Throwing Copper

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17/20
Nom du groupe Live
Nom de l'album Throwing Copper
Type Album
Date de parution 26 Avril 1994
Produit par Jerry Harrison
Style MusicalGrunge
Membres possèdant cet album45

Tracklist

1. The Dam at Otter Creek 04:40
2. Selling the Drama 03:26
3. I Alone 03:51
4. Iris 03:59
5. Lightning Crashes 05:25
6. Top 02:42
7. All Over You 03:59
8. Shit Towne 03:48
9. T.B.D. 04:29
10. Stage 03:06
11. Waitress 02:49
12. Pillar of Davidson 06:46
13. White, Discussion 06:06
14. Horse 04:16
Total playing time 59:22

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Live


Chronique @ Hacktivist

11 Janvier 2014

Live est bien plus qu'une simple lueur d'espoir dans le genre grunge post-Nirvana.

Cela fait bien quelques années déjà, que le grunge vient de poser ses bagages, et qu'il a par la même occasion, réussi à instaurer ses codes, sa dynamique hargneuse et mélancolique ainsi que ses thèmes prédominants. Trois années se sont écoulées depuis son apogée, lui ayant permis de passer à un stade supérieur avec la sortie d'albums devenus cultes comme "Ten" de Pearl Jam ou encore le très controversé "Nevermind" du défunt Nirvana. C'est évidemment, les larmes encore chaudes des fans, le succès encore reluisant, qu'une des idoles charismatiques du genre vient de s'éteindre, à l'âge de vingt sept ans seulement, à peine deux semaines de la publication de "Throwing Copper".

Mais il faut revenir en arrière, pour s'apercevoir que d'autres facteurs ont également contribué à l'élévation de "Nevermind" comme album dit classique lors de l'année 1991. Cette requalification s'est aussi faîte, en plus de la musique à proprement parler, du charisme et de l'engagement de ses membres, à partir de cette pochette. Une image qui a su donner une signification particulière et concrète, rattachée à l'actualité et qui a su populariser ce très célèbre artwork.

La pochette qu'il nous propose est donc une réalisation (peinture) de l'artiste écossais Peter Howson intitulée "Sisters of Mercy" mettant en scène un groupe de prostituées pousser un homme tenant une bible, à se jeter de la falaise et explorant par ailleurs, les thèmes de la trahison, de la vengeance et de la peur. Cependant, Live est un groupe nettement moins connu dans le monde entier (surtout en Europe) et n'a donc jamais eu le succès et la réputation de ses compères de Seattle comme Soundgarden ou Alice In Chains. Le hasard fait d'ailleurs très bien les choses puisque pour enregistrer son deuxième album du nom de "Throwing Copper" - le quatuor américain choisit le Pachyderm Studio, rendu célèbre par Nirvana lors de son passage pour "In Utero" en 1993 (c'est-à-dire la même année).

L'ouverture de cet opus se fait avec "The Dam at Otter Creek" et son intro lancinante, rythmée par le chant douloureux et parfois déformé de Ed Kowalczyk, se clôturant finalement par un rythme de plus en plus rapide et où la hargne ira en augmentant son intensité. Mais c'est véritablement sur "T.B.D." que les larmes de son vocaliste couleront sur le micro avec ces notes tremblantes et justes murmurées, puis avec ces envolées hard-rock de dernière minute que l'on peut aussi retrouver sur "Stage".

D'autres titres se rapprochent néanmoins du premier essai "Mental Jewelry" par leur côté intime et un peu spiritualiste dont "Pillar of Davidson" où on aura droit à une sorte de marche funèbre jusqu'à l'ouverture optimiste de son leader à 02:33 par exemple, contrastant avec les couplets dans un ton très mélancolique. Ainsi, c'est bel et bien le charisme et le timbre vocal si particulier de Ed Kowalczyk qui d'un côté, fait vivre l'album. La section rythmique, très engagée dans cet opus, n'est pas non plus à oublier puisqu'elle double presque sa puissance voire même sa présence sur "White, Discussion" constituant l'un des plus beaux bijoux de ce "Throwing Copper".

« I talk of freedom
you talk of the flag
I talk of revolution
you'd much rather brag »

Le quatuor nous crédite ainsi, d'un long discours plaintif, où les textes vont de pair avec l'assimilation des mélodies et où le groove semble avoir atteint son apogée, et ce, depuis la jeunesse maladroite connue sous Public Affection (actif entre la fin des années 80' et au début des années 90' jusqu'à la signature avec Radioactive Records en 1991). La fougue du vocaliste sera aussi bien mise en avant par des envolées apocalyptiques, des screams ainsi qu'une instrumentation plus lourde, des passages distordus ou encore de petits breaks musicaux.

Néanmoins, des titres plus classiques, mettant davantage en avant les influences rock alternatif de Live comme "All Over You" ou encore "Shit Towne" (bien que l'on retienne assez vite les « gotta live » prononcés) - révèlent des écarts d'intensité avec de plus gros hits tels que "Selling the Drama" ou "I Alone" par exemple, évoluant de quelque chose de calme vers des notes déchaînées où le reste du groupe se joint aux chœurs avec ferveur pour ce dernier.

La production atteste donc que Live est bien plus qu'une simple lueur d'espoir dans le genre grunge post-Nirvana et offre des sons bien différents pour au final, un "Throwing Copper" qui trouverait sa place parmi les classiques des années 90'. Le succès de Live est certes, arrivé en décaler par rapport au reste de la scène de Seattle issu de la première vague, mais des titres comme l'intense ballade du nom de "Lightning Crashes" hisse Live au sommet de son art.

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Chronique @ GandhiEgo

18 Avril 2009
LiVe est un groupe méconnu en France et en général en Europe. Throwing Copper est le second opus du groupe après un premier essai passé complètement à la trappe.

AVec plus de 7 millions d'albums Vendus aux seuls Etats-Unis, Throwing Copper deViendra la pierre angulaire de la discographie de LiVe. Un exploit que malheureusement la bande de Kowalczyk ne réitérera pas par la suite et qui pèsera sur eux comme une bénédiction et une malédiction à la fois.

Classé sur Spirit Of Metal certainement plus à tort qu’à raison dans le grunge, LiVe offre une musique néanmoins différente des monstres sacrés du mouVement de Seattle. Premièrement, l'origine géographique du groupe, côte Est et non côte Ouest, les distingue des NirVana et autres Pearl Jam. Deuxièmement, le groupe ne Véhicule pas seulement le mal-être de cette fameuse génération X que Dinosaur Jr, Soundgarden ou les autres rejetons de Sub Pop brandissaient comme étendard mais au contraire se complait dans un uniVers relatiVement descriptif et intimiste.

LiVe offre une sorte de rock couillu et blindé en émotions à la A Perfect Circle. Un R.E.M. gonflé aux amphétamines aVec la pédale de distorsion enfoncée bien profondément. L'analogie n'est pas Vaine car on a souVent beaucoup comparé, au grand mécontentement du groupe, la Voix du lead singer Ed Kowalczyk à celle de Michael Stipe.
C’est d’ailleurs assurément là que cet album fait la différence. Kowalczyk, bien plus qu'une pâle copie de son collègue Stipe, fait ViVre tout l'album par son seul charisme. Chaque titre est empli d'une ferVeur et d'une passion peu commune. De 'The Dam at Otter Creek' et son intro lancinante qui finit en explosion des sens, à la ballade ‘Lightning Crashes’ où les larmes de Kowalczyk tombent sur le microphone en passant par les fougueux ‘I Alone’ ou ‘Selling The Drama’, chaque titre est un nouVel écrin taillé sur mesure pour la Voix si particulière de ce chanteur d'exception.

Certains titres ne sembleront pas aussi accrocheurs que les ‘hit singles’ sortis de l’album (cinq au total…) et feront figure de second couteaux comme ‘Waitress' ou 'TBD' mais ils ne gâchent en rien l'album et contribuent à le rendre homogène même si on se prend plus à enfoncer la touche 'repeat' sur ‘Selling The Drama’ ou ‘Lightning Crashes’ et à faire ‘skip’ sur d’autres.

Aujourd’hui souVent disponible pour une bouchée de pain, cet album s’adresse aux fans de R.E.M. qui aiment le metal, à ceux de A Perfect Circle et à tous les nostalgiques, curieux de toute une frange rock/metal des années 90. Il serait donc fort dommage de s’en priVer.

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