Portrait of the Goddess

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17/20
Nom du groupe Bleeding Through
Nom de l'album Portrait of the Goddess
Type Album
Date de parution 30 Avril 2002
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album60

Tracklist

1. Rise (ft. John Pettibone of Himsa) 02:06
2. Our Enemies 03:23
3. Wake of Orion 05:25
4. Just Another Pretty Face 03:01
5. Savior, Saint, Salvation (ft. M. Shadows and Synyster Gates of Avenged Sevenfold) 06:33
6. Turns Cold to the Touch 05:12
7. Portrait of the Goddess 03:08
8. Ill, Pt. 2 04:41
9. I Dream of July 03:34
10. Insomniac 03:27
Total playing time 40:30

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Bleeding Through


Chronique @ Arachnid

07 Fevrier 2010

Portrait Of The Goddess est le meilleur moyen de s’immiscer dans la discographie de Bleeding Through

Deuxième album du groupe originaire d'Orange County, Portrait of the Goddess est sorti avec moins de discrétion que son prédécesseur, cette fois-ci sous le label Indecision Records (Throwdown, Death by Stereo…). Entièrement produit, enregistré, mixé et masterisé par l’illustre inconnu Greg Koller, à l’origine spécialisé dans l’electro et le punk-rock ; on ne peut donc que saluer le boulot de M. Koller, le son étant net, plus ou moins propre, mais surtout percutant.

Au final, assez méconnu des fans de Bleeding Through, ce second opus est pourtant l’un des meilleurs, meilleur que son successeur This Is Love, This Is Murderous d’ailleurs. On trouve en effet concrètement ici leur style définitif, habile mélange de thrashcore mélodique teinté d’une ambiance glauque grâce à des claviers envolés. C’est par ailleurs toujours Molly Street qui en occupe le poste (elle ne sera remplacée par Marta Peterson qu’avec The Truth). En parlant de line-up, cet album voit arriver la présence de Brian Leppke à la guitare et le fameux Derek Youngsma derrière les fûts, postes dans lesquels on les retrouve encore aujourd’hui. Beaucoup plus sombre, plus travaillé mais aussi moins personnel, Portrait of the Goddess possède bon nombre de qualités mais aussi de défauts.

En premier lieu, les qualités : l’album est suffisamment brutal pour rester éveillé tout au long des 40 minutes. Du blast-beat ici, des breakdowns pesants là, le tout demeure uniforme et compact, mélangeant les mélodies post-rock aux riffs thrash metal et aux sonorités hardcore. On reconnait la marque de fabrique de BT grâce à des structures complètes et des débuts de compos démarrant immédiatement par une brutalité sans équivoque (la monstrueuse "Rise" ouvre l’album avec une hargne sans pareille), le plus souvent couvert par un chant bien énervé, la voix de Brendan étant beaucoup plus travaillée, beaucoup plus violente et suave lors des chants clairs, heureusement peu nombreux. Non pas qu’ils sonnent faux, mais ils ne sont pas assez poussés (ex. : "Wake of Orion") et deviennent donc largement dispensables. Des essais en somme. Quant aux claviers, ils instaurent des ambiances atmosphériques, appuyant les passages lents et autres fins de morceaux. Aucun surplus, le mixage étant irréprochable de ce côté-ci. On passe donc un bon moment à remuer le teston et ce, malgré les groupes similaires (Darkest Hour, Killswitch Engage, Maroon) et la mouvance metalcore arrivant à grands pas…

Pour les défauts, il faut souligner un blast pas toujours précis (ça s’arrangera avec le temps, en témoigne les percussions ahurissantes sur Declaration) mais également des soli peu harmonieux voire faux sur quelques notes, comme le prouve le solo sur "Savior, Saint, Salvation". En parlant de ce morceau, il lorgne, comme d’autres, un peu trop sur Unearth ou encore Avenged Sevenfold (dont la présence de M. Shadows en guest vocal ne fait que confirmer la chose), d’où ce manque évident d’originalité voire d’identité sur pas mal de chansons… Mais la présence des claviers vient heureusement rehausser tout ça. On regrettera également quelques chansons moins fabuleuses, surtout vers la fin du CD, des chansons « empruntées » au précédent disque, ceci expliquant cela. Des chansons comme "Turns Cold to the Touch" ou encore "Ill Part 2", très en deçà de ce que le groupe a proposé jusque là, exception faite pour la fabuleuse "I Dream Of July" dont on redécouvre toute la splendeur, notamment grâce aux claviers beaucoup plus mis en avant.

Mais pour finir sur un avis des plus positifs, Portrait of the Goddess est le meilleur moyen de s’immiscer dans la discographie de Bleeding Through, le premier opus n’étant qu’un vulgaire brouillon de leur future identité musicale.

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