolise le mieux le style Belphegor : riffs Black / Death intenses, jeu de batterie sans fioritures, breaks abruptes et vociférations blasphématoires, voici la recette des dépravés autrichiens.

Belphegor distille à loisir son dégoût de la chrétienté, et à l’image de son maître Satan infligeant les pires supplices à cette pitoyable humanité, la musique et les paroles des autrichiens tortureront à volonté les chastes et prudes oreilles des chrétiens. On est encore loin ici de la vitesse de Lucifer Incestus, mais le morceau éponyme n’en est pas moins violent et extrêmement evil, restituant ainsi au mieux l’atmosphère de ce fameux sabbat sanglant. Avec son tabassage intensif, ses harmoniques sifflés très Death Metal et un final à la mélodie sombre, c’est l’un des meilleurs morceaux du disque. No Resurrection possède aussi ce petit plus suprême qui fait la différence avec ces constructions simples de riffs Black superposés à la tierce qui hypnotisent immanquablement.

Blutsabbath est une ode satanique très réussie qui prouve pour ceux qui en doutaient, que le Black Metal seul n’a pas l’apanage de la vénération du malin et des atmosphères noires et sordides. Belphegor a trouvé sa voie, mêlant désormais les deux styles extrêmes en symbiose, tout juste manque t’il un peu de bestialité supplémentaire et un peu plus de brutalité pour vraiment tout dézinguer, patience cela viendra promptement...

Fuck you whore ! We burn in blasphemy !

BG

5 Commentaires

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valentheris - 06 Octobre 2010: Un album que je n'ai pas la chance de posséder, faute d'un manque d'intérêt dû au fait que The Last Supper ne m'ait pas convaincu outre mesure à explorer la période pré-Necrodaemon Terrorsathan et aussi faute de le trouver à un prix raisonnable (ceci dit compte tenu du point précédent je n'ai pas chercher outre mesure...).

Ta chronique me pousse néanmoins à tenter l'expérience, si comme tu semble le dire, leur style s'affirme plus ici et s'avère plus travaillé dans la forme.

Merci pour ton écrit, j'essaierais de m'y pencher dans les temps à venir. Belphegor étant un groupe que j'apprécie beaucoup il serait stupide de ma part de fermer les yeux sur ce second opus plus longtemps.

Val'
 
ROLLIX666 - 07 Octobre 2010: un album devenu collector du a une edition en quantite minime une vrai perle de metal extreme comme seul BELPHEGOR en est capable EXCELLENT
_Nathas_ - 07 Octobre 2010: Miam. Je vais tâcher de le trouver!

Merci à toi, pour cette chronique!
BEERGRINDER - 07 Octobre 2010: Blutsabbath se dégote facilement grâce à la réédition de Twilight Vertrieb en double CD : Thae Last Supper / Blutsabbath.
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Commentaire @ Frankie_Snow

21 Novembre 2008
Nom de dieu ! Voilà la première chose qui m'est venue à l’esprit à l’écoute de ce monstrueux album !!!

Deuxième galette des Autrichiens de Belphegor et déjà une grande baffe que ces grands malades nous mettent en pleine figure. De la puissance, de la rage mais aussi de la construction, de la technicité et une volonté de tout balayer sur leur passage, cet album vaut le coup d’œil, … heu pardon … le coup d’oreille.

Dès le premier riff de guitare on comprend vite où le groupe veut nous emmener… directement dans un Black Metal furieux et dur ; Abschworung ouvre par un ton presque mélodique mais tout en restant dans cet esprit Black Metal, c'est-à-dire RAW et crue, une chanson qui va donner le tempo général de l’album car au cour des 30 et quelques minutes de ce CD, il n’y aura pas une seconde de répit : Riffs déchirants, solo gargantuesques, blasts sans fin et vocaux sortant d’outre-tombe.
Tout ceci réunis nous donne un Black Death ne manquant pas d’inventivité et qui marque déjà deux titres qui sont aujourd’hui des classiques dans le répertoire du groupe, je pense bien sur a « Purity Through Fire » et « No Ressurection » avec son refrain massacreur qui restera en tête longtemps :

No resurrection
Massacrate the lord of the weak
Buried blessings
Destroy the remains of Christ

Paroles très provocantes que je ne me permettrai pas de traduire sous peine d’avoir quelques problèmes. …

En bref, si vous recherchez quelque chose pour headbanger à mort et découvrir quel est la réele définition du mot « Destruction » vous savez ou aller !!!

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Commentaire @ Kuroikarasu

13 Fevrier 2009
Arrghhhh, ça fait mal, très mal !! Voici un album qui mélange allègrement le death et le black furieux dans un tourbillon de violence et de haine inouï. A quoi pourrait-on comparer cette musique ?? En fait, je ne sais pas trop... peut-être un mélange de Deicide et d’un autre groupe true black comme Darkthrone... Enfin, c’est un peu ça et en même temps, ça ne l’est pas. Belphegor fait dans l’original et il le fait rudement bien. Les guitares sont vraiment dévastatrices, la basse est peu audible, la « pauvre » batterie est martelée très très vite et les vocaux alternent les hurlements black et, à l’occasion, les « grunts » death. La production est relativement bonne (exceptée pour la basse) et l’ambiance qui se dégage de ces compos est vraiment très glauque. L’alternance entre des passages rapides et des passages plus lents, plus atmosphériques, renforce le côté martial et froid de l’ensemble. Peu de groupes arrivent à mêler de cette manière si intelligente des influences death et black (on pensera aussi à Arkhon Infaustus, passé maître en la matière) et une chose est sûre, Belphegor relève le défi haut la main. Une valeur sûre qui nous vient d’Autriche et qui assène à coup de riffs dans tous les sens une musique mature et belliqueuse. Du tout bon !!
Cet album explose tout sur son passage et il serait bien dommage de vous en priver... A avoir dans sa collec’. Toutes les compos sont différentes et bien troussées, aucun point faible en ouïe... Vive l’Autriche !!! (il n’y a pas que Summoning, sacrebleu !).

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