L’issue du respect, voici un nom d’album qui représente bien la notoriété acquise par
Emmure grâce à leur mythique précédente production « Goobye To The
Gallows ». Effectivement, cet opus avait littéralement bouleversé le monde du deathcore, en permettant à ce style d’enfin se propager outre atlantique. Seulement un an après leur premier full-lenght, avec un line up inchangé, ces Américains comptent remettre le couvercle en investissant à nouveau les planets Z studio au vu de ce nouveau disque nommé «
The Respect Issue ». Encore une fois et pour ne pas déroger à leurs habitudes,
Emmure engage Chriss « Zeuss » Harris, l’expert du metalcore/deathcore, en tant que producteur, inutile dés lors de préciser que la production est une nouvelle fois en béton armé.
Ne vous fiez pas aux apparences ! Ce proverbe est sans doute… le plus inadéquat qu’il est possible de trouver vis-à-vis de la musique du quintet quant à l’artwork de ce de cette nouvelle galette. L’intention de ces musiciens de Fairfield est clairement annoncée ! Leur but : Laminer l’ennemi, lui infliger un K.O, le briser et remuer les foules grâce à une musique destructrice composée essentiellement de breaks, de moshs parts, de parties two steps et de refrains d’une simplicité et d’une efficacité redoutable.
Au vu des éléments sus cités, on peut l’affirmer, la formule d’
Emmure n’a pas changé d’un iota. Tout comme son grand frère, chaque morceau possède un ou des éléments pour aisément se différencier les uns des autres.
Seul bémol, ces composantes sont largement inspirées de l’album «
Goodbye to the Gallows ». « Young Rich and and out of control » pourrait être comparé au titre « A ticket for A paralyzer », tout deux servent d’introduction et résident en un break oppressant. Le très touchant et sincère « Chicago’s Finest » ressemble vaguement au morceau « Sleeping In
Devil Castle » avec ses guitares acoustiques et ses phrasés en voix claire typiques de Frankie donnant un cachet indéniable aux compositions. « Tales From The Burgs » et son refrain inoubliable est, par ailleurs, sans doute la meilleur preuve de l’efficacité de ces phrasés… En parlant de l’organe du sieur, son chant qui oscille entre growls puissants et screams maladifs et crades est toujours aussi excellent ! Retournons-en aux comparaisons… Le très
As I Lay Dying «
Rough Justice » à le même type de riff aller retour que le titre «
Rusted Over Wet
Dream », même si il est un peu plus brutal. Vous l’avez sans doute compris, malheureusement, ce principe de ressemblance s’applique à la quasi entièreté des compositions.
Mais ne boudons pas le plaisir, la qualité des compositions est toujours présente.
Emmure avec ce «
The Respect Issue » atteint son but, il surpasse le quota de violence proposé précédemment. Les riffs sont plus épurés, enlevant toutes subtilités ou signes d’intelligence au profit de la brutalité. Les titres « Sound Wave
Superior », « I only Mean Half What I Don’t say » ou «
False Love in Real Life », par leur forte tendance hardcore (2steps, Moshs,…), sont de tailles et à la limite prévu pour la guerre au sein d’un pit enragé. D’ailleurs, faites attention si vous y pénétrez, vous risquerez de ne pas en ressortir indemne. A fin d’aérer la galette et d’essayer d’éviter la suffocation par le nombre incalculable de breaks, le morceau instrumental, cette fois ci réussi, «
Dry Ice » a été placé vers la fin du skeud. Ce morceau est d’ailleurs sans doute la seule preuve d’intelligence présente en ce lieu…
Seulement en voulant atteindre le summum de l’efficacité par la simplification des riffs,
Emmure se brûle les ailes. Effectivement, leur musique perd trop en impact à cause de la structure des morceaux… Les ‘véritables’ riffs ne servent plus que de pont entre les moshs parts, parties 2steps et les breaks. De ce fait, énormément de personnes seront menées à l’overdose par le surplus des éléments précités ! Seuls les plus téméraires pourront bravés cet inconvénient, surmonté cette barrière…
Finalement, que dire de cet opus ? Simplement qu’il représente un opus solide, violent et brutal à souhait mais qui n’est pas exempté de défauts. Si vous êtes prêt à surmonter la légère ressemblance avec son grand frère et le grand nombre de breaks, il ne vous reste plus qu’une seule chose à faire. Enfilez des gants et vous préparez pour 30 minutes sur le ring…
Exact pour ce point la . C'est le groupe ou j'ai fait les pits les plus violent ( et j'en ai fait pourtant ... ) .
Par contre , la ou je te suis pas du tout , c'est quand tu dit que la musique perd en intensiter ... WTF !? C'est album est une bombe a retardement !!! Apres , c'est sur que si on aime pas le style beat-yogayo-down a la Emmure , faut pas écouter ce style ...
Mon album préféré du groupe .
Et bonne chronique !
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