Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule

Liste des groupes Black Symphonique Bal Sagoth Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule
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17/20
Nom du groupe Bal Sagoth
Nom de l'album Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule
Type Album
Date de parution 25 Novembre 1996
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album136

Tracklist

1.
 Black Dragons Soar Above the Mountain of Shadows (Prologue)
 03:05
2.
 To Dethrone the Witch-Queen of Mytos k'Unn (the legend of the Battle of Blackhelm Vale)
 06:45
3.
 As the Vortex Illuminates the Cystalline Walls of Kor-Avul-Thaa
 06:25
4.
 Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule
 07:23
5.
 Journey to the Isle of Mists (Over the Moonless Depths of Night-Dark Seas)
 01:11
6.
 The Splendour of a Thousand Swords Gleaming Beneath the Blazon of the Hyperborean Empire
 06:03
7.
 And Lo, When the Imperium Marches Against Cul-Kothoth, Then Dark Sorceries Shall Enshroud the Citadel of the Obsidian Crown
 06:28
8.
 Summoning the Guardians of the Astral Gate
 06:09
9.
 In the Raven-Haunted Forests of Darkenhold, Where Shadows Reign and the Hues of Sunlight Never Dance
 06:29
10.
 At the Altar of the Dreaming Gods (Epilogue)
 02:29

Durée totale : 52:27

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Bal Sagoth


Chronique @ BEERGRINDER

04 Janvier 2008

All hail The Barbarian Metal King ! All hail Bal Sagoth !

Avec son premier album sorti en 1994, Bal Sagoth posait déjà les bases d'un Black / Death symphonique des plus originaux. Cette fois, avec Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule (1996), non seulement le groupe bat le record du titre d'album le plus long, mais il sort surtout son chef d’œuvre incontesté à ce jour.

Le Black Metal symphonique a éclaté à la face du monde métallique avec In The Nightside Eclipse d’Emperor, mais pour le moment le style n’en est qu’à ses balbutiements, des formations comme Dimmu Borgir ou Gehenna proposent un Black où le clavier est très présent mais sans véritables structures symphoniques. Les anglais vont proposer avec Starfire Burning... un album qui va permettre un grand bon en avant dans le style, le clavier ne se contentant plus ici d’un simple accompagnement, mais devient partie intégrante du morceau, un peu à la façon d’Arcturus mais avec un côté un peu moins cosmique mais plus batailleur.

Dès l'intro, Starfire Burning donne le ton, imposant ses parties de clavier puissantes et grandiloquentes, qui invitent à suivre Bal Sagoth au cœur de ses batailles épiques ! Mais, bien que le synthé soit omniprésent, ce dernier ne couvre pas le reste de la musique, évitant le piège trop souvent rencontré chez les formations Black Metal de l'époque.

De plus, les compositions gagnent en cohérence et en puissance, à l'image du somptueux As The Vortex Illumines The Chrystallines Walls Of Kor-Avul-Thaa, où les riffs se veulent à la fois plus compacts et plus subtils, bénéficiant enfin d'un son à la hauteur du talent du combo britannique. Et que dire du superbe titre Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule ? On s’y croirait : perdu et se vidant de notre sang au milieu de la neige et du vent, Thule le royaume des glaces se révèle enfin à nous… Il règne sur ce disque une telle symbiose entre paroles et musique que ces dernières sont primordiales et aident à faire rentrer l’auditeur dans le concept.

Le chant de Lord Byron lui aussi, a évolué pour coller au mieux à la dimension épique des anglais, ainsi on peut retrouver régulièrement des parties de narration bien senties entre des parties plus brutales. Les frères Maudling ont trouvé ici une inspiration sans précédent et se sont surpassés pour mettre en valeur les superbes textes de Lord Byron, la consultation du livret est à ce titre un pur régal.

Chaque morceau dégage donc un pouvoir symphonique et guerrier exceptionnel et, à la seule écoute des superbes To Dethrone The Witch Queen... et The Splendour Of A Thousand Swords Gleaming Beneath The Blazon Of Hyperborean Empire (et ce n’est pas le titre le plus long…), l'auditeur pense immédiatement à Conan Le Barbare, s'imaginant en guerre contre des hordes sanguinaires. Toute la force de Bal Sagoth réside ainsi dans son pouvoir à transporter l’auditeur dans son propre univers, fait de bataille épiques, de hauts faits, de morts glorieuses et de bravoure sans précédent.

Comparé de façon hasardeuse à leurs compatriotes de Cradle Of Filth à leurs débuts, le groupe des frères Maudling affirme ici son identité et sa singularité avec force.
Album ultime de Bal Sagoth, somptueux et magique, Starfire Burning… s’impose comme un album majeur du Black symphonique, montrant la voix à de nombreux suiveurs qui n’atteindront jamais la force de cet opus.

All hail The Barbarian Metal King !
All hail Bal Sagoth !

BG

11 Commentaires

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BEERGRINDER - 14 Fevrier 2009: Les sonorités sont quand même proches du Black sympho mais dans un sens tu as raison, Bal Sagoth va au delà.

Le kitsh c'est plutôt pour les suivants, celui-ci fait Conan le barbare et na fait pas spécialement rigoler.
BEERGRINDER - 19 Janvier 2012: C'est justement pour ça que c'est le meilleur Bal Sagoth, comment mieux retransmettre des atmosphères brumeuses qu'avec une production brumeuse hum? C'est ce qui fait de Starfire... l'album le plus authentique de leur discographie.

Je ne trouve pas que les guitares manquent de puissance, la batterie de sonne pas creux non plus : elle est plutôt intégrée dans l'ensemble sans vraiment dépasser.

The Power Cosmic par exemple est doté d'une production plus puissante et plus claire (merci Nuclear Blast), mais la magie des deux premiers opus n'est plus là (même si d'excellents morceaux parsèment cet opus également).

Deux visions différentes tu vois de la gomme artificielle qui bride le son sur Starfire, moi je vois du boost artificiel sur The Power Cosmic, une bonne production peut parfois être nuisible pour les amateurs de Metal extrême....
Constantine - 03 Mars 2012: Comme ça fait plaisir de lire une chronique à la hauteur de cet album genial !!
Merci bcp.....!
LeMoustre - 27 Avril 2020:

Plus de 8 ans sans commentaire, pour cet excellent disque des anglais. Perso, je trouve le son nickel, aucun instrument ne prend le pas sur un autre, et les moments se succèdent sans faille non plus à ce niveau là. Les compositions sont terribles, épiques à souhait, et formidablement mises en avant par une interprétation sans faille. On peut trouver ça kitsch, mais dans le genre, un masterclass à mon sens. Un mot sur le livret, jouissif à parcourir, transportant l'auditeur dans son univers. 

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Chronique @ EternalTearsOfSorrow

15 Janvier 2012

Bal Sagoth signe ici son aventure la plus spectaculaire de sa carrière, encore à notre époque.

Bal Sagoth fait partie de ces groupes pionniers du Black Metal Symphonique, aux côtés de Emperor, Cradle of Filth, Hecate Enthroned et autres, mais possède son style particulier de Black Metal, celui-ci étant caractérisé par sa musique assez variée, oscillant entre haine et émotion dans la musique, ces nappes de symphonies aventureuses bordant ces guitares jouant souvent de très belles mélodies émotionnelles, ainsi qu'une performance incroyable venant de la batterie. Mais ce qui frappe le plus dans ce groupe reste la présence très fréquente de narration, très fréquemment en train de dicter les aventures de nos britanniques favoris. Ceux-ci nous l'avaient déjà prouvé avec leur premier album A Black Moon Broods Over Lemuria, sorti en 1994, soit une année après la formation du groupe.

Il aura alors fