Century Child

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17/20
Nom du groupe Nightwish
Nom de l'album Century Child
Type Album
Date de parution 24 Juin 2002
Enregistré à Finnvox Studios
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album1250

Tracklist

1.
 Bless the Child
 06:12
2.
 End of All Hope
 03:55
3.
 Dead to the World
 04:20
4.
 Ever Dream
 04:44
5.
 Slaying the Dreamer
 04:32
6.
 Forever Yours
 03:50
7.
 Ocean Soul
 04:15
8.
 Feel for You
 03:55
9.
 The Phantom of the Opera
 04:10
10.
 Beauty of the Beast
 10:22

Bonus
11.
 The Wayfarer
 03:23

Durée totale : 53:38

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Nightwish


Chronique @ Metzly

21 Juillet 2007
Une grande carrière ne se fait pas sans embuches ni petits ratages. Après le très grand Oceanborn et l'excellent Wishmaster, voilà le dernier nouveau-né de Tuomas Century Child qui malheureusement sera loin d'être l'album du siècle...
Ne vous méprenez pas, ce n'est pas non plus un désastre mais vu ce dont Nightwish est capable de nous pondre, on était en droit d'attendre beaucoup mieux.

C'est à cette époque que les tensions au sein du groupe commencent à naître: le discret Sami Vanska quitte ses acolytes, brisant ainsi la grande amitié qui le liait à Tuomas. Il parait que c'est aussi à cette période que les relations se détériorent entre Tarja et Tuomas, et comme tout le monde le sait, cela conduira à son éviction fin 2005. Seule bouffée d'air frais, l'arrivée de Marco Hietala à la basse qui reboostera considérablement le moral des troupes.

Musicalement Century Child perd de la vitesse par rapport à ses prédécesseurs, malgré quelques influences et riffs plus heavy qu'à l'accoutumée. Toutes les chansons ont a peu prés le même son, ce qui enlève beaucoup de relief et d'homogénéité à l'album. Le chant de Tarja se fait beaucoup moins classique perdant ainsi de sa puissance et de son lyrisme et cela reste bien dommage. Malgré une certaine émotion conservée, les morceaux restent désespérément mélancoliques voire dépressifs. Seul Slaying The Dreamer nous réveille à coups de bons gros riffs lourds, de montées en puissance, de quelques vocalises et surtout un bon passage bien heavy ou enfin on peut secouer un tantinet la tête.
Marco Hietala se révèle être un très bon vocaliste et donne plus d'ampleur au morceau à chacune de ses interventions. Sa présence toute récente au sein du groupe, son charisme et son expérience apportent une nouvelle dimension à l'image de Nightwish et dès lors il participera (vocalement) à de nombreux autres morceaux.
Au fur et à mesure que l'on écoute cet album, on découvre des chansons toutes plus dramatiques les unes que les autres, d'Ever Dream à Forever Yours en passant par Ocean Soul ou Feel For You, toutes parlent de la tristesse d'un amour perdu, de la perte d'espoir etc...
Alors bon, au bout d'un moment on aimerait bien que ça évolue un peu. On note clairement une flagrante perte de vitesse après Slaying The Dreamer où tous les morceaux ont un léger effet soporifique, avec des riffs extrêmement basiques, pas de grands soli, ni grandes envolées de chant... Sans doute que Tuomas souhaitait que le chant sonne plus intimiste, mais une telle perte de puissance, vu le potentiel de Tarja, cela reste vraiment décevant, voire même frustrant.

N'ayant pas encore des moyens colossaux à l'époque, le groupe s'offre malgré tout les services de l'orchestre philharmonique de Joensuu pour amplifier le côté symphonique de l'album. Or, malheureusement, l'orchestre reste encore bien trop en retrait et sa présence trop discrète ne rend pas vraiment l'effet escompté.
Seuls les deux derniers morceaux se détachent réellement du reste, The Phantom Of The Opera, reprise d'Adrew Lloyd Weber, célèbre compositeur de comédies Musicales, nous refait (ou simplement fait pour certains) découvrir ce grand morceau dans une version plus heavy, en s'adaptant au style actuel du groupe.
Et pour conclure l'album, heureusement en beauté, Tuomas refait le choix du long morceau épique de fin avec Beauty Of The Beast, tout comme Fantasmic cloturait Wishmaster.
C'est donc une compo ambitieuse de plus de 10 minutes, qui tout comme sa précédente, est divisée en trois parties et qui relève largement le niveau de l'album.
Très belle mélodie, bien structurée, puissance du refrain et dernière partie magistrale. On retrouve enfin du panache auquel le groupe nous avait habitué et qui malheureusement a manqué tout au long de l'album. A noter que sur la partie intitulée Chrystabel la voix masculine n'est autre que le petit Sam Hardwick (qui a grandi) qui narrait les quelques lignes de son poème sur Dead Boy's Poem. Il apparait également au début de l'album sur Bless the Child.
Petite note positive donc pour finir ce CD assez déprimant et décevant, Century Child n'est pas non plus une catastrophe finie mais il est évident que ce n'est pas non plus du grand Nightwish.

Alors, jamais deux sans trois? Et bien non pas toujours, après la perfection d'Oceanborn et l'excellentissime Wishmaster, Century Child n'ira pas au panthéon des grands albums. Tensions naissantes dans le groupe? Manque d'inspiration? On ne peut pas dire qu'il ait vraiment marqué les esprits...

2 Commentaires

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Kuza - 12 Janvier 2010: Decevant. Une seule chanson sort du lot, à mon goût, il s'agit dela dernière : Beauty of the Beast.

L'album s'écoute, mais lasse assez rapidement, à mon gôut, et ne montre pas assez d'originalité, que ce soit dans le concept, dans la réalisation, dans les sonorités, ou dans les paroles.

Nightwish decevant sur cet album. Magnifique pochette, ceci dit

10/20
metalhalo - 06 Fevrier 2010: Franchement je vous trouve un peu sec concernant cet album. Ok, ce n'est pas non plus Oceanborn mais on voit bien le talent du groupe s'exprimer une fois de plus au long de cette galette. pour moi ce sera 15/20
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Commentaire @ Supreme

13 Avril 2005
Après les excellents « Wishmaster » et « Over the Hills and Far Away », Nightwish revient avec un tout nouvel album: « Century Child ». Le premier, après le changement de line-up du groupe (le bassiste Sami Vänskä est remplacé par le célèbre bassiste Marco Hietela (Sinergy)). Y a-t-il eu du changement ?
En effet OUI, il y a eu un gros changement. Le groupe est plus axé sur le gothic tout en gardant un côté heavy. La première chose à noter est la basse qui est beaucoup plus présente (presque inaudible sur les anciens albums) certainement dû au changement de Musicien. Le bassiste démontre aussi ses talents au niveau du chant sur « Dead To The World » ou encore « Slaying The Dreamer ». Son timbre est nettement différent de celui de Tarja mais le duo colle assez bien. Le rythme général a été revu à la baisse mais ce qui frappe le plus, ce sont les mélodies très variées. Le son a plus tendance à aller vers les graves par opposition aux précédents albums. Tout ce changement n’est pas forcement mauvais, ça apporte de la fraîcheur au groupe. Il est même bien réussi.
Le premier titre le montre parfaitement. Il commence par la voix céleste de Tarja puis vient crescendo le groupe avec un gros son.
Sur cet album, on retrouve aussi le morceau le plus violent du groupe : « Slaying The Dreamer ». Mélodie au son très grave avec beaucoup de basse.
Les ballades ont toujours leur place. Elles n’arrivent pas au niveau de celles de « Oceanborn » mais elles sont beaucoup plus poétiques que les précédentes ballades du groupe.
Suit une reprise: « The Phamtom Of The Opera ». Ceux, aimant la version originale, trouveront cette reprise excellente, les autres trouveront ce morceau bien aussi.
Un long titre (plus de dix minutes) clôture l’album. Je le trouve magnifique du début à la fin. Il change trois fois de mélodie. Vous pouvez aimer une partie et ne pas en aimer une autre (personnellement j’aime les trois).
Difficile de retranscrire ce que l’on ressent en écoutant cet album sur papier. Certains sont déçus car ils devaient sûrement s’attendre à ce que cet album soit du même genre que les précédents, même si ce n’est pas un changement radical. D’autres (dont je fais partie) seront agréablement surpris de ce changement. A vous de vous faire votre propre opinion…

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Commentaire @ leclavierlugubre

03 Avril 2009
"Petit" avis sur ce disque.

Premier album parvenu à mes oreilles de ce groupe finlandais si cher à mon coeur, je vais m'efforcer d'être le plus objectif possible.

Century Child: sans l'ombre d'un doute l'un des albums les plus marquants de la discographie de ce groupe.
Après un:
- Angels Fall First, très naïf et trahissant des influences textuelles très " clichés" : "Elvenpath", avec un morceau éponyme émouvant.
- Oceanborn : beaucoup, mais alors beaucoup, typé power typique finlandais ( comment ne pas penser à Stratovarius sur "Gethsemane" et "Stargazers"), avec des morceaux de génie comme "Pharaoh sails to Orion" et "Passion of the Opera".
- Wishmaster: album phare parmi les albums phares du heavy mélodique avec les hymnes intemporels (il y en a beaucoup): "She is my sin", "The Kinslayer" ou encore le morceau "Wishmaster", morceau épique étalon du power sympho.
- Un "apéritif" basé sur une reprise par ailleurs transcendée : Over the Hills and Far Away.

... Un album plus sombre - mais alors plus sombre -,plus typiquement gothique - l'ambiance de Bless the Child, la reprise d'un titre de Lacrimosa : Phantom of the Opera -.
Des morceaux puissants, rendus plus bourrins par l'ajout de la voix de Marco Hietala (ex-Tarot, Sinergy), d'une Tarja chantant plus bas et un son de guitare accordée plus grave ( "Dead to the world", le speed "End of All Hope"), alternant avec des morceaux très goth avec l'hymne ultime et très très émotionnel "Ever Dream" ou encore le touchant "Ocean soul" suite de "Dead Boy's Poem" sur Wishmaster et le très dispensable ("Tuomas tu voulais remplir ras la gueule la galette?!) "Feel for you".

Century Child est ce qu'on peut appeler un album "charnière": il synthétise ce que le groupe a fait, en y ajoutant une coloration plus noire et il augure la suite : Après une écoute attentive on remarque qu'"Ever Dream" a la même structure que "Nemo" ; des sonorités indiennes nord-américaines sur "Forever Yours" augurant le "Creek's Mary's blood" sur Once.
Après, on reconnait la patte Nightwish : texte à deux champs lexicaux " angel" et "child", vraiment le talon d'achille du groupe, la ballade à faire chialer, les duels virtuoses guitare/claviers : le titre bonus "The Waylander", "dead to the world" et "End of All Hope", et ce sens de la mélodie épique et émotionnelle à la fois dynamique et planante.

Un grand album, à plus d'un titre marquant, amorçant le début de la fin en ce qui cOncerne Tarja (elle prit un break après l'enregistrement de l'album).

18/20.

Le Clavier Lugubre.

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