The Ills of Modern Man

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17/20
Nom du groupe Despised Icon
Nom de l'album The Ills of Modern Man
Type Album
Date de parution 22 Mai 2007
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album179

Tracklist

1.
 In the Arms of Perdition
 04:24
2.
 Furtive Monologue
 03:22
3.
 Quarantine
 04:07
4.
 The Ills of Modern Man
 03:50
5.
 A Fractured Hand
 04:35
6.
 Sheltered Reminiscence
 03:13
7.
 Nameless
 03:02
8.
 Tears of the Blameless
 04:13
9.
 Oval Shaped Incisions
 04:02
10.
 Fainted Blue Ornaments
 05:03

Durée totale : 39:51

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Despised Icon


Chronique @ Arachnid

21 Septembre 2009

Un excellent disque poignant et brutal, qui ravira les fans de death comme ceux de deathcore.

Si beaucoup de gens ont au final attribué le deathcore plus à une mode qu’à un véritable style (moi y compris), on retrouve après mûre réflexion les vrais groupes de deathcore, autrement dit de death metal mêlé au hardcore, deux genres se confondant monstrueusement bien lorsque le talent y est. Et au final, peu de groupes ont réussi à tirer leur épingle du lot : Burning Skies, (autrefois) All Shall Perish, Suicide Silence mais aussi et surtout Despised Icon.

Ces derniers sont donc bien parvenu à se démarquer et à proposer quelque chose de neuf, de musicalement monstrueux, explosant les pits à chaque concert. Commençant par du death/grindcore avec quelques petites pointes hardcore, le groupe a progressivement évolué en du pur deathcore, parsemé de pig squeals ravageurs, de chant scandé, jonglant entre les riffs rapides, techniques et dissonants et les beatdowns ultra-lourds. Après un deuxième opus beaucoup ancré dans le style susnommé, voici donc le Despised Icon de l’année 2007.

Troisième album donc pour nos jeunes prodiges, allant encore plus loin tout en arrivant cette fois-ci à contenir leur rage dans 40mn entièrement maîtrisées. The Ills of Modern Man est brutal, judicieusement bien dosé pour ne pas tomber dans la monotonie, déclencheur de headbangs et de whirlwinds transpirants. Dès le premier titre, on sent que la sauce prend : du death brutal pendant 2mn, aucun répit, que du bon, basculant soudain en une pure partie de HxC new-yorkaise, en 2-step, avec ses chœurs et tout le tralala. Parfaitement structuré, le morceau définit clairement le style du groupe pour les novices. La suite reste dans le même esprit, le groupe soignant son image et gardant son style de prédilection tout en y apportant une nouvelle touche quasi-indescriptible, faisant tout son charme à un album aussi différent que similaire à leurs précédentes sorties.

Les pig squeals de Steve Marois sont encore plus impressionnants, rappelant ceux du premier opus. Bien parsemés dans les passages lourds, ils arrivent à booster correctement les chansons en les empreignant d’une certaine originalité propre à DI. Pour résumer, disons que ce troisième monstre va encore plus loin dans sa généralité. Plus loin dans son côté hardcore, plus loin dans son côté death, plus loin dans l’intensité que dégagent les morceaux, plus loin dans sa lourdeur (les beatdowns sont absolument sidérants)… On perçoit une nouvelle maturité à travers cette volonté de varier tout en restant dans le même délire.

Pour ma part, je reste cependant encore un poil déçu par certains titres qui sont heureusement et paradoxalement présents pour faire de ce CD un 10 titres. Des titres bons mais pas mémorables (Sheltered Reminiscence est d’un basique…), qui sont vite délaissés au profit des monstrueux In The Arms Of Perdition, Furtive Monologue, A Fractured Hand et Fainted Blue Ornaments, ces deux derniers alliant furie dévastatrice et mélodie nordique dans une cohérence alarmante. Des titres percutants, qui restent définitivement en tête.

Bref, The Ills of Modern Man est un excellent disque poignant et brutal, qui ravira les fans de death comme ceux de deathcore tant les Québécois arrivent à mettre tout le monde d’accord.

2 Commentaires

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Spirit_Of_Deathiny - 10 Octobre 2010: Je n'arrive pas à dire du mal de Despised Icon... car c'est un fait, ça arrache les poils de moustache de mémé! Rien à ajouter. =) Très bonne chronique comme d'hab.
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Commentaire @ bojart

09 Juillet 2009
Après le second opus, ironiquement baptisé "Healing Process", les québécois de Despised Icon revienne avec un nouvel album qui s'annonce tonitruant...

Il y a tellement de groupes de deathcore (et je pèse mes mots) qui, pour la plupart, se ressemblent comme deux gouttes d'eau que ce soit à cause des compositions, du chant orienté death grind ou screamo et des thèmes abordés, qu'ils devient presque mission impossible de séparer les groupes originaux des groupes banals. Heureusement, Despised Icon fait partie de la première catégorie grâce à ce nouvel album arrivé sur nos étals en 2007. Leur premiére originalité ? Faire partie de cette belle scène émergente du Death metal canadien (De Quo Vadis à Kataklysm en passant par Cryptopsy, et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres) qui démontre depuis plusieurs années déjà sa diversité, sa technique et son talent.

Revenons-en au disque (il faut bien quand même). Je mets mon casque à un niveau acceptable lorsque le premier titre de l'album, "In The Arms of Perdition" m'en met plein les oreilles avec son rythme saccadé, le chant passant du cri au chant death et le riff glacial des guitares. Sans égaler les chants monstrueux de All Shall Perish, le groupe canadien met tout son coeur à nous scotcher sur place ! J'écoute la suite et là, normal, je me prend une bonne claque dans la figure car le rythme s'accélère à mesure que je m'immerge dans l'univers de Despised Icon. Les chants deviennent hystériques, les cris de "cochons" se multiplient (Merci à Job For A Cowboy), relayés par des vocaux deathcore plus classiques comme dans le titre "Sheltered Reminiscence" contrastant avec la violence (mesurée) et voulue d'un morceau comme "Tears of The Blameless". Certes, je n'écoute jamais un album de deathcore d'une traite mais en plusieurs fois et ce, non pas à cause d'un manque d'originalité de la part du groupe, mais à cause d'une irritation passagère du tympan (c'est que les québécois gueulent et tambourinent à tout va et à tout bout de champ !)

Un disque fort en gueule, dans la droite lignée de Suicide Silence ou White Chapel. N'hésitez pas à vous le procurer, vous ne le regretterez pas ! 16/20

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Mikmik - 09 Juillet 2009: Vraiment un groupe fort et reconnu de Deathcore =D

17/20 pour l'album +1 pour la cover
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