La Floride est le berceau du death metal américain. C’est notamment à Tampa ou est né le groupe culte
Morbid Angel, connu par ses riffs tranchants, caractérisant cette scène.
Diabolic est un digne représentant de cette dernière, un style très proche de
Morbid, ou le groupe a perpétué la tradition pendant 4 albums entre 1996 et 2003, jusqu’à la sortie de «
Infinity Through Purification ».
Ce dernier, a contrario, n’ayant pas marqué la majorité des fans, le groupe disparu jusqu’au printemps 2010 avec la sortie de
Excisions of Exorcisms, objet de cette chronique.
Autant vous le dire tout de suite, si vous cherchez de l’originalité, du nouveau, passez votre chemin.
Diabolic fait ce qu’il sait faire de mieux: du Death de Floride.
Après avoir ouvert l’objet avec une pochette dans la tradition du groupe, on les retrouve avec le titre éponyme là où on l’avait laissé 7 ans auparavant. Des riffs tranchés, une rythmique rapide, une simplicité des compo avec une maitrise parfaite, tous les ingrédients qui font du bon DIABOLIC. Une excellente production, propre (il faut aimer) vient couronner le tout.
Cependant, cet album est plus qu’un bon album de DIABOLIC. Il incarne une fraicheur, un dynamisme et une envie des musiciens de faire le metal qu’ils aiment. Les compos sont d’une efficacité redoutable. Cet album est tout simplement entrainant, les morceaux sont marquants, et à la fin de ce disque, on n’a qu’une envie : Le remettre encore et encore.
Après deux premiers morceaux réussis dans la pure tradition de
Diabolic, Des morceaux tels que « Venemous Habitations » et son riff destructeur arrivant comme un cheveu la soupe, mais très réussi, «
Evil and Deguise » et son intro moyenâgeuse ouvrant sur un déluge de riffs avant un refrain des plus entrainants, le plus lent mais très réussi « False Belief » , DIABOLIC ne cesse de nous surprendre avec des morceaux de grande classe.
Techniquement, cet album est parfait. Les solos sont brillamment exécutés, et le disque possède peu de temps faible. Parfaitement calibré, on ne s’en lasse absolument pas, et à la fin, comme dit plus haut, on en redemande
Vous l’avez compris, c’est quand on les attend le moins que les baffes font le plus mal !
Cet album est une vraie réussite 2010, et malgré une attirance particulière pour leurs 3 premiers albums, je crois pouvoir dire que cet album est (pour moi) le meilleur DIABOLIC.
Qui l’eu crut ?
NICOS
15/20
Cependant, il est vrai que la force des solis despremiers ne sont pas égalés. Je n'avait pas fait le rapprochement pour dire vrai avec le guitariste Brian Malone.
Commentaire très instructif
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