Depuis
Rhapsody Of Fire, j'ai toujours gardé un oeil sur la scène metal Italienne. Et voir l'émergence d'un nouveau groupe m'a enthousiasmé. Je n'ai pas été déçu et ce trailer est une remarquable galette qui laisse augurer d'une nouvelle légende.
La saga commence par une histoire contée par la belle voix de
Sara Squadrani, à la manière de l'intro de la Communauté de l'Anneau. La belle barde nous parle du Last World et de cette étrange épée de Cristal noir aux pouvoirs immenses convoitée par le sombre Sendor, maître des Ténèbres, son histoire étant baignée par des accents aventureux et des envolées lyriques avant un dénouement soudain et le réel début de l'histoire.
"This is the story of the Black Crystal
Sword"
S'ensuit presque immédiatement le premier titre, méritant à lui seul la possession du CD. La puissance mélodique de "The Birth of
Evil", marquée par la totale harmonie entre les divers instruments et renforcée par la voix de
Sara, nous emporte facilement dans cette légende. Les paroles sont très bien élaborées et convaincantes. Les longs passages aux claviers et à la guitare nous emmènent ensuite, de morceau en morceau. Et ce, à tel point qu'on a l'impression d'écouter (je suis passé de Birth of
Evil aux radio edit sans même m'en rendre compte) un seul et même titre en continu, du début à la fin.
Four Magic
Elements, débutant par l'annonciateur "The Travel begins...", continue sur sa lancée à grands coups secs de guitares, s'arrêtant un instant, avant de repartir de plus belle. Mais, le voyage ne s'arrête pas là. Le rythme furieux de Only the Braves nous donne l'impression de suivre une folle chevauchée ou un vol de dragon, tandis que
Sara Squadrani ne nous quitte que pour pouvoir assister à un de ces grands moments instrumentaux au clavier ou à la guitare. Ceux-ci témoignent du talent de musiciens doués, sachant se servir de leur instrument.
"Daltor the Dragonhunter" débute ensuite comme un de ces jeux légendaires auxquels les amateurs ont tous joué au moins une fois tels que Zelda ou Final Fantasy. Une influence que les bardes n'ont jamais reniée et sont même fiers d'arborer. Et ce, jusqu'au bout des dix minutes de cet ahurissant final provisoire où le groupe nous balance tout ce qu'il a. Il nous amène même jusqu'à une grosse voix inquiétante, à la manière du
Dark Avenger de
Manowar (Battle
Hymn, 1982), où Orson Welles faisait une apparition légendaire. Le combo force ainsi une admiration, déjà bien présente et, sentant au final que l'aventure est loin d'être terminée, on a bien l'intention d'y prendre part avec eux.
Over the Hills and far away...
Ce qui m'a complètement cloué au sol et m'a donné la réelle impression d'assister là à l'avènement d'un futur géant du
Metal symphonique.
Ancient Bards est un de ces groupes qu'il faut suivre, car ils n'en resteront pas là. Et il est certain qu'après un aussi bon boulot, les aventuriers du Last World n'ont pas fini de nous en mettre plein les oreilles (et la vue).
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire