Un autre album de Terror, le second en ma possession avec
One with the Underdogs.
Je ne peux pas vraiment juger du travail fait entre les deux si ce n'est l'excellent
Always the Hard Way.
Le disque est arrivé, c'est parti, je me pose, l'album entre les mains. Je souris en examinant la pochette, l'artwork est joli, bien dessiné. Je lance le CD, prêt à décoller, et je ne fus pas déçu. Les Californiens répondent présents avec une sacré pêche et me collent une claque magistrale à traverser un mur.
Le démarrage est parfait, une attaque de double pédale qui engage un riff énergique sur le début de
Voice of the Damned avant les choses sérieuses. Le chant démarre sur l'accélération instrumentale.
D'emblée je remarque un niveau d'enregistrement meilleur que sur
One with the Underdogs, ce qui est assez logique mais pas déplaisant, au contraire.
On prend même plaisir à entendre les courts solo un peu timides des deux premières chansons.
Rassuré aussi, le chant est toujours aussi bon, parfaitement maîtrisé et violent à souhait. La guitare est incisive, puissante et très bien accompagnée par une batterie excellente.
Puis s'enchaîne
Betrayer et là je dis Woaow. Rien que pour celle-là l'album valait le coup! Pour citer une des premières phrases de la chanson, effectivement, l'attaque est sans pitié.
Tout ce qui est bon chez Terror est dans cette chanson et même plus ! Incroyable ou non, il y a un passage en clair !! Dans un CD de Terror !! Après plusieurs écoutes pour me convaincre, je l'accepte avec un grand sourire, oui, y'a du clair du "mélodique" et pourtant c'est parfait. Le chant reste écorché et la reprise est magnifique. Loin de casser le rythme le passage contraste mais colle.
Les chansons s'enchaînent et encore une fois, comme ce fut le cas avec
One with the Underdogs, l'énergie est palpable. La puissance du groupe écrase tout au rouleau compresseur, il s'en fallait de peu pour que je ne saute dans tous les sens en me lançant contre les murs.
Never alone fait éclater les vitres avec ses riffs implacables qui nous enfoncent dans notre siège et ses passages chants/guitare quasi sans batterie qui laissent à peine souffler.
Le rythme s'apaise un peu avec
Lost Our Minds et March to redemption, tout deux étant un peu plus lents et lourds que les autre titres mais la force de l'implacable Crush What's Weak se charge de nous replonger dans la fosse à grand renfort de coups de pieds au c**
On arrive à la fin de l'album lessivé bien que souriant. Un album magnifique d'une puissance sans conteste qui garde Terror dans les Grands du Hardcore.
Comme toujours, les breakdowns sont démesurément puissants, relativement simples mais indubitablement efficaces.
Un très bon opus à destiner aux fans de bon vieux Hardcore des familles et à ceux qui ne connaissent pas encore le groupe. Tout y est, on ressort de l'écoute, bien que rapide, remonté à bloc et les cheveux en bataille.
Coups de cœur sur l’album :
-
Betrayer
-
Never alone
- Crush What's Weak
Biohazard et Suicidal ont eu du mal à maintenir le niveau après une telle tuerie! :-D
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