Vengeance Ascending (2001) est le troisième full length des floridiens, il suit
Subterraneal Magnitude de près et montre un
Diabolic toujours aussi belliqueux, ce qu’on devine rien qu’à la pochette de Joe Petagno, dans un registre proche de ce qu’il a fait pour
Dawn of the
Apocalypse (
Vital Remains) et
Exterminate (
Angel Corpse) en, il faut le dire carrément plus bâclée.
Peut-être lassé des tergiversations de
Conquest Music et des sorties d’albums retardées,
Diabolic signe avec Olympic Recordings.
Exit donc le chaperonnage de Lee Harrison, l’enregistrement est confié entièrement à Juan « Punchy » Gonzalez qui dans l’ensemble fera un meilleur travail que sur l’opus précédent à une exception près on va le voir.
Dans tous les cas
Diabolic a décidé de revenir à un modèle plus proche du si acclamé premier album
Supreme Evil : la violence et l’efficacité avant tout :
Darken The Imagination montre les américains très agressifs d’entrée de jeu, la paire Malone / Mortellaro (remplaçant Bryan Hipp) ne s’embarrasse pas de détails et balance des riffs «
Morbid Angel like » soutenus par les blast-beats redoutables de Coates, celui-ci fait aussi entendre sa double pédale de façon magistrale, peut-être un peu trop… Le son est ici plus adapté que sur
Subterraneal Magnitude mais celui de la grosse caisse est vraiment trop en avant, jusqu’à parfois occulter le reste par moment (en particulier la caisse claire), on se demande où Juan « soit-disant Punchy » Gonzalez avait la tête lors du mixage, même si on est loin du massacre qu’il provoquera sur le premier CD des excellents mexicains
Ravager deux ans plus tard.
Cependant les morceaux de
Vengeance Ascending sont parfaitement appréciables, les rythmiques effrénées de The Shallowed entre autres, emportent tout sur leur passage même si la partie lourde centrale est loin de valoir celles de
Incantation ou
Morbid Angel, Marked For
Banishment laisse même entrevoir quelques influences Black bienvenues au milieu d’un Death brutal reflétant cette aura satanique qui fait son identité et qui était légèrement moins présente sur
Subterraneal Magnitude.
L’étonnant Possess The Stength est même carrément plus Thrash que Death, du moins au début jusqu’à ce que Antaar le « blastmaster » mette la machine en route, on déplorera bien la présence de The Inevitable, instrumental inutile ou d’un Cease To Be soporifique, mais pour le reste que du lourd, notamment un Celestial Pleasures (dont je vous invite à lire les paroles si vous voulez vous fendre la poire) développant un Death / Thrash très brutal et pourtant non dénué de fun (il faut écouter pour comprendre).
Dans sa moyenne,
Diabolic pond un bon album légèrement plus compact que le précédent et toujours sans parvenir à égaler
Supreme Evil, à conseiller aux fans de
Morbid Angel / Sodom /
Angel Corpse.
BG
Alors , merci BG . Glad.
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