The Pulse of Awakening

Liste des groupes Cyber Metal Sybreed The Pulse of Awakening
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18/20
Nom du groupe Sybreed
Nom de l'album The Pulse of Awakening
Type Album
Date de parution 19 Novembre 2009
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album126

Tracklist

1. Nomenklatura
2. A.E.O.N.
3. Doomsday Party
4. Human Black Box
5. KillJoy
6. I Am Ultraviolence
7. Electronegative
8. In the Cold Light
9. Lucifer Effect
10. Love Like Blood
11. Meridian A.D.
12. From Zero to Nothing
Bonustrack (Japanese Release)
13. Flesh Doll for Sale

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Sybreed


Chronique @ Matai

23 Novembre 2009
Enfin ! Cela fait deux ans qu'on attendait le troisième album de Sybreed... Deux longues années d'attente pour tout fan qui se respecte. Et forcément, tout fan se devait de se le procurer.
Depuis les débuts de cette formation suisse, on ne cesse d'être épatés par le talent du groupe. Le premier album "Slave Design" avait été une grande claque pour les amateurs de métal industriel et leur avait permis de découvrir par la même occasion le style dans lequel ils officiaient, un style assez rare bien qu'intéressant et efficace : le cyber métal, une fusion de la musique indus avec la violence des guitares et du chant. Le deuxième album "Antares" avait confirmé le talent du groupe, car sur cette galette-ci, il nous offrait quelque chose de plus mélodique, tout en gardant l'agressivité de l'album précédent : un mélange de métalcore et d'indus. Personne ne pouvait donc se permettre de louper cet album, dont le groupe avait annoncé la sortie sur leur myspace à partir de début 2009 pour le mois de novembre.

Bon, déjà la pochette : encore une fois quelque chose de très mécanique. En gros, un crâne humain devenu machine, d'où la mécanisation des êtres humains. Ou est-ce les machines qui s'humanisent? Une chose est sûre, Sybreed nous avait déjà habitué à ce genre de pochette avec leur premier album.

Musicalement, Sybreed a fait un pas en avant. D'une part, ils ont eu le privilège de se faire produire cette fois-ci par le producteur de Fear Factory. De ce fait, changement au niveau du son, qui cette fois-ci est bien plus lourd, plus grave. D'autre part, ils ont pu faire évoluer leur musique et atteindre, si je peux me permettre, la consécration. Jamais ils n'avaient atteint ce stade suprême, jamais ils n'avaient fait une musique aussi futuriste, froide, mélodique et agressive à la fois. Je m'explique.

Pour le côté futuriste et froid, ce sont les claviers et les samples qui contribuent à cette ambiance. En effet, il faut noter une énorme amélioration en ce qui concerne ces instruments, et les arrangements qui vont avec. Plus puissants, plus entraînants, plus omniprésents, ils nous emmènent directement dans une autre dimension. Ils se rapprochent beaucoup plus de ceux de Samael au niveau des fonctions, beaucoup plus spatiales, beaucoup plus accrocheuses et mélodiques sur des morceaux tels que "Kill Joy" ou "Love Like Blood". Certains diront qu'il y a trop de claviers. D'autre diront le contraire. Moi je dis simplement que cette apparition en masse de claviers entraîne plus Sybreed dans du vrai métal indus et l'éloigne de ce fait du métalcore du début.

La partie mélodique de l'album provient sans aucun doute de la voix. Le chant de Ben a beaucoup évolué en deux ans. Plus modulé, et plus juste, il est cette fois plus chanté que crié, même si on a toujours noté une alternance de chant fait une fois de plus avec aisance dans la majorité des titres comme dans "Nomenklatura" ou "AEON". Le passage du chant tantôt crié, tantôt chanté, apporte toujours autant d'émotion, en particulier sur "Lucifer Effect". A noter aussi différents effets : voix saturée, synthétique...

Le côté agressif de l'album provient bien évidemment des guitares d'une part, et de la batterie d'autre part. Les guitares sont cette fois-ci plus violentes et plus rentre dedans, toujours avec des riffs super accrocheurs et puissants ("Electronegative"; "Human Black Box"). C'est bien pour cela que la musique du groupe est aussi appelé "death indus" ou "cyber death" : death pour les guitares, lourdes et agressives, indus ou cyber pour les claviers. Pour ce qui est de la batterie, elle est tout aussi puissante. Tonitruante, élégamment frappée, on retrouve aussi avec un peu d'écoute la double pédale, typique de chez Fear Factory (en même temps, on retrouve aussi forcément la patte du producteur). L'exemple type c'est le titre "I Am Ultraviolence" : la batterie est frappée, frappée, et encore frappée, accompagnée de guitares ultra violentes, d'un chant hurlé et de claviers extrêmement froids. Une réussite.

Il y a aussi plusieurs titres qui se démarquent du reste de l'album, comme "In the Cold Light" en plein milieu de l'album. Titre calme et posé, comme le groupe a souvent l'habitude de faire. Le chant est mélodique à souhait, les guitares sont lentes et quasi acoustiques, la batterie en petite dose, jusqu'à près de deux minutes trente, où les guitares deviennent légèrement violentes, sans gâcher la légèreté et le côté atmosphérique du titre. Un autre titre, "Lucifer Effect", inattendu. Sorte de mix entre une espèce de métal symphonique extrême, ou un black indus à la Samael. Vraiment, l'intro fait légèrement penser à du Samael, leurs aînés et suisses tout autant qu'eux. En gros, un titre épique. Le dernier titre c'est "Love Like Blood" (allusion au groupe Killing Joke), au refrain très semblable à ce que nous avait fait Sonic Syndicate et leur album "Love and Other Disasters" : quelque chose de posé, d'entraînant, le jeu de guitares est très métalcore, ainsi que la double voix cirée/chantée.

L'album se clôt en beauté avec un long titre durant près de 10 minutes nommé "From Zero to Nothing" : lent, mélodique, atmosphérique à souhait. Ben chante énormément bien et ses complaintes apportent une bonne dose d'émotion. Ce titre ressemble beaucoup à "Ethernity", celui qui fermait le dernier album de Sybreed, "Antares", la fin est limite identique : froide, très planante, sauf qu'ici, les batteries imitent un effet mécanique, comme si des machines se mettaient en marche.

En gros, cet album est un monument. Encore mieux que les deux précédents, et atteignant un niveau jamais atteint par le groupe. La puissance se retrouve à travers chaque titre, chaque instrument pour nous offrir un parfait album de cyber métal. Si vous lisez les paroles, vous retrouverez l'ambiance de fin de l'Humanité retrouvé dans "Slave Design". A écouter absolument et ré-écouter...avec modération cependant, pour ne pas trop vite se lasser. Sublimement orchestré. L'avenir du métal passe et passera forcément par Sybreed.

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Tfaaon - 07 Juin 2010: pinaiiiiiise !! moi qui adore l'indus, je suis servi ! J'ai découvert ce groupe sur leur myspace, et j'envisage déjà d'acheter leur cd. Le fait que le groupe fasse une cover de Killing joke ne peut que m'y inciter !! (l)
merci pour la chronique! :)
Celldweller55 - 25 Juillet 2010: Oh oui un sacré album ! Un pépite bourrée de titres géniaux (j'ai une préférence pour Doomsday Party)
frozen0991 - 15 Mars 2011: Très bonne chronique Majesté ! :p
Manyack666 - 16 Avril 2012: Album magnifique, très bon groupe, et la chanson Lucifer Effect me file des frissons à chaque écoute, c'est une tuerie de bout en bout
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Chronique @ Eternalis

03 Décembre 2009
Pénétrer un nouveau monde, le créer, le façonner, l’imager et l’identifier à sa personnalité. Dur pari, improbable exploit irréalisable sur un premier album à l’heure d’aujourd’hui où l’interchangeabilité est devenu monnaie d’échange, conformisme un moyen d’expression et stéréotype un wagon à ne surtout pas manqué. Le temps où les révolutions musicales s’enchainant de telles sortes que l’on en ratait indéniablement est clairement révolu. Mais Sybreed l’a fait, Sybreed a réussi là où tant on échoué, même si ces mêmes échecs amenèrent par la suite des œuvres cultes. Sybreed a créé un colosse en guise de premier album : "Slave Design".
Jamais un monde électronique n’avait véhiculé autant de puissance, détruisant littéralement toutes les frontières imaginables en termes de musicalité et d’agressivité. La brutalité d’un Strapping Young Lad, mixée avec la froideur d’un Ministry et propagé par la mécanicité d’un Fear Factory avait laissé exploser un album au final unique, que l’on pensait alors indépassable. L’est-il encore ?

