Vital Deprivation

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16/20
Nom du groupe Signs Of The Swarm
Nom de l'album Vital Deprivation
Type Album
Date de parution 11 Octobre 2019
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album15

Tracklist

1.
 Vital Deprivation
 00:46
2.
 Tempting Death
 03:09
3.
 Celestial Ascendance
 03:52
4.
 Malformed Dissonance
 02:35
5.
 Lost Within Reflection
 04:51
6.
 The Blood
 04:25
7.
 Crown of Nails
 03:24
8.
 Undying Fidelity
 03:16
9.
 Inevitable Affliction
 03:04
10.
 Malevolent Enslavement
 03:44
11.
 Martyr Unto Dusk
 03:35

Durée totale : 36:41

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Signs Of The Swarm


Chronique @ Groaw

12 Janvier 2020

Répugnant et cruel, Vital Deprivation affiche le nouveau visage du quintuor américain

« Les grands esprits sont capables de grandes cruautés, tandis que les petits n’en font que de petites »

Devenir imposant pour gravir les sommets et passer parmi les principaux protagonistes d’une pièce de théâtre torturante, sinistre et éprouvante, en voilà une magnifique intention de la part de Signs Of The Swarm. Si ce dessein a été en partie réalisé grâce à un second album d’une belle envergure qui aura vu certains de ses morceaux prendre un grand prestige dans la scène du Deathcore (Cesspool Of Ignorance, Nightcrawler’s), certaines irrégularités auront empêché les américains de devenir un référent de son art.

Néanmoins, le groupe peut compter sur une légère métamorphose avec le départ de son principal chef d’orchestre, le vocaliste CJ McCreery pour Lorna Shore et de l’arrivée d’un espoir du Deathcore, le musicien Dave Simonich, déjà repéré dans sa seconde formation Improvidence. La formation peut donc compter sur un second souffle bienvenu et d’un homme de talent pour construire une histoire. Et cette narration passe par la sortie du troisième album de notre quintuor : Vital Deprivation.

Nos artistes n’attendront pas bien longtemps avant de nous plonger dans leur animalité familière : à peine la nouvelle galette commencée que nous sommes déjà bombardés d’un tapping intense et d’un vocal absolument dégoûtant avec l’intro éponyme. Les premiers effets du changement de chanteur se font déjà sentir : si CJ McCreery proposait déjà un chant orienté slam death gras et profond, celui de Dave Simonich se montre encore plus oppressant et terrifiant.

Quelques modifications sont également notables : si le groupe a gardé son empreinte slam, nos américains ont réussi à incorporer différents éléments qui permettent une légère novation, à l’instar par exemple de ces chœurs d’église dans Tempting Death, de la sonorité des percussions de manière générale ou encore d’une certaine euphonie globale. Bien entendu, même si innovations il y a, notre quintuor garde son aspect principal d’un deathcore lent, nauséabond et ravageur.

Si dans la catégorie dévastatrice, certains morceaux se montrent convaincants et restent dans la lignée du précédent opus (Temping Death, Crown Of Nails), d’autres titres affichent un travail d’amateurs. Malevolent Enslavement semble être le parfait exemple d’un titre certes sanguinaire et sans répit mais complètement inaudible du fait que les percussions sont beaucoup trop mises en avant et qu’il est par conséquent difficile d’entendre le travail vocal et les cordes. Un mixage en d’autres termes incompréhensible et brouillon.

Fort heureusement, nous pouvons compter sur cette nouvelle toile sur des compositions propres et plutôt surprenantes. Undying Fidelity est sans aucun doute l’esquisse la plus aboutie et la plus enchanteresse de l’opus. Même s’il ne s’agit que d’un morceau instrumental, le fait qu’il s’éloigne des travaux de base du groupe et qu’il perde même son empreinte core pour ne laisser que la partie death le rend particulièrement intéressant. De plus, le titre propose également quelques similarités avec Meshuggah ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Dans une optique d’équilibre entre brutalité et quiétude, Martyr Unto Dusk marque de nombreux points, en témoigne son intro acoustique avant de basculer dans une musique un peu plus féroce. Même le travail semble être au sommet de son art, sans aucun doute car il semble un peu plus aisé de déchiffrer les paroles. Même en oubliant les précédents arguments, l’ambiance dégagée par le morceau est plus lumineuse et épurée qu’à l’accoutumé, le différenciant et le rendant captivant.

Répugnant et cruel, Vital Deprivation affiche le nouveau visage du quintuor américain. Si dans certains airs, il garde les mêmes défauts que ses prédécesseurs avec des mixages parfois douteux et des compositions un peu fourre-tout, ce troisième album offre une envie de se démarquer. Il ne semble pas manquer grand-chose à Signs Of The Swarm pour y parvenir mais cela ne sera pas encore pour tout de suite.


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