Yesterwynde

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Nightwish
Nom de l'album Yesterwynde
Type Album
Date de parution 20 Septembre 2024
Labels Nuclear Blast
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album66

Tracklist

1.
 Yesterwynde
 02:43
2.
 An Ocean of Strange Islands
 09:26
3.
 The Antikythera Mechanism
 05:55
4.
 The Day Of...
 04:34
5.
 Perfume of the Timeless
 08:11
6.
 Sway
 04:23
7.
 The Children of 'Ata
 05:37
8.
 Something Whispered Follow Me
 06:39
9.
 Spider Silk
 06:26
10.
 Hiraeth
 06:14
11.
 The Weave
 04:53
12.
 Lanternlight
 06:06

Durée totale : 01:11:07



Orchestral versions included in the earbook
1.
 Yesterwynde (orchestral version)
 
2.
 An Ocean of Strange Islands (orchestral version)
 
3.
 The Antikythera Mechanism (orchestral version)
 
4.
 The Day Of... (orchestral version)
 
5.
 Perfume of the Timeless (orchestral version)
 
6.
 Sway (orchestral version)
 
7.
 The Children of 'Ata (orchestral version)
 
8.
 Something Whispered Follow Me (orchestral version)
 
9.
 Spider Silk (orchestral version)
 
10.
 Hiraeth (orchestral version)
 
11.
 The Weave (orchestral version)
 
12.
 Lanternlight (orchestral version)
 

Acheter cet album

 $10.64  13,98 €  15,89 €  £10.99  $18.26  17,99 €  18,99 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Nightwish


Chronique @ MetalSonic99

23 Septembre 2024

The best there is, the best there was ; and the best there ever will be – Bret "The Hitman" Hart

« Le meilleur qui soit, le meilleur qui ait existé et le meilleur qui existera jamais » !
Bien qu’elle soit à l’origine la citation la plus célèbre du catcheur de la WWE Bret Hart, cette phrase s’accommoderait également à quiconque voudrait trouver un moyen de définir rapidement ce qu’est Nightwish dans une encyclopédie Metal puisqu’il convient de préciser que, depuis sa création, ce légendaire pionnier du Metal Symphonique nous a toujours habitués au fait que chacune de ses sorties était un gage de réussite totale… Du moins jusqu’à la naissance de « Human. :II: Nature » en 2020 !

A l’évidence, bien que ce disque ne fut pas accueilli en grande pompe et qu’il prit un certain temps pour être digéré par une grande majorité des aficionados du combo finnois (et par moi-même), du fait de son mélange diversifié de Folk, de Pop, de théâtre Musical, de Rock alternatif, de musique du monde, de sentimentalité larmoyante et de pompe pesante en lieu et place du grand Metal opératique des débuts, le tout accentué de l’absence des talents vocaux de l’actuelle frontwoman Floor Jansen, il faut reconnaitre qu’il regorgeait tout de même de quelques pépites qui ne se découvraient que par plusieurs écoutes successives. Fort heureusement, avec « Yesterwynde », l’auditeur ne connaitra pas ce problème puisque ce nouveau-né contient toutes les qualités requises pour devenir un cador dans la discographie de Nightwish.

Indiscutablement, nous avons ici tous les éléments qui ont fait/font la signature du groupe du fait des arrangements orchestraux somptueux aux hymnes Pop-Metal percutants qui passent par des effluves d'atmosphères brumeuses se réunissant pour donner vie aux dernières idées folles de Tuomas Holopainen. Indéniablement, en dépit du fait que le bassiste/chanteur bien-aimé Marko Hietala ait tiré sa révérence en 2022, et malgré une Floor Jansen fermement établie comme ultime figure de proue accompagnée des derniers membres originaux restants (Tuomas Holopainen et Emppu Vuorinen), il reste regrettable de constater que la décision du groupe de s'éloigner des performances live pendant quelques années semble diaboliquement contraire à l’écoute de ce nouveau-né puisque celui-ci laissera certainement les fidèles sur leur faim.

Afin d’étayer ces écrits, votre modeste serviteur vous dira simplement que ce nouvel opus démarre directement en grande pompe avec une chanson titre qui débute par le son d'une bobine de film de projecteur de cinéma avant qu’un chœur éthéré et une construction progressive de couches instrumentales ne s’ensuivent avec l'ajout de la voix de Floor Jansen.
Il s’agit là d’une introduction courte mais puissante qui apporte des éléments de lumière et des touches d'obscurité en servant de véritable introduction à la piste "An Ocean of Strange Islands" ; une épopée de neuf minutes et demie qui pourrait être l'un des meilleurs morceaux d'ouverture du groupe depuis "The Poet and the Pendulum" qui se trouvait sur le disque « Dark Passion Play » qui vit le jour en 2007. A l’évidence, nul doute que ce titre épique peut à l’avenir devenir l’un des titres phares du groupe sur scène grâce à ses moments apaisants de touches de claviers, de tuyaux et de cordes, le tout couplé à un travail de guitare tonitruant accompagné de voix stratosphériques.

En outre, « Yesterwynde » couvre également beaucoup de terrain nouveau en revitalisant de nombreux éléments bien usés du passé, ce qui permet ainsi d’offrir un résultat des plus satisfaisants que le combo finnois ait réalisés depuis « Once » en 2004. Indéniablement, ce dixième opus pourrait être identifié à un melting-pot de tout ce que Nightwish a réalisé au cours de sa carrière, comme en témoigne "Something Whispered Follow Me", très évocatrice des premières années en présentant certaines des meilleures voix de Floor avec le groupe à ce jour, tandis que la sensuelle "Spider Silk" fait partie des pointures de cet opus grâce à son intro instrumentale très tranquille rappelant certaines parties du titre "The Greatest Show on Earth". Cette chanson contient par ailleurs un refrain absolument génial et comporte également quelques parties de clavier qui ramènent l’auditeur vers les trois premiers albums, et plus particulièrement « Angels Fall First » de 1997, surtout lorsque l’on entend les voix de Floor et de Troy se donner la réplique.

Par ailleurs, et tant qu’à évoquer nos deux vocalistes, il faut souligner qu’ils nous concoctent également par la suite un magnifique duo sur les deux morceaux plus acoustiques de cet opus ayant pour noms "Sway" et "Hiraeth". La première citée s’éloigne de la grandiloquence tranchante et percutante des chansons précédentes en adoptant une approche beaucoup plus douce qui reconnecte Nightwish avec la tendance Folk de la démo éponyme de 1996, tandis que la seconde s'appuie fortement sur la majesté mélancolique desdites mélodies Folk pendant que les guitares acoustiques scintillent dans une mer de réverbération et de regret. Dans cette catégorie de titres plus calmes, il ne faudrait pas omettre la piste de clôture, "Lanternlight" demeurant un chef-d’œuvre dynamique et fantastique en mettant en valeur la précision vocale de Jansen avec un accompagnement au piano et aux cordes qui a la particularité de se conclure par le son de la fameuse bobine de film éteignant le projecteur de cinéma qui a ouvert l'album.

Du reste, des morceaux comme "The Antikythera Mechanism" contient dès le début une ambiance vocale similaire à certaines parties de "Sahara" avec des parties Musicales stylistiquement similaires à "Planet Hell", où Floor échange des parties plus lourdes dans le refrain qui se mélangent parfaitement avec les moments plus doux de Troy dans les couplets. A l’inverse, l'avant-dernier morceau, intitulé "The Weave", et son côté dansant et ludique constitue une pause décalée avant que Floor ne lance l'une de ses notes les plus puissantes de l'album.
N’omettons pas d’évoquer "The Day of…" qui demeure également un modèle de simplicité au rythme moyen avec une voix merveilleuse de Jansen, malgré le fait que ce titre puisse paraitre beaucoup plus lourd que ce que la réputation parfois fleurie de ce groupe pourrait suggérer ; à l’instar de "Children of 'Ata" (célébrant l’histoire vraie de la survie en 1965 d’un groupe d’enfants tongiens ayant vécu paisiblement sur une île déserte pendant quinze mois grâce à leur entraide), qui reste très différent de tout ce que nous avons entendu auparavant de Nightwish. En effet, le chœur tongien et les sons des vagues qui créent son ouverture font de cette piste l’une des plus clivantes pour les auditeurs du fait de son rythme rapide et de ses touches de synthpop fortement ancrée dans les années quatre-vingts.
A contrario, le single "Perfume of the Timeless" se déroule à travers de grands arrangements qui se terminent avec Donockley interprétant le refrain final avec sa voix plus douce sur fond de voix de chœur, le tout couplé d'instruments rêveurs qui présente le récit dans un style tout aussi percutant.

En définitive, nous avons peut-être là le meilleur album de la trilogie décrite par Holopainen (que sont « Endless Forms Most Beautiful » « Human. :II: Nature » et « Yesterwynde »), et peut-être même l’une des meilleures sorties de Nightwish à ce jour ; bien que pour certains aficionados purs et durs, des chansons comme "The Antikythera Mechanism" et "Spider Silk" se seraient démarquées davantage si elles avaient bénéficié de la voix de Marko Hietala.
Néanmoins, ce nouveau-né propose une série de moments mémorables avec des refrains accrocheurs, des paroles pleines de sens et des motifs captivants qui vous resteront en mémoire ; et dans l'ensemble, il est indéniable de dire que ce disque est magnifiquement produit puisqu’il réussit à merveille à transmettre la grandeur et la narration qui sont la clef de l'art du groupe. Bref, en étant dense, cinématographique, accessible, exploratoire et magnifiquement construit par ceux que je considère comme les maîtres incontestés du Metal Symphonique, ce dixième méfait de nos Finlandais restera sans aucun doute dans les mémoires comme étant l’un des opus magnum de leur discographie. Assurément, bien qu’il ne puisse être comparé à un « Oceanborn », un « Once » ou un « Imaginaerum », il trouve tout de même sa place au milieu des « Dark Passion Play », « Wishmaster » ou « Century Child » ; et, ce faisant, il serait regrettable de ne pas le posséder !

17 Commentaires

24 J'aime

Partager

le2f - 11 Octobre 2024:

Je rejoins Lio13v, même si j'avais déjà décidé de ne plus les suivre après Human... j'ai quand même été curieux de la suite. Mais reste déçu au possible. Je m'ennuie profodément. la vidéo donnait un sens a Perfume of the timeless, mais sans images je n'y arrive pas. ET comment comparer ce... disque à Whismaster ?

Je préfère de beaucoup me rabattre sur l'album solo de floor, qui mérite d'avantage d'être mis en avant.

Pour moi, Tuomas devrait changer le nom de son groupe pour continuer dans la voie qu'il a choisi...

nonodvil - 23 Octobre 2024:

Complètement d'accord avec toi le2f.

Tuomas est en train de tuer le groupe petit à petit avec des compos bien trop longues et pompeuses.

Je m'ennuie en écoutant ce groupe que j'ai tant adoré.

DRIXMAN - 02 Novembre 2024:

Malgré quelques réminiscenses de leur power metal symphonique qui a fait le succès du groupe, Nightwish nous sort un troisième opus qui confirme l'évolution musicale de leur compositeur et leader tomas Holopainen depuis Endless forms most beautiful. L'album se veut avant tout un soft metal operatic, bande-son de films "fantasy" et plus symphonique que Metal. Soyons juste, c'est de la belle ouvrage,agréable à écouter mais le coté Metal est de plus en plus édulcoré, affadi et à partir du 8ème morceau assez soporifique. La voix de Troy et le coté ballade folk trop souvent introduit dans beaucouo de titres n'arrangent pas les choses et casse le tempo. ll est clair que le départ de Marco Hietala laisse un vide dans l'équilibre du combo. Reste la voix douce et puissante à la fois de Floor. Rien que pour elle, je reste fidèle à Nightwish. 

 
Child_Of_Flames - 13 Novembre 2024:

Contrairement à vous, moi qui suis le groupe depuis la sortie de Once, ça fait depuis l'arrivée de Floor Jansen que je décroche ; pourtant je l'adore dans tous ces autres projets ! Mais je la trouve largement sous-exploitée dans Nightwish. 

Et pourtant, j'ai été agréablement surpris par cette album ! Moins tordu et plus direct que les précédents. Je suis donc assez en accord avec la chronique.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire