Vermin

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16/20
Nom du groupe Old Man's Child
Nom de l'album Vermin
Type Album
Date de parution 17 Octobre 2005
Labels Century Media
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album191

Tracklist

1.
 Enslaved and Condemned
 04:15
2.
 The Plague of Sorrow
 04:10
3.
 War of Fidelity
 04:19
4.
 In Torment's Orbit
 05:03
5.
 Lord of Command (Bringer of Hate)
 04:51
6.
 The Flames of Deceit
 04:39
7.
 Black Marvels of Death
 04:22
8.
 Twilight Damnation
 04:42
9.
 ...As Evil Descends
 01:11
10.
 Born of the Flickering (Re-Recorded Version) (Japanese Release)
 04:46

Durée totale : 42:18

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Old Man's Child


Chronique @ Fabien

03 Décembre 2008
Profitant du break que s’impose Dimmu Borgir après de longues tournées, Silenoz & Shagrath s’investissent dans le réenregistrement du précieux Stormblåst de Dimmu Borgir (à tort ou à raison ?), tandis que Galder profite du temps imparti pour donner naissance à Vermin, sixième méfait de son âme damnée Old Man's Child. Ayant tout composé de A à Z, le leader rejoint seul les studios Fredman, mettant ainsi en boite l’intégralité des guitares, la basse et le chant. S’entourant à chaque fois d'un batteur prestigieux, le multi-instrumentiste décroche cette fois l’aide de l’impitoyable Reno Kiilerich (ex-Panzerchrist), qui livre des parties de batterie très professionnelles.

Bénéficiant du même studio que son excellent prédécesseur In Defiance of Existence, Vermin suit ainsi une direction relativement similaire, dégageant toutefois une atmosphère légèrement plus sombre, grâce à un accordage plus bas que d’habitude, tout en possédant paradoxalement un son un brin plus clair. Au fil des albums, Galder affiche cette aisance déconcertante dans l’art de l’écriture et de l’interprétation de ses morceaux ; le leader explore ainsi les facettes black et thrash avec une facilité étonnante, possédant ce sens inné de la mélodie simple & efficace, et ce côté symphonique poignant & profond.

Vermin parvient ainsi toujours à charmer l’auditeur, depuis l’équilibre d’Enslaved and Condemned, les ambiances lourdes de Plague of Sorrow, les parties profondes et entrainantes de l’excellent Flames of Deceit, le parfum Mayhem (période Blasphemer) de War of Fidelity, jusqu’aux colorations thrash délicieuses de Torment’s Orbit, sur lequel Galder invite Eric Peterson (Testament), le temps d'un solo délectable.

Toutefois, au-delà de ses qualités indéniables, Vermin ne surprend pas, reprenant fidèlement les codes utilisés sur ses prédécesseurs Revelation 666 et In Defiance of Existence, sans néanmoins les transcender. L’album manque en effet de ce brin d'originalité et de folie, capable dans ces moments là, d’emmener Old Man's Child dans les plus hautes strates.

Impeccablement illustré par Seth (Septicflesh), Vermin est un album d’une qualité toujours aussi notable, démontrant une fois encore le talent de son leader, recrue de choix au sein de Dimmu Borgir. Sans pression, mais également sans ambition particulière, Galder signe ainsi de nouvelles compositions parfaitement calibrées, certes un brin trop lisses et prévisibles, ne manquant dès lors que d’un line-up à part entière, pour permettre à son groupe Old Man's Child de dépasser enfin le simple stade de groupe studio.

Fabien.

4 Commentaires

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BEERGRINDER - 04 Décembre 2008: "Galder signe ainsi de nouvelles compositions parfaitement calibrées, certes un brin trop lisses et prévisibles"

C'est aussi mon ressentie, un album un cran en dessous de ses deux fabuleux prédécesseurs, des compositions honorables mais pas au delà.

Peut-être comme tu le soulignes Galder aurait-il besoin d'un véritable line-up qui tienne la route, je suis un eu déçu par les parties de batterie qu'on aurait pu attendre plus brutal, sachant qu'elles sont effectuées par le terrible marteleur de Panzerchrist.
Frankletank - 17 Août 2020:

J'ai largement préféré le précédent In Défiance Of Existence avec Nick Barker à la batterie. À mon avis, ce type apporte beaucoup aux albums des différents groupes auquels il a participé.

'' Vermin parvient ainsi toujours à surprendre l’auditeur '' et ensuite '' Toutefois, au-delà de ses étonnantes qualités, Vermin ne surprend pas '' Je trouve ces deux passages un peu déconcertants mais sinon, dans l'ensemble, je trouve la chronique très juste.

 

Fabien - 18 Août 2020:

Bien vu. "Charmer" est plus juste et c'est corrigé ;) ++ FABIEN.

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Commentaire @ Julien

04 Décembre 2008
Il aura fallu 2 ans à Glader pour composer la suite de In défiance of Existense et peut-être aurait-il été plus inspiré si il avait pris plus de temps... nous ne le saurons jamais. Plongeons si vous le voulez bien dans Vermin sa dernière offrande.

Mon introduction peut paraître un peu violente, et même un peu dure, mais ce n’est que le reflet de ma déception. En effet j’ai beau avoir écouté le CD plusieurs fois le même constat s’offre à moi : mais où est l’originalité ? Certes Old Man’s Child se détache largement de Dimmu Borgir (et c’est tant mieux) mais la musique tourne en rond. Pourquoi ne pas avoir appelé la galette In défiance of Existense part II par exemple ? En plus le batteur ne fait qu’exploiter le dixième de son talent (800 bits à la minute en double quand même).
Mais, force de reconnaître que si l’originalité n’est pas là, l’efficacité est bien présente. Le son est parfait (il faut dire que le CD n’a pas été enregistré n’importe où, il y a plus miteux que Studio Fredman) et colle parfaitement à ce que Galder a voulu faire passer. Grâce à ce son les ambiances sont toujours bien rendues et sauvent de l’ennui certaines compos un peu ronflantes.
On notera la présence de Eric Peterson (Testament,Dragonlord) en guest qui ajoute une petite touche technique supplémentaire sur les titres où il apparait, très sympathique.

Si vous voulez découvrir Old Man’s Child, ce CD est une parfaite illustration du savoir-faire du Norvégien reste que les amateurs du groupe vont risquer de s’ennuyer tant on connaît déjà la musique.

Mais chacun voit midi à sa porte...

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