Stronghold

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18/20
Nom du groupe Summoning
Nom de l'album Stronghold
Type Album
Date de parution 11 Mai 1999
Style MusicalBlack Epique
Membres possèdant cet album402

Tracklist

1.
 Rhûn
 03:25
2.
 Long Lost to Where No Pathway Goes
 07:23
3.
 The Glory Disappears
 07:49
4.
 Like Some Snow-White Marble Eyes
 07:19
5.
 Where Hope and Daylight Die
 06:28
6.
 The Rotting Horse on the Deadly Ground
 08:25
7.
 The Shadow Lies Frozen on the Hills
 07:01
8.
 The Loud Music of the Sky
 06:47
9.
 A Distant Flame Before the Sun
 09:43

Durée totale : 01:04:20

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Summoning


Chronique @ LaBalafre

06 Juillet 2007
Étrange SUMMONIG, groupe autrichien né au commencement des années 1990, qui débuta en 1994 par le très moyen, très bancal « And all was silent… », premier album et œuvre malheureuse de PAZUZU ; puis accoucha, cinq ans après, sous un autre nom, du superbe « Stronghold ».

Car, si ce n’est le second morceau, très inférieur à l’ensemble, voire le premier un peu trop facile pour n’être pas banal, cet album touche à la perfection. Et nous pesons nos mots !

Sur le plan purement technique, SUMMONING use ici de claviers omniprésents, reléguant en musique de fond les classiques instruments électriques du Metal : guitares et batterie (notons l’absence de basse), qui, à l’inverse des autres groupes de l’époques, servent seulement à rythmer les morceaux. Cette rythmique se révèle d’ailleurs très riche en mélodies. Notamment la si dédaignée batterie, ici souvent à l’honneur, amis batteurs.

Ce sont ainsi les claviers qui guident les compositions, et instaurent l’harmonie électrique.

Mais comment alors exprimer le pouvoir énergique et intense d’un « Stronghold », album qui sait par des claviers évoquer la lourdeur et la puissance des guitares électriques qui l’accompagnent ?

Je crois que l’originalité suprême de SUMMONING est une sorte de « mélancolie martiale ». Une mélancolie du fonds des âges, silence musical de la Paix des Morts. Or, son caractère martial se révèle offensif, très coercitif. Elle paraît appliquer l’antique sagesse romaine : Si vis pacem, para bellum : Si tu veux la paix, prépare la guerre. Mais l’ennemi ici, n’est autre qu’un présent fade et méprisé : celui des vivants ! Aussi est-ce la ruée des Morts Anciens contre les Pâles Vivants. JAMAIS je n’ai entendu cela.

En outre d’une technicité dans les morceaux qui frôle un certain byzantinisme. Mais ce n’est que pour y emprunter une morbidesse vivifiée, « charnelisée » d’une santé toute germanique. Ce qui signifie lourde, froide un peu d’extérieur, et si chaude si l’on pénètre ses frondaisons…Chaude comme la voûte arachnéenne des chênes, hêtres et sorbiers qui hantent ces forêts infinies ! Toutefois, seules les premières minutes de chaque morceau sont créatives, le groupe se contentant par la suite de répéter pour l’essentiel, avec quelques variations, deux ou trois fois le morceau. Mais c’est ce procédé rhétorique qui permet d’approfondir et alourdir l’atmosphère.

Le chant, très Black Metal, très caverneux, semble issu de cet univers sylvestre antique et plus vivant que les Vivants. Une agréable voix de soprano honore seule le cinquième morceau, où les guitares prennent par exception le pas sur les claviers.

Ces merveilles semblent issues d’un soleil nocturne. Et seules les larmes de l’auditeur imprudent, fixant trop longtemps cette lumière difficile, savent encore exprimer l’éclat unique de « Stronghold ».

Il va de soi qu’à ce niveau, nous sommes face à une œuvre rare, obsessionnelle, qui à chaque écoute me paraît plus chef-d’œuvre qu’à la précédente.

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Morsifer - 08 Mars 2013: Très belle chronique qui donne plaisir à lire... Cela change du blabla fade et sans aucune originalité qu'on rencontre trop souvent sur ce site.
Sinon, l'album n'est pas trop mal, mais sans plus. J'ai eu l'occasion d'écouter quelques titres sur internet et ce côté répétitif des mélodies peut lasser au bout d'un moment, même si, artistiquement parlant, celle-ci sont très réussies.
PhuckingPhiphi - 21 Septembre 2015: Je découvre enfin Summoning avec cet album, probablement leur meilleur si j'en juge par les très bonnes appréciations qu'il recueille un peu partout sur le net, mais à mon grand regret, je ne vais pas partager l'enthousiasme affiché ici. Le Black atmosphérique fait pourtant partie de mes genres de prédilection, et la perspective de thèmes inspirés des œuvres de JRR Tolkien - dont je suis un grand fan par ailleurs - avait tout pour me réjouir. Même le fait que les guitares soient mixées très en arrière et que la rythmique soit assurée par une boîte à rythme ne suffisait pas à doucher mon enthousiasme à la perspective de découvrir ce CD.

Las ! Je dois admettre que je suis bien déçu ! L'album commence pourtant fort, avec le très beau titre "Long Lost To Where No Pathway Goes" et son refrain mélancolique. Malheureusement, dès le second titre, la magie s'évanouit : c'est presque un copié-collé du premier ! Et il en va de même pour tous les suivants : toujours le même tempo lent et monotone, des lignes de chant calquées les unes sur les autres, des thèmes au synthé finalement assez peu inspirés… Même l'intervention de la chanteuse, assez moyenne au demeurant, sur la cinquième piste n'est pas parvenue à me sortir de ma torpeur.

Entendons-nous bien : je n'ai rien contre les thèmes récurrents et monotones du Black et du DSBM, lesquels parviennent justement par leur effet hypnotique à plonger l'auditeur dans une sorte de transe aussi morbide que fascinante. Mais là, rien à faire, je ne ressens aucune émotion, rien ne m'emporte, ces nappes de claviers un peu kitch me laissent de marbre et à nul moment je n'ai eu l'impression de partir pour les Terres du Milieu.

Outre cet album, j'ai également "Let Mortal Heroes Sing Your Fame", qui patiente sur une étagère. Autant le fier Nazgul qui trône sur sa pochette titillait il y a peu encore ma curiosité, autant à présent que j'ai découvert son prédécesseur, je suis beaucoup moins pressé de le déballer. Enfin, je lui donnerai quand même sa chance un jour prochain, on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise.

Peut-être cet album m'aurait-il enthousiasmé quand j'avais vingt ans, mais aujourd'hui, j'ai tout simplement l'impression que ce type de production n'est plus pour moi.

Peut-être que Summoning est un groupe que je découvre trop tard, finalement.

Merci pour la kro.
crocodileduloch - 29 Octobre 2015: C'est curieux Phiphi mais pour moi qui suis à peine plus jeune que toi, j'ai découvert Summoning avec cet album et de suite la magie a opéré même si je note aussi une sorte de redondance dès le 6 ème morceau. J'ai eu du mal avec les autres albums puis petit à petit, le cerveau s'y est fait et justement, à mes oreilles, les claviers, la boîtes à rythme, les mélodies envoûtantes et entêtantes sont démoniaques. Les grosses guitares doivent peut être te manquer un peu trop...
DRIXMAN - 12 Octobre 2020:

Summoning est une musique de granit. Immortelle et venue du fond des âges, elle parle à l'âme des pauvres mortels que nous sommes. Elle nous envoûte comme un sortilège lancinant et martial. Vous ne sortirez pas indemne de l'expérience acoustique et si vous lisez les paroles. Vous ne pourrez plus vous en passer comme hypnotisé par le serpent avec sa proie.

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Chronique @ Katla

24 Novembre 2007
Stronghold, quatrième album du maintenant mythique duo autrichien marque le changement de leurs musique que certains trouvent dommage mais qui en fait n’ait pas trop flagrant ou génant à mon goût. Seulement deux ans après un Nightshade Forests époustouflant par sa beauté et son impressionnante force, ils nous reviennent toujours aussi prodigieux en nous offrant neuf titres pour le moins variés (même si la composition reste, elle, toujours la même) qui en fait à en croire les critiques l’album le plus apprécié par les auditeurs (et je dois malheureusement dire que je ne m’inclus pas dans cette catégorie). A lire les critiques (encore une fois), cet album tiendrait de la perfection !! ahum !! excusez moi !!! je pense que malgré quelques perles qui ponctue cet album, il y à quand même une musique tellement, tellement… ratée !! (non il n’y à pas d’autres mots), que cet album est relégué à la troisième place de mes albums préféré de Summoning mais j’y reviendrai ultérieurement. Par contre, Summoning étant mon groupe préféré, car doué d’un talent incroyable, je ne leurs laisse plus la place à des expérimentations foireuses (eux qui sont d’habitudes les génies pour une évolution logique et toujours plus belle). Je ne pèserai donc pas mes mots pour cette chronique.


Rhûn ouvre superbement cet opus par sa mélodie qui, même si elle est trop simple pour certain, est tout de même très efficace. C’est une musique très remarquable, car ils nous prouvent encore une fois que de temps en temps même les choses simples peuvent être forte et efficiente, il suffit que ce soit fait par les bonnes personnes. La seconde piste, Long Lost To Where No Pathway Goes est bien mais sans plus. Ceux qui trouve cet album plus épique et plus énergique que LMHSYF doivent avoir des bouchons de cérumen à la place des oreilles parce que franchement je trouve que cette musique manque quand même un peu beaucoup même cruellement de rythme, elle est trop lente et en plus de ça répétitive ! Seul les passages instrumentaux sont vraiment toujours satisfaisant. Les synthés sont ici vraiment poussés aux limites de l’étrange, offrant des mélodies, et des sons asses stridents, par moment très angoissant.

The Glory Disappears, arrive enfin après une interminable attente. Après une micro intro elle se réveille et nous offre alors une des plus belles pistes du cd avec cette voix si … si … lenius !! que j’aime toujours autant. Et cette voix là n’était plus présente depuis Minas Morgul. Le refrain est épatant, les guitares sont mises plus en avant par rapport aux productions précédentes, c’est sûrement ce qui plait aux "nouveaux fans" mais comparé à un Dol Guldur ce n’est pas forcément toujours mieux, mais bon nous dirons que cet album est la transition. Nightshade Forests est magnifique ainsi que Let Mortal Heroes Sing Youtr Fame, il n’y aura donc eu juste une petite baisse de niveau entre les deux, car malgré de bons morceaux, cet album mais en avant (peut-être involontairement) la répétition si chère au duo, sauf que dans ce cas si, cette répétition ne sert qu'à allonger les pistes mais sans vraiment les développer. Like Some Snow-White Marble Eyes est une très bonne surprise que je n’osait espérer après deux morceau assez moyens. Le refrain change un peu dans le genre avec un rythme plus soutenue, avec la guitare qui soutient et complète pour donner un tout agréable.

Voilà qu’arrive mon coup de gueule ! Where Hope And Daylight Die, un beau titre, du moins pendant la première minute ! C’est là qu’ils ont eue la mauvaise idée, non, l’abominable idée d’avoir inviter Tania à chanter sur ce morceau ! Horrible ! Voilà ma réaction ! La mélodie est tellement belle, le morceau commençait tellement bien ! et ils ont réussi à tout gâcher avec médème Borsky au chant ! Je leur en veut énormément pour ce morceau car il commençait tellement biennnn et l’instrumentale est tellement belle tout au long de la piste que cette voix m’afflige autant que le niveau d’intelligence des français (c’est pour dire !!) ! Je vous pose la question, n’aurait-il pas été beaucoup mieux si ils avait chanté EUX, comme d’habitude ! Ou alors ils auraient au moins pu choisir une chanteuse qui chante un minimum juste, ou alors expérimenter sur un autre morceau !!! La meilleur preuve que cette expérience est foireuse est le fait que ce soit la seule. Contrairement à ce que je pensais, nos deux compères sont bien capables de faire des choses qui ne me plaisent pas ! Enfin passons, The Rotting Horse On The Deadly Ground est je trouve très moyen, car la deuxième fois (sur un seul album) je trouve un morceau de Summoning vraiment répétitif !! Si cela permet de vraiment encrer leurs mélodies au plus profond de nous, je trouve qu’ici c’est carrément trop.

The Shadow Lies Frozen On The Hills est déjà plus intéressante tant dans les vocaux, qui changent, mais également par les instrumentaux plus énigmatiques encore, que dans d’autres morceaux. Avec en plus un refrain magnifique, avec un chant black (presque de l’ordre de l’ensemble) de grande qualité supporté en plus par une mélodie aiguë, lourde, très plaisante à entendre. La mélodie est vraiment bien développée et maîtrisé du début à la fin! Ce morceau fait bien plaisir ! The Loud Music Of The Sky apporte un petit quelque chose de nouveau dans la musique de Summoning, une boite à rythme beaucoup plus présente que de coutume. Accompagné d’une mélodie au synthé mais qui est ici repoussée en arrière jusqu’à l’apparition des guitares qui ravivent le tout. Un petit son faisant pensez à l’arrivé du père nouel (mais sa n’engage que moi) Vous imaginez le truc ? non ! Et bien c’est très beau ! Et quand surgissent les cris d’agonie de Silenius tout ne devient que plus prenant, accrocheur, et attendez le refrain, la tout est poussé au summum. Un morceau vraiment original et bon. Comme quoi la nouveauté paye quand même. Enfin arrive le dernier morceau et il aura fallu attendre celui-là pour vraiment découvrir le morceau le plus réussit de l’album. Une voix magnifique, un refrain époustouflant, stupéfiant, ahurissant, prodigieux, bref je suis amoureux de se refrain, car la voix de Protector est vraiment sublime. Mélodie sublime, refrain sublime, mélodie sublime, … ici la répétition ne me gène absolument pas ! Et quant arrive la fin, une mélodie encore plus magique prend le relais, dans lequel se noient les incantations de Protector. Vous l’aurez compris, morceau incontournable qui marque avec brio la fin de cette épopée Stronghold.

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Deathpair - 10 Mars 2009: En effet, jamais je n'ai ressenti une telle frustration! Where Hope And Daylight Die est géniale, mais putain aurait été 1000 fois mieux en saturé. Un album magique..
Topher - 25 Novembre 2009: Après de nombreuses écoutes de tous les albums je suis d'avis que c'est celui que j'aime le moins, mais en ce qui concerne le titre avec la chanteuse, je trouve ça nullement mais alors nullement (moi aussi je peux exagérer :p) dérangeant. C'est ce qui fait que ce titre est juste ce titre, et moi je l'aime bien. Ce n'est pas la justesse qui permet de ressentir, ça aide un peu à communiquer l'âme, mais sans l'âme tout n'est qu'illusion de ressentiment.

Qui sait ce qui aurait pu se passer s'ils n'aurait pas expérimenté sur Stronghold ? La suite aurait pu être bien pire. Il faut savoir respecter les étapes d'un artiste.

Je précise quand même que je préfère selon mes humeurs Dol Guldur, Minas Morgul, ou encore les deux derniers, hmm en fait ils sont tous trop fun.
DivineLiquor - 18 Octobre 2013: Quelle drôle de chronique. Si je l'avais lue sans voir la note, je me serais dit 13 à tout casser. J'approuve quant au fait que Where Hope and Daylight Die représente un faux pas artistique, mais en dehors de ça, ton analyse reste tout de même assez négative dans l'ensemble (et superficielle, mais ça c'est autre chose). Un album que tu trouves si inégal mérite-t-il vraiment 16/20? 8/10? 4/5? Je ne peux que t'inviter à te poser la question.
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Commentaire @ Frankie_Snow

25 Novembre 2008
Ces autrichiens ne finiront jamais de m’épater, d’abord par ce groupe de malade qu’est « Belphegor » avec le Black Death Haineux et maintenant « Summoning » avec un black metal épique d’une grandeur infinie ! Ce sera quoi la prochaine fois ? Un groupe de folk metal qui parle de la fête de la bière ? ! Seul l’avenir nous le dira mais ici c’est de Summoning qu’on parle et un superbe album intitulé « Stonghold ».

Je m’étais écouté dernièrement le dernier « Ministry » et j’ai enchaîné sur un petit « Carcass » avant de partir pour un « Slayer » mais bon, je voulais faire un petit break et écouter quelque chose de plus calme et de moins intense que ces derniers, il y avait bien sur « Abruptum », mais je voulais quand même écouter quelque chose de plus construit et j’ai trouvé « Summoning », un groupe de Black Metal épique assez reconnu étant donné qu’il n’y a pas moins de 272 fans sur SOM et surtout qui a la réputation d’utiliser beaucoup de claviers et d’avoir des chansons très typées « Seigneur des Anneaux », selon les conseils de mon ami très fan du groupe je me lance dans l’écoute et c’est bien vrai, il y a quelque chose qui en ressort de cette galette et c’est effectivement ce clavier qui donne ces airs épiques et une grandeur immense aux chansons interprétées, je me suis demandé combien de guests étaient présents sur ce disque, car beaucoup de symphonies sont présentes ainsi que de très nombreux instruments, et c’est une deuxième surprise, le groupe n’est composé que de seulement 2 hommes multi-instrumentistes ne jouant pas que de la guitare, le tout répose sur les claviers et la programmation, très efficace mais surtout bluffant de la part du groupe, on ne se doute pas à un seul instant que la batterie est en fait une boite à rythme ! D’un point de vue composition, c’est simple, on prend une mélodie, on rajoute du champ par-dessus et pendant le refrain on fait rugir la grosse guitare, cette forme n’est pas sans rappeler les opéras metal et c’est sûr qu’il faut apprécier, surtout qu’ici, une longue répétition lors des morceaux se fait entendre et sachant que chaque morceau ne dure pas moins de 6 minutes et même plus pour certains, il est tout de même recommandé d’avoir quelques bases d’album progressif pour apprécier cette écoute, on note aussi un chant de femme qui se fait entendre sur « Where Hope And Daylight Die », c’est une bonne idée de changer de chant étant donné que c’est une voix très Black Metal que « Lennius » livre sur plus de 60 minutes, en revanche c’est une plus mauvaise idée d’inviter une mauvaise chanteuse car celle-ci chante vraiment à côté, bonne initiative mais mauvais résultat.

Au final, c’est un peu un rêve ou un voyage si l’on veut, que ces 2 autrichiens veulent nous faire découvrir au travers d’un album où la poésie et les récits épiques viennent écrire une histoire. C’est planant, entraînant et donnant des airs d’opéra. Si ces mélanges vous inspirent, vous pouvez vous plongez dans cette album, vous ne serez pas déçus. Réservé à un public qui veut découvrir d’autres horizons.

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Commentaire @ Count_Redenvarg

02 Septembre 2007
Avis à tous les lecteurs ! Ceux qui n'ont jamais écouté cet album sont priés d'aller urgemment l'acheter chez le vendeur de disques le plus proche ! En effet, tout au long des 64 minutes de cet album nommé "Stronghold", le duo Summoning n'a jamais été autant inspiré ! Summoning nous offre ainsi un black épique et atmosphérique autour de 9 chansons toutes plus remarquables les unes que les autres !

Le duo autrichien nous plonge dès le début, grâce à l'intro "Rhûn", dans un champ de bataille où les trompettes se font lugubres, puis mélancoliques. La chanson suivante est pour moi la plus belle de toutes les chansons que je n'ai jamais écouté : "Long Lost To Where No Pathway Goes", une chanson longue de 7 minutes où les synthés se font atmosphériques et planants et où les riffs de guitares se font heavy et très mélodiques, suivis ensuite de la magnifique voix caverneuse de Protector chantant les poèmes du grand J.R.R. Tolkien.

"Stronghold" peut faire penser à un récit épique qui nous fait voyager lorsque l'on se laisse emporter par les atmosphères envoûtantes que contiennent l'album : La chanson "Where Hope And Daylight Die", uniquement chantée par une femme, nous plonge avec plus de facilité dans ces rêves. Les mélodies médiévales sur "The Glory Disappears" nous donnent une image encore plus précise de ce que Protector et Silenius veulent nous faire imaginer.

"Stronghold" est un album absolument incontournable pour tous les fans de musique épique et planante et a bien mérité ce 20/20 : aucun défaut et aucun ennui ressenti pendant 64 minutes, seulement un enchaînement de chansons toutes plus belles les unes que les autres. L'album parfait !

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Commentaire @ Gothmog

25 Novembre 2008
Après avoir fait un "Minas Morgul" et un "Dol Guldur" assez rauque, Summoning s'était quelque peu adouci avec "Nightshade Forests". Stronghold, pour notre plus grand plaisir, continue dans cette voix, et avec succès. Il s'agit tout simplement du meilleur album de black épique jamais composé, et je mets quiconque au défit de m'en trouver un mieux. Les morceaux sont assez semblables : même genre de mélodie, même sonorités de synthé, mais au lieu de rendre l'album barbant et ennuyeux, ça lui donne une homogénéité, les titres s'enchaînent comme les chapitres d'une seule histoire. Niveau instruments maintenant, le synthé est très important et ne s'arrête jamais, les guitares sont mises plus en retrait (et la basse a même disparu), les voix sont importantes également, des vocaux black mais pas agressifs pour autant, la boîte à rythme est bien maîtrisée et ne donne pas d'effet "electro", risque lorsqu'on utilise ces engins-là. Tous les instruments s'entrelacent et se mêlent comme des lianes ou des branches d'arbre. Si je devais associer cet album à une image, ce serait sans doute les peintures de John Howe représentant des scènes du Seigneur de Anneaux, surtout celles représentant de vastes paysages. Le point de vue adopté semble être celui d'un dieu qui observe ses créatures évoluer(voir ma chronique de LMHSYF pour plus de précisions sur ce sujet) Les textes, largement inspirés de la mythologie de J.R.R. Tolkien sont à la fois épiques et poétiques. Conclusion : si vous ne l'avez pas encore, courez le commander !!! Morceau recommandé : The Glory Disappears.

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Topher - 25 Novembre 2009: Dol Guldur n'est rauque qu'au premier abord ;)
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Commentaire @ Black_Requiem

25 Novembre 2008
Ayant déjà entendu beaucoup de bien au sujet de Summoning, j’ai enfin pu juger par moi même de la qualité de ce groupe. Et je l’ai trouvé vraiment bon. Mélange de parties très mélodiques, calmes et d’autres plus vives et rythmées, la musique forme un grand ensemble complet et de grande qualité. Pour ma part je trouve leur musique tranquillisante, somnifère (à ne pas prendre au pieds de la lettre) et malgré le fait que les morceaux soient assez répétitifs, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde lors de l’écoute de cet album.

Sans être complexes de l’extérieur, les différentes parties se fondent les unes avec les autres pour former un ensemble harmonieux et plaisant. Souvent ce sont les choses les plus simples qui donnent naissance aux plus belles choses et c’est cela que certains groupes ont tendance à oublier. Summoning ne se tracasse absolument pas : simple mais beau. Très planante, leur musique ne s’oublie pas et transmet beaucoup d’émotions et de sentiments divers.

Un grand travail accompli par les 2 musiciens qui forment le groupe et qui offrent un album de grande classe.

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