Secret Samadhi

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15/20
Nom du groupe Live
Nom de l'album Secret Samadhi
Type Album
Date de parution 1997
Style MusicalGrunge
Membres possèdant cet album30

Tracklist

1. Rattlesnake
2. Lakini's Juice
3. Graze
4. Century
5. Ghost
6. Unsheathed
7. Insomnia and the Hole in the Universe
8. Turn My Head
9. Heropsychodreamer
10. Freaks
11. Merica
12. Gas Hed Goes West

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Live


Chronique @ Hacktivist

17 Janvier 2014

Live est donc en pleine méditation et nous offre un album plus difficile d'accès.

Live n'est pas un groupe comme les autres. Lors de la publication de son premier essai des plus personnels nommé "Mental Jewelry" - nous découvrions alors une attirance particulière pour la culture hindouiste du fait de ses lyrics basés sur les écrits d'un philosophe Indien et de sa pochette spirituelle, laissant place à des sons mélancoliques et introspectifs. Le ton était déjà donné mais quelques rythmes tout au plus pouvaient éventuellement faire penser à des influences orientales. C'est pourquoi, le phénomène Live s'était véritablement déclenché lors de la sortie de l'excellent "Throwing Copper" qui avait su séduire par son intensité, son groove puis par les prestations de son leader charismatique, Ed Kowalczyk.

Ce "Secret Samadhi" est donc dans une certaine mesure, plus proche des idées transmises sur "Mental Jewelry" que dans la pleine continuité de "Throwing Copper" dans la mesure où celui-ci vient préciser cet état de calme plat, de sérénité ainsi que d'un grunge aux envolées modérées. L'aspect mélancolique n'est pourtant pas celui que l'on rencontre le plus souvent mais cet album offre tout de même de nouvelles idées.

Plongé dans une atmosphère orientale dès l'artwork aux motifs résolument exotiques et à la finesse rappelant certains temples traditionnels, "Secret Samadhi" tire son nom d'un état de méditation Hindoue (nommé "Samadhi"). Ce qui d'une certaine façon, rappelle le premier opus mais celui-ci est cependant plus difficile à appréhender car moins efficace directement et nécessitant même plusieurs écoutes avant d'être entièrement compris. Le cas se fera notamment sentir sur la très orientale "Unsheathed" privilégiant à la fois un chant plus doux avec des mélodies apportées par le Sitar, avant que le quatuor ne se réveille définitivement en proposant des passages distordus voire même expérimentaux ou encore, avec "Freaks" aux ambiances jazzy et aux parties rappées rappelant un peu la fusion pratiquée par Faith No More.

Cependant, certains titres tels que "Century" ou "Merica" peinent à offrir quelque chose de réellement intéressant, surtout sur ce dernier où Live semble même en panne d'inspiration, proposant un ensemble très plat. Ne serait-ce qu'avec ces morceaux médiocres couplés à la difficulté de compréhension de cet opus déjà évoquée, l'auditeur peut bien sûr, avoir du mal à s'y retrouver. Pourtant, le jeu saccadé de Chad Taylor, les parties orchestrales présentes (apportant le côté oriental) - les performances vocales dont les complaintes hargneuses de Ed Kowalczyk (« Let me ride ») et le final épique de "Lakini's Juice" font de ce hit, un des morceaux les plus denses qu'est jamais réalisé le quatuor.

De même, "Rattlesnake" et "Gas Hed Goes West" n'échappent pas à la règle, en se plaçant sur un modèle oriental avec des ambiances plus fines et travaillées. Le style pratiqué pourrait alors être considéré comme une sorte de grunge dît oriental bien qu'il ne constitue pas un genre à proprement parler. On retrouve également une ballade des plus sympathiques nommée "Turn My Head" (n'arrivant cependant pas à hauteur de la magnifique "Lightning Crashes" issue de "Throwing Copper") s'ajoutant à la tracklist. Cette fois-ci, un guest vient même s'inviter au chant (Jennifer Charles, vocaliste au sein de Elysian Fields) sur "Ghost" en apportant ces influences de dream pop associées à la voix planante et mélancolique de Ed pour un bon rendu qualitatif.

Sur ce "Secret Samadhi" (notamment coproduit par Jay Healy) - Live est donc en pleine méditation et nous offre un album plus difficile d'accès, comportant malheureusement quelques titres assez dispensables. C'est pourquoi, il est parfois difficile de faire la part des choses étant donné que d'un côté, il y a de belles réussites avec des influences orientales désormais certaines mais aussi des qualités, pas toujours très simples à visualiser. Comme tout les albums, il suffit de faire abstraction des deux ou trois mauvais titres présents pour se rendre compte, que même s'il n'arrive pas à la hauteur de "Throwing Copper" - son contenu reste malgré tout, de bonne facture.

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