"Antares", deuxième opus, avait déçu, malgré une incroyable musicalité, dans sa production lisse et sans âme, rapprochant le groupe d’un quelconque quartet death mélodique, l’electronique et la cold wave en plus.
Sur "The Pulse of Awakening" repose donc en grande partie l’avenir artistique des suisses. Le visuel se rapproche étonnamment de Slave Design, les illustrations du livret sont malsaines, torturées (des animaux mécanisés, des textes fragmentés), on remarque le retour de Kevin à la batterie, absent sur "Antares" (remplacé alors par Dirk Verbeuren) et l’arrivée d’un nouveau bassiste, Burn ayant quitté les helvètes en raison d’une instabilité financière de plus en plus grande.

"Nomenklatura". Etrange patronyme pour ouvrir l’album. Et pourtant…Sybreed signe ici probablement son morceau le plus abouti, à la progression narrative d’une intelligence rare, envoutant directement l’auditeur. S’ouvrant sur un rythme industriel, le chant de Ben se fait rapidement black pour nous plonger quelques secondes plus tard dans un univers froid, désenchanté et mélancolique. L’électronique prend plus de place, les guitares reviennent, la tension grimpe, les vocaux imposent une solennité rare, et prennent à la gorge, tandis que le chant clair se déshumanise mais se veut paradoxalement si sensible et…humain. Et le break…impossible de ne pas penser à l’exceptionnel "Bioactive"" tant la puissance dégagée est phénoménale. La production de Rhys Fulber (Front Line Assembly, Paradise Lost) écrase littéralement l’auditeur, le presse, l’étouffe, les énormes coups de caisses claires résonnant comme l’effroi de notre soumission.

Impossible dès lors de ne pas y rêver. Sybreed, bien que différent, vient peut-être de livrer un colosse qui le dépassera probablement par la suite.
L’espoir perdure sur un "A.E.O.N" d’un niveau technique hallucinant (Kevin arriverait presque à faire passer le travail de Dirk pour un jeu d’enfant), au chant clair prédominant, trafiqué, froid…trop prédominant…notamment lorsqu’on écoute les incroyables progrès de Ben dans les vocaux extrêmes (dû à son projet black Pavillon Rouge ?). On retrouve une structure similaire à "Ego Bypass Generator", mais doté de cette production surpuissante. Les riffs lourds côtoient des arpèges sensibles, la multiplicité des lignes vocales complexifie un mix très riche et le plaisir demeure immense.
Mais jamais la tension de "Nomenklatura", ou l’agression continuelle de "Slave Design", passionnante et fascinante, ne perdurera sur "The Pulse of Awakening", largement au dessus du lot des nouvelles formations dites « modernes », mais restant en deçà de sa propre œuvre.

Sybreed explose de nouveaux horizons, et tente musicalement beaucoup de choses, perdant indéniablement de la cohérence. "I Am Ultraviolence" impressionne pour la rapidité des blasts se mariant avec des nappes de claviers d’une pureté angélique, avant de sombrer dans des arrangements industriels aliénants où les hurlements de damnés de Benjamin résonnent comme le cri d’une âme en pleine recherche de son propre « soi ». La vision hachée de la musique, tranchante, répondant à un chanteur unique, loin des clichés malgré un chant clair parfois déséquilibré, très cold, et de se fait éloigné des standards métalliques actuels.
Cold wave…"In the Cold Night" justement effectue un plongeon complet dans ce monde, uniquement électronique, mais presque chaleureux, aux sonorités rondes et sensibles, plus proches de la rêverie que de l’isolement, à l’instar d’une douce litanie interne, courte, mais indispensable, pour mieux respirer.

Relativement long, "The Pulse of Awakening" passe finalement par beaucoup d’humeurs, probablement trop, croisant même le chemin dansant d’un Pain le temps d’un "Doomsday Party" sympathique mais plus anecdotique, plus léger mais laissant tout de même une impression très forte de totale maitrise de sa musique. A aucuns moments les suisses n’hésitent, ils savent où ils vont, et pourquoi ils le font ainsi. Ainsi, la dimension quasi symphonique et aérienne que prend "KillJoy" ou "Lucifer Effect" semble pousser plus loin le concept entamé avec "Dynamic" (sur "Antares"), se rapprochant parfois de Dimmu Borgir. Le refrain poignant et magnifiquement beau du premier, contrebalance la certaine grandiloquence que prend le second. Plus traditionnel des helvètes, "Electronegative", aux nappes songeuses, développe de monstrueuses lignes de chants électroniques, où la double pédale est omniprésente, et le chant extrême d’une précision affolante (la palette vocale étant à son paroxysme).

Si "Meridian A.D" souffre inconsciemment de la longueur du disque, le groupe termine son troisième opus par un "From Zero to Nothing" évoquant "Ethernity" dans une forme plus aboutie et lourde, mature. Un dédale de plus de dix minutes, pour terminer en apesanteur, bercé entre electro et symphonies, loin de tout…et oublier, malgré la pression continue, les tourments d’une vie profondément matérielle.
"The Pulse of Awakening" marque un virage. Si l’on ne retrouvera probablement jamais la rugosité jouissive du premier opus, on ressent une innovation constante, une envie d’aller toujours plus loin dans la progression de leurs idées, dans la création d’un monde unique, aussi cybernétique qu’il n’est paradoxalement à fleur de peau. Sybreed est déjà grand, et signe un disque qui pourrait presque s’écouter hors du temps…et alors que la fin semble toujours plus proche, "The Pulse of Awakening" offre un poison lent, vicieux mais beau…et forcément létal lors de sa finalité.

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Ebrithil - 04 Décembre 2009: Cet album est véritablement GE-NIAL. Un voyage hors du temps, de la première à la dernière minute. Cet album me fait penser au Holographic Universe de Scar Symmetry (en plus digeste) : plus je l'écoute, plus je l'apprécie, et malgré quelques longueurs, il passe tout seul et m'emmène toujours très loin...
Par contre, vos chroniques sont parfaites et m'effrayent un peu car j'hésite du coup à écrire la mienne (d'autant que je connais bien moins les antécédents de Sybreed... je découvre seulement Antares maintenant).
Eternalis - 04 Décembre 2009: Lache Anrares et prend Slave Design, tu vas te prendre une énorme baffe.

Sinon, oui, le Hologrpahic Universe est aussi un voyage bien à part dans son genre...le genre de groupe qui font un truc rare et inspiré, et que c'est bon...
Matai - 05 Décembre 2009: Oui, essaie Slave Design, il est très très bien aussi, comme dit Eternalis, une bonne baffe à son écoute (ça m'a fait la même chose aussi, surtout avec le titre introducteur de l'album "Bioactive").
metaladrien - 27 Décembre 2009: c'est sympa de tomber sur tes chroniques lorsque je m'intéresse a un groupe , et une telle note garantie une sacrée qualité !
je suis tombé dessus a la fnac , j'y suis un peu allé en aveugle et franchement c'est dur d'être déçu !
excellente chronique au passage ! (meme si j'ai du mal a voir le lien avec Dimmu borgir pour l'instant !
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Chronique @ =XGV=

04 Décembre 2009
Comme chacun sait, depuis la naissance d'internet 2.0 et des réseaux sociaux à tout va et des myspace, youtube et autres sites consacrés à la diffusion de contenu multimédia, faire connaître son groupe est devenu d'une simplicité déconcertante. Si l'idée pouvait faire rêver, elle a surtout engendré un chaos qui au fond était tout à fait prévisible ; le web s'est vu envahis par des milliers ( voire des centaines de milliers ) de groupes souhaitant eux aussi leurs quart d'heure de gloire. Au milieu de ce joyeux bazar, le mélomane ne sait plus vraiment où donner des oreilles. Mais il arrive parfois qu'un groupe se démarque, par son originalité, son univers... Sybreed est de ceux-ci.

Avant une description de l'album en lui-même, une remise en contexte s'impose. En 2004, le groupe sort son premier album : Slave Design. Déjà, les suisses nous proposaient quelque chose d'unique en son genre : de la violence froide parfaitement maîtrisée liée à des ambiances futuristes créées à l'aide d'effets électroniques évoquant souvent une sorte de futur post-apocalyptique. En 2007, Sybreed est de retour avec Antares, qui marque un changement notable : si l'ambiance futuriste et l'électronique sont toujours présents, la brutalité laissait la place à une musique plus mélodique, semblant évoquer quelque chose de plus personnel. En 2009, le fan se posait évidemment la question de savoir ce qu'allait donner The Pulse of Awakening...

Pourquoi cette remise en contexte ? Pour une raison toute simple : prenez les mélodies du second, mélangez-les avec la brutalité du premier et vous obtenez ce nouveau disque, un parfait compromis entre les deux premiers. Résultat des courses ? Il semble évident que cet album marque la maturité de Sybreed, qui a peut-être enfin trouvé son style exact ( mais qui sait de quoi demain est fait ? ) Quoi qu'il en soit, cet album est très convaincant et rassure l'auditeur qui croyait voir venir la fin des haricots avec un Antares pouvant être perçu comme une volonté de se démocratiser.
Mais il n'en est rien.

La musique est inspirée et variée. "Aeon" est peut-être la meilleure chanson de l'album : si la première moitié est très bonne avec toujours ces fameux riffs saccadés, la deuxième est carrément excellente : après le deuxième refrain, un changement de rythme intervient, majestueux, prenant la main de l'auditeur qui se laisse guider et lui laisse entrevoir ce que pourrait être le futur... Aucune chanson ne ressemble à une autre, chacune évoquant une atmosphère différente, liée par un petit quelque chose de sombre. Même "Doomsday Party", avec son ton festif, garde un petit quelque chose de sinistre. Chaque riff glace le sang, chaque effet électronique fait immanquablement penser à des images venues droit d'un avenir incertain... Notons également la reprise intéressante de "Love Like Blood", de Killing Joke, qui vaut la peine d'être entendue.

Quand au chant, il mérite qu'on s'y attarde : il est mieux maîtrisé, mieux mis en valeur. La cohésion entre parties hurlées et parties claires est huilée comme un coucou Suisse ( comme par hasard. ) On passe de l'une à l'autre sans que le contraste ne choque une seule fois ( alors que sur les deux précédents, l'alternance n'était pas systématiquement heureuse. ) Un bon point de plus, et pas des moindres.

Pourquoi insister davantage ? Vous l'aurez compris, Sybreed nous sort ici un album de qualité, parfait mélange de ce qu'il nous avait jusque là... Un petit bémol : on sent tout de même qu'ils peuvent encore faire mieux... S'ils ont trouvé la musique qu'ils souhaitent jouer, ils n'ont pas encore réussi à aller au bout de leur délire ; un nouveau pari pour l'avenir pour une formation qui a réussi à créer un univers unique...

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=XGV= - 05 Décembre 2009: En même temps, décrire titre par titre est quelque chose d'assez enquiquinant pour le lecteur, en général et en plus lui gâche le plaisir de la découverte. J'ai préféré décrire l'album en général.

Quant aux albums passés, il me paraissait nécessaire de les décrire car The Pulse of Awakening est un savant mélange des deux ; ça me simplifie la description.
Eternalis - 05 Décembre 2009: Oui mais...je ne peux pas te laisser dire que "The Pulse of Awakening" est l'album de la maturité. enfin, on ne peut pas dire que les deux autres étaient immatures, Sybreed a un style forgé depuis Slave Dsign, qui évolu à chaque fois et je pense donc que chaque album sera différent. J'ai eu u peu de mal avec celui là au début, un peu destabilisé, et savoir de quoi sera fait l'avenir me parait impossible.

Quand à la brutalité, je dirais plus qu'elle se retrouve dans le son que la musique non ?
Matai - 05 Décembre 2009: Je parlais pas de titre par titre ;) Ce que je veux dire, c'est que tu n'en as pas assez parlé, à part AEON er Doomsday Party.

Je trouve tout de même qu'il y a une réelle amélioration au niveau du son et les claviers, on est encore plus embarqués que les précédents.
La musique a en effet perdu un peu de brutalité (notamment la voix, plus claire que criée), mais le tout reste tout de même bien agressif je trouve (I Am Ultraviolence le montr très bien)
=XGV= - 05 Décembre 2009: @Eternalis--> Moi, c'est l'impression que j'ai, mais comme je le précise, je peux me tromper ( pour tout dire, ça serait même bien, ça voudrait dire que le groupe peut aller encore bien plus loin. )

Quand à la brutalité... En fait, elle se trouve un peu partout dans des proportions différentes donc au final c'est un peu dur à dire, mais d'une manière générale, de ce point de vue, TPOA se trouve entre les deux premiers.
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