The Blessed Hellride

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17/20
Nom du groupe Black Label Society
Nom de l'album The Blessed Hellride
Type Album
Date de parution 22 Avril 2003
Style MusicalSludge Metal
Membres possèdant cet album266

Tracklist

1.
 Stoned and Drunk
 05:02
2.
 Doomsday Jesus
 03:30
3.
 Stillborn
 03:15
4.
 Suffering Overdue
 04:29
5.
 The Blessed Hellride
 04:32
6.
 Funeral Bell
 04:41
7.
 Final Solution
 04:04
8.
 Destruction Overdrive
 03:01
9.
 Blackened Waters
 03:56
10.
 We Live No More
 04:02
11.
 Dead Meadow
 04:30

Bonus
12.
 F.U.N.(Japanese Release)
 02:58

Durée totale : 48:00

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Black Label Society


Chronique @ Julien

16 Août 2006
Qui dit harmoniques sifflées dit Zakk Wylde. Ce n’est pas ce The Blessed Hellride qui va me contredire. Surtout que cet album est probablement le meilleur de sa carrière solo. De plus Zakk est au four et au moulin puisqu’il chante, joue de la gratte, de la basse et du piano. Il laisse juste sa place derrière les fûts à Craig Nunenmacher (ancien batteur de Crowbar). Le sticker sur le CD ne se trompe pas. Il annonce la présence du légendaire guitariste Zakk Wylde, ça serait plutôt l’omniprésence du bonhomme. Autant dire que la finesse n’est pas de mise ici et que l’on est dans le bien bien gras. Mais on aime ça le gras, non ?????

Moi j’aime ça le gras et il faut reconnaître que notre ami le fait plus que bien. Aucune rythmique ne pèse moins d’une tonne. C’est lourd a souhait, c’est puissant, c’est simple mais d’une efficacité folle. La notion couplet/refrain est assez vague sur certains titres mais pas de quoi s’alarmer, c’est parfaitement maîtrisé et l’on régale à chaque petite harmonique qui vient nous chatouiller les oreilles. Avec un titre comme « Stoned & Drunk » je pensais que le CD allait démarrer sur les chapeaux de roues et c’est vraiment le cas. Meme si j'ai une préférence pour "Doomsday Jesus" la galette commence super bien. Bien puissant avec un chant énorme, la maichine est lancée. Le disque continue d'ailleurs de la meilleur des façons avec "Stillborn", ou il n'est pas très étonnant d'y retrouver le mentor du grand barbu en guest sur ce titre, j’ai nommé le nom moins légendaire Ozzy Osbourne. Fait amusant Zakk à un chant tellement proche de celui d’Ozzy que ce guest pourrait presque passer inaperçu. Heureusement les fans font la différence (si ce titre avait été sur Mafia nous aurions vraiment eu du mal à faire la différence). L’album lancé « Suffering Overdue » donne le ton pour la suite. Rythmique plombé, harmonique a foison voilà le menu pour la suite. Heureusement qu’il y a des balades pour nous sortir la tête hors de l’eau, sinon l’overdose aurait pu pointer le bout de son nez (quoique quand on aime on ne compte pas et on en veut toujours plus). De toute façon il est impossible de se renier et quand bien même le titre est une balade il y a la mythique harmonique destructrice. Ce n’est pas « Blackend Waters », sorte de power balade, qui va me contredire.
La production est bien évidement aux petits oignons et il est possible de passer à coté d’une note. Précise et très caractéristique elle ne fait que distiller du bonheur. Vraiment au top. Pour ne rien gâcher, un petit mot sur le livret qui est vraiment bien illustré et qui mérite le détour !!!!

En un mot, la grosse référence de Balck Label Society. Si il ne doit en rester qu’un c’est bien ce The Blessed Hellride parfait en tout point.

Un véritable régale pour les fans du genre !!!!!!!!!!!



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Chronique @ bojart

13 Avril 2010
Dans le monde boueux du sludge métal, il y a Black Label Society et les autres. Zakk Wylde et ses compagnons de fortune sont les têtes de gondoles d’un style de musique où le riff gras de la guitare rythmique s’entremêle aux gémissements aigus et/ou saturés de la gratte principale… voyage au cœur du successeur de « 1919 Eternal » , sortit en 2003.

Il est conseillé à tous les amateurs de métal souhaitant s’initier au sludge et/ou au stoner (et tous leur dérivés issus du mélange avec le doom métal) d’avoir déjà écouté du Black Sabbath et pourquoi pas Ozzy en solo avant de s’aventurer dans le domaine enfumé, marécageux et aviné du sludge.

Pourquoi ne pas commencer avec la chanson phare de cet opus ? Avec comme invité le prince des Ténèbres en personne, Ozzy Osbourne, « Stillborns » est inévitablement explosif avec son style à la frontière du rock psychédélique. En effet, les guitares y dansent un tango saccadé et saturé et les deux vieux amigos que sont Ozzy et Zakk (ex-guitariste en chef du projet solo de ce dernier) font le job en nous livrant un titre efficace et bon enfant .Idéal pour faire découvrir le sludge à n’importe qui ! Continuons donc avec la bien belle ballade « The Blessed Hellride », morceau-titre matinée de folk rock où la guitare acoustique sert de fil rouge à un titre traversé par une batterie timorée mais sonnant juste ! Voulez-vous connaître mes grosses côtes concernant ce disque ? Les voici :

Tout d’abord, à cinq contre un, le détonnant « Final Solution » et sa composition bien grasse, ses riffs distordus et sa production de haute qualité. Ensuite, à quatre contre un, avec une introduction sympathique, à la batterie, le surprenant « We Live No More » où la tendance de Zakk Wylde à chanter comme Ozzy (version boucher californien) se voit comme les oreilles de Gainsbourg (c’est dire !) Le rythme est lent (donc sludge) presque à la limite du stoner rock. Heureusement, le solo de fin met tout le monde d’accord ! La suite ? OK…

A trois contre un, nous avons « Suffering Overdue » où Zakk gueule un peu plus sur les riffs qui se succèdent presque à se monter les uns sur les autres (lors des refrains) Le changement de cadence rappelle au bon souvenir de l’album « Paranoid » des Black Sabbath…joli instant de nostalgie. Poursuivons avec le meilleur titre de « The Blessed Hellride », ex-aequo avec « Stillborns » (dont je parle plus haut) à deux contre un, le superbe « Doomsday Jesus », morceau que j’affectionne de par son solo efficace bien que classique et de par ses changements de tempo savamment orchestrés .Du bon métal à Papa et moi, j’en raffole !

Seule ombre au tableau, l’album pêche, non dans pas dans l’originalité musicale et la variété sonore des titres mais dans les sujets abordés, pas tellement panachés, eux. Je pourrais aussi parler de la cadence de la batterie, 60 % du temps la même mais cela fait aussi le charme du sludge métal.

Idéal lors d’un barbecue entre métalleux, « The Blessed Hellride » permettra aux néophytes du genre de s’acclimater à un style de métal, qui, hélas, semble laissé à l’abandon par les jeunes groupes, lui préférant le deathcore…voila que j’me mets à parler comme un vieux débris, moi ! Sérieusement, je vous recommande cet album à toutes et à tous !

Bj

3 Commentaires

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Matai - 16 Avril 2010: Merci pour la chronique, elle est bien faite ;) toutefois le hard rock de ce type n'est pas ma tasse de thé et je ne me pencherais sans doute pas sur l'album...
Seleucos - 15 Juin 2010: Merci pour cette chro, j'ai envi de sauter sur cet album!!!
Mindkiller45 - 26 Septembre 2011: Un album sympa mais qui voit le déclin du Zakk qui finira par nous pondre 3 ans plus tard un Shot To Hell des plus médiocres.

Un bon album que je ne classerait tout de même pas au même niveau que son prédecesseur qui reste pour moi plus accrocheur.

Pour le reste, je suis totalement d'accord avec toi :)
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