The Great Fire

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17/20
Nom du groupe Bleeding Through
Nom de l'album The Great Fire
Type Album
Date de parution 31 Janvier 2012
Labels Rise Records
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album50

Tracklist

DISC
1. The March 01:45
2. Faith in Fire 01:54
3. Goodbye to Death 02:33
4. Final Hours 03:57
5. Starving Vultures 02:44
6. Everything You Love Is Gone 01:49
7. Walking Dead 04:06
8. Devil and Self Doubt 03:03
9. Step Back in Line 02:47
10. Trail of Seclusion 03:41
11. Deaf Ears 02:55
12. One by One 01:38
13. Entrenched 03:42
14. Back to Life 02:39
DVD (DELUXE EDITION)
Contains the band's live performance in Chain Reaction, Anaheim, California.
Total playing time 39:13

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Bleeding Through


Chronique @ Arachnid

31 Janvier 2012

Une puissance revenant à l’efficacité de Declaration.

Après un sixième album éponyme pas franchement mémorable qui devait suivre malgré lui le pas du monstrueux Declaration, revoilà nos vaillants Californiens qui luttent tant bien que mal pour conserver un metalcore nerveux et original. On aurait pu penser que Bleeding Through se soit un peu effacé après l’annonce du side-project de leur frontman Brendan Schieppati (Suffer Well, aux côtés de Mick Kenney d’Anaal Nathrakh… entre autres) mais c’était sans compter sur leur infatigable inspiration et leur hargne à composer non-stop. Après un petit single solitaire fin 2010 – le très bon Revolving Hype Machines, le groupe sort donc son septième opus intitulé The Great Fire en même temps que le premier de Suffer Well. Peut-être pour comparer les deux groupes, qui sait ?

Exit Devin Townsend, exit Chris Harris, c’est désormais la formation d’Orange County qui s’occupe elle-même de la production, et le résultat est tout à fait convaincant, le son étant suffisamment net et bourrin pour pleinement apprécier la galette. Les claviers, plutôt discrets dans le précédent album, reviennent ici en force, Marta Peterson n’ayant rien perdu de son célèbre doigté. Quant au reste des instruments, ils sont bien dosés afin de ne pas étouffer le chant puissant de Brendan Schieppati, lui-même comme d’habitude très en avant. Le line-up restant alors inchangé depuis 2010, rien à ajouter de plus concernant la production. Une petite note peut-être sur le magnifique artwork signé par le toujours aussi incroyable Dan Mumford (Miss May I, A Day to Remember, The Devil Wears Prada…).

The Great Fire commence donc par l’inévitable intro instrumentale propre au groupe. Si "Finis Fatalis Spei" et "A Resurrection" étaient glauques, entièrement composées aux claviers avec cette symphonie barbare fidèle à Marta Peterson, "The March" introduit ici une évolution de thèmes où nappes, guitares, basse et tutti quanti s’ajoutent les uns sur les autres jusqu’à devenir une introduction instrumentale beaucoup plus brutale que les précédentes. On pense d’ailleurs beaucoup à Dagoba dans le riffing (si si !). Une descente de notes au piano et c’est parti pour le single "Faith in Fire", déjà entendu par les internautes : pas très original, échappé du précédent disque, avec ses nappes de claviers, ses riffs metal-hardcore teintés d’allers-retours morbides et d’un solo ultra-rapide, le morceau reste classique en soi et ce, malgré son beatdown final abasourdissant.

Arrivés à "Goodbye to Death", le nouveau Bleeding Through peut concrètement démarrer, le précédent (court) morceau n’étant qu’une seconde introduction à ce que les Américains nous ont concoctés. Du lourd, tout simplement. Cette troisième piste nous envoie en pleine poire ce que Bleeding Through fait concrètement depuis The Truth : du metalcore brutal avec une bonne grosse dose de claviers black metal. Déjà bien poussé dans Declaration, ce septième album réutilise à bon escient ce style et le conserve du début à la fin, la preuve avec "Goodbye to Death" et son refrain digne d’un bon vieux film d’horreur à vous donner la chair de poule. Un titre qui résume tout simplement le style généré par la formation et permettra aux novices de s’intéresser au groupe.

Le reste de l’album suivra l’exemple et nous fournira ce qu’il faut quand il faut, certains morceaux revenant à ces fameux refrains en chant clair bien inspirés ("Final Hours", "The Devil and Self Doubt" ainsi que "Trail of Seclusion" et le titre final dont je soupçonne la présence non confirmée de guests vocals - je revisiterai ce détail après confirmation). Des breakdowns terrassants en veux-tu en voilà, un riffing véloce et précis ainsi qu’une brillante cohésion entre les différentes pistes nous font revenir à l’âge d’or du groupe. Des pistes comme "Starving Vultures" ou encore "Entrenched" prouvent que les membres s’inspirent fortement de leurs comparses d’Abigail Williams en ce qui concerne l’utilisation des claviers gothiques et des riffs violents adéquats, le tout avec cette brutalité maîtrisée, chose qui manquait en partie à l’album éponyme.

On pourra certes regretter quelques morceaux moins mémorables, d’autres trop courts (les monstrueux "Everything You Love is Gone" et "Step Back in Line") et d’autres encore mélangeant les deux tares (le dispensable "One by One"). L’unique reproche que l’on pourrait faire à cet album serait donc une sélection hasardeuse de morceaux pas franchement utiles ; un ou deux morceaux de moins auraient permis une plus agréable écoute. Malgré cela, la galette est d’une puissance nous faisant clairement oublier la précédente et revient à l’efficacité alors jamais ré-atteinte de Declaration que The Great Fire suit de très près en matière de qualité. Ce septième album annonce donc sans aucun doute le grand retour de Bleeding Through, un retour remarquable qui pousse dans ses derniers retranchements le style inavoué du groupe et son penchant pour les sonorités black metal, ici rudement déployées. Et si comparaison il doit y avoir avec le premier effort de Suffer Well, ce dernier se fait hélas battre à plate couture…

5 Commentaires

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CaitiffChoir - 31 Janvier 2012: Merci pour le papier.
Ayant laché le style,ce groupe me tiens tout de même à coeur,puisque c'est par lui que j'ai progressé dans mes écoutes,et surtout mon premier vrai groupe en concert(en compagnie de Machine Head et HateBreed au Zenith!).

Je jetterai une oreille à l’occasion,merci.
Djaway - 31 Janvier 2012: J'y jeterais une oreille, mais j'ai écouter un titre, je me suis avoir eu envie de vomir et d'écouter iron maiden.
shadowsarepowerless95 - 18 Fevrier 2012: Alors c'est simple, en ce moment je n'écoute que 2 disques : lui et le dernier Caliban. Bref c'est une tuerie et dès les premières notes de "Faith In Fire" j'ai envie de sauter partout! Aussi bon que Declaration, c'est sûr!
Molick - 13 Mars 2012: D'accord avec la chro, le Faith In Fire pose les bases d'un bon et reconnaissable BT, mais alors arrivé à Goodbye to Death, ces sons d'orgues, cette influence black et ces screams monstrueux, magique.

Le début très hardcore de Final Hours permet de varier les plaisirs. Même si les voix claires sont un peu moins à mon goût que celles sur Declaration (qui étaient moins "émo", moins niaises je trouve), mais ça reste mon ressenti à moi ^^

Donc ouais, du très bon BT, avec des influences black plus présentes que jamais.
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