Stronghold, quatrième album du maintenant mythique duo autrichien marque le changement de leurs musique que certains trouvent dommage mais qui en fait n’ait pas trop flagrant ou génant à mon goût. Seulement deux ans après un
Nightshade Forests époustouflant par sa beauté et son impressionnante force, ils nous reviennent toujours aussi prodigieux en nous offrant neuf titres pour le moins variés (même si la composition reste, elle, toujours la même) qui en fait à en croire les critiques l’album le plus apprécié par les auditeurs (et je dois malheureusement dire que je ne m’inclus pas dans cette catégorie). A lire les critiques (encore une fois), cet album tiendrait de la perfection !! ahum !! excusez moi !!! je pense que malgré quelques perles qui ponctue cet album, il y à quand même une musique tellement, tellement… ratée !! (non il n’y à pas d’autres mots), que cet album est relégué à la troisième place de mes albums préféré de
Summoning mais j’y reviendrai ultérieurement. Par contre,
Summoning étant mon groupe préféré, car doué d’un talent incroyable, je ne leurs laisse plus la place à des expérimentations foireuses (eux qui sont d’habitudes les génies pour une évolution logique et toujours plus belle). Je ne pèserai donc pas mes mots pour cette chronique.
Rhûn ouvre superbement cet opus par sa mélodie qui, même si elle est trop simple pour certain, est tout de même très efficace. C’est une musique très remarquable, car ils nous prouvent encore une fois que de temps en temps même les choses simples peuvent être forte et efficiente, il suffit que ce soit fait par les bonnes personnes. La seconde piste, Long
Lost To Where No Pathway Goes est bien mais sans plus. Ceux qui trouve cet album plus épique et plus énergique que LMHSYF doivent avoir des bouchons de cérumen à la place des oreilles parce que franchement je trouve que cette musique manque quand même un peu beaucoup même cruellement de rythme, elle est trop lente et en plus de ça répétitive !
Seul les passages instrumentaux sont vraiment toujours satisfaisant. Les synthés sont ici vraiment poussés aux limites de l’étrange, offrant des mélodies, et des sons asses stridents, par moment très angoissant.
The
Glory Disappears, arrive enfin après une interminable attente. Après une micro intro elle se réveille et nous offre alors une des plus belles pistes du cd avec cette voix si … si … lenius !! que j’aime toujours autant. Et cette voix là n’était plus présente depuis
Minas Morgul. Le refrain est épatant, les guitares sont mises plus en avant par rapport aux productions précédentes, c’est sûrement ce qui plait aux "nouveaux fans" mais comparé à un
Dol Guldur ce n’est pas forcément toujours mieux, mais bon nous dirons que cet album est la transition.
Nightshade Forests est magnifique ainsi que Let Mortal Heroes Sing Youtr Fame, il n’y aura donc eu juste une petite baisse de niveau entre les deux, car malgré de bons morceaux, cet album mais en avant (peut-être involontairement) la répétition si chère au duo, sauf que dans ce cas si, cette répétition ne sert qu'à allonger les pistes mais sans vraiment les développer. Like Some Snow-White Marble
Eyes est une très bonne surprise que je n’osait espérer après deux morceau assez moyens. Le refrain change un peu dans le genre avec un rythme plus soutenue, avec la guitare qui soutient et complète pour donner un tout agréable.
Voilà qu’arrive mon coup de gueule ! Where
Hope And Daylight
Die, un beau titre, du moins pendant la première minute ! C’est là qu’ils ont eue la mauvaise idée, non, l’abominable idée d’avoir inviter Tania à chanter sur ce morceau ! Horrible ! Voilà ma réaction ! La mélodie est tellement belle, le morceau commençait tellement bien ! et ils ont réussi à tout gâcher avec médème Borsky au chant ! Je leur en veut énormément pour ce morceau car il commençait tellement biennnn et l’instrumentale est tellement belle tout au long de la piste que cette voix m’afflige autant que le niveau d’intelligence des français (c’est pour dire !!) ! Je vous pose la question, n’aurait-il pas été beaucoup mieux si ils avait chanté EUX, comme d’habitude ! Ou alors ils auraient au moins pu choisir une chanteuse qui chante un minimum juste, ou alors expérimenter sur un autre morceau !!! La meilleur preuve que cette expérience est foireuse est le fait que ce soit la seule. Contrairement à ce que je pensais, nos deux compères sont bien capables de faire des choses qui ne me plaisent pas ! Enfin passons, The
Rotting Horse On The Deadly
Ground est je trouve très moyen, car la deuxième fois (sur un seul album) je trouve un morceau de
Summoning vraiment répétitif !! Si cela permet de vraiment encrer leurs mélodies au plus profond de nous, je trouve qu’ici c’est carrément trop.
The
Shadow Lies Frozen On The Hills est déjà plus intéressante tant dans les vocaux, qui changent, mais également par les instrumentaux plus énigmatiques encore, que dans d’autres morceaux. Avec en plus un refrain magnifique, avec un chant black (presque de l’ordre de l’ensemble) de grande qualité supporté en plus par une mélodie aiguë, lourde, très plaisante à entendre. La mélodie est vraiment bien développée et maîtrisé du début à la fin! Ce morceau fait bien plaisir ! The
Loud Music Of The Sky apporte un petit quelque chose de nouveau dans la musique de
Summoning, une boite à rythme beaucoup plus présente que de coutume. Accompagné d’une mélodie au synthé mais qui est ici repoussée en arrière jusqu’à l’apparition des guitares qui ravivent le tout. Un petit son faisant pensez à l’arrivé du père nouel (mais sa n’engage que moi) Vous imaginez le truc ? non ! Et bien c’est très beau ! Et quand surgissent les cris d’agonie de Silenius tout ne devient que plus prenant, accrocheur, et attendez le refrain, la tout est poussé au summum. Un morceau vraiment original et bon. Comme quoi la nouveauté paye quand même. Enfin arrive le dernier morceau et il aura fallu attendre celui-là pour vraiment découvrir le morceau le plus réussit de l’album. Une voix magnifique, un refrain époustouflant, stupéfiant, ahurissant, prodigieux, bref je suis amoureux de se refrain, car la voix de
Protector est vraiment sublime. Mélodie sublime, refrain sublime, mélodie sublime, … ici la répétition ne me gène absolument pas ! Et quant arrive la fin, une mélodie encore plus magique prend le relais, dans lequel se noient les incantations de
Protector. Vous l’aurez compris, morceau incontournable qui marque avec brio la fin de cette épopée
Stronghold.
Sinon, l'album n'est pas trop mal, mais sans plus. J'ai eu l'occasion d'écouter quelques titres sur internet et ce côté répétitif des mélodies peut lasser au bout d'un moment, même si, artistiquement parlant, celle-ci sont très réussies.
Las ! Je dois admettre que je suis bien déçu ! L'album commence pourtant fort, avec le très beau titre "Long Lost To Where No Pathway Goes" et son refrain mélancolique. Malheureusement, dès le second titre, la magie s'évanouit : c'est presque un copié-collé du premier ! Et il en va de même pour tous les suivants : toujours le même tempo lent et monotone, des lignes de chant calquées les unes sur les autres, des thèmes au synthé finalement assez peu inspirés… Même l'intervention de la chanteuse, assez moyenne au demeurant, sur la cinquième piste n'est pas parvenue à me sortir de ma torpeur.
Entendons-nous bien : je n'ai rien contre les thèmes récurrents et monotones du Black et du DSBM, lesquels parviennent justement par leur effet hypnotique à plonger l'auditeur dans une sorte de transe aussi morbide que fascinante. Mais là, rien à faire, je ne ressens aucune émotion, rien ne m'emporte, ces nappes de claviers un peu kitch me laissent de marbre et à nul moment je n'ai eu l'impression de partir pour les Terres du Milieu.
Outre cet album, j'ai également "Let Mortal Heroes Sing Your Fame", qui patiente sur une étagère. Autant le fier Nazgul qui trône sur sa pochette titillait il y a peu encore ma curiosité, autant à présent que j'ai découvert son prédécesseur, je suis beaucoup moins pressé de le déballer. Enfin, je lui donnerai quand même sa chance un jour prochain, on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.
Peut-être cet album m'aurait-il enthousiasmé quand j'avais vingt ans, mais aujourd'hui, j'ai tout simplement l'impression que ce type de production n'est plus pour moi.
Peut-être que Summoning est un groupe que je découvre trop tard, finalement.
Merci pour la kro.
Summoning est une musique de granit. Immortelle et venue du fond des âges, elle parle à l'âme des pauvres mortels que nous sommes. Elle nous envoûte comme un sortilège lancinant et martial. Vous ne sortirez pas indemne de l'expérience acoustique et si vous lisez les paroles. Vous ne pourrez plus vous en passer comme hypnotisé par le serpent avec sa proie.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire