Rares sont les personnes qui peuvent prétendre rouler leur bosse depuis plus de 37 ans dans le monde du
Hard Rock en restant toujours au devant de la scène. Ozzy, lui, le peut. Ceux qui pensaient que « You can't kill rock'n roll, it's here to stay, I'm born to rock'n roll, I'm here to stay » n'étaient que des paroles en l'air, doivent finalement se dire aujourd'hui qu'il avait vu juste l'animal, et, si j'en crois le second titre du dernier album (
I Don't Wanna Stop ), ce n'est pas près de finir...
Parlons donc de ce nouvel album que j'attendais avec impatience car 6 longues années se sont déjà écoulées depuis le véritable dernier opus du madman («
Down to Earth »), qui m'avait franchement laissé sur ma faim.
Premier bon point : la pochette assure bien ;o)
Second bon point : le line up actuel parait être un bon cru : on ne présente plus Zakky, ni Mike qui sont maintenant des fidèles du prince des ténèbres depuis bon nombre d'années ; Rob « Blasko », infidèle à
Rob Zombie (qui, au passage, assure bien dans son rôle de réalisateur) vient s'approprier le rôle de bassiste.
Et la musique dans tous ça ? Le titre d'ouverture annonce la couleur : ils ne sont pas là pour rigoler !
L'album reste dans son ensemble très homogène est propose majoritairement des compositions heavy, aux gros riffs puissants et efficaces dont
Zakk Wylde a le secret. La basse est très présente dans la quasi-totalité des titres et Ozzy, très en voix, se fait plaisir et assure pleinement son rôle de hurleur.
Les compositions de «
Black Rain » se situent dans la lignée de «
Down to Earth », mais semblent être de meilleure qualité. Plusieurs titres se démarquent rapidement (
Black Rain,
The Almighty Dollar, l'excellent Trap Door), d'autres, un niveau en dessous, restent très classiques (Here for You, Countdow Begun). On regrettera néanmoins l'absence des volées instrumentales présentes sur «
No More Tears », mettant en valeur le savoir-faire de Zakk, qui reste discret sur cet album, même au niveau de ses soli généralement assez classiques.
La production, quant à elle, est très moderne : le son est énorme et plusieurs titres jouent d'effets bluffants qui apportent une sonorité que l'on ne connaissait pas chez Ozzy.
Pour conclure, il est juste de dire que le résultat, même s’il n’est pas révolutionnaire, est de qualité. Nous ne sommes pas en présence du meilleur album du madman, mais d’un bon opus, agréable à l’écoute. Ozzy, en grande forme nous propose un chant très énergique qui fait plaisir à entendre et réussi son come-back. Que demandez de plus ? Ah si !! Serait-il possible de ne pas attendre 6 ans à nouveau pour le prochain s'il vous plait ?
Largement meilleur que Down To Earth, beaucoup mieux produit qu'Ozzmosis, cet album fait plus que tenir la route.
Je trouve l'album moyen pour ma part. Et plus les écoutes défilent, plus ce sentiment se renforce.
C'est surtout le chant que je trouve pas terrible. On est loin des premiers albums à ce niveau là. Sérieux, y'a un monde entre la perf vocale d'Ozzy sur "Ultimate Sin" (par exemple) et sur ce "Black Rain". Le poids des ans? De l'alcool? Des drogues? Les trois mon général!
Perso, je lâche l'affaire.
« Black rain » est un album tout à fait honorable d'Ozzy Osbourne qui a le mérite de remettre sur les rails une carrière solo bien calme artistiquement (et pas commercialement !) depuis 2001 !
Le ton est volontairement sombre, les riffs de Wylde très lourds, parfois un peu trop du reste mais la magie d'Ozzy est toujours présente pour insuffler de belles touches d’originalité et d'émotions.
Si on excepte le « facile » « I don't wanna stop », les morceaux les plus notables sont pour moi « Black rain » et « The alimighty dollar » sans oublier les ballades toujours de rigueur et bien amenées sur un album du Prince of Darkness.
Avec « Black rain » Ozzy s'essaye même à quelques sonorités un peu plus modernes, histoire de coller à son temps.
Peu importe si la sauce ne prend pas complètement, il n'a pas à rougir de ce dixième album de bonne facture !
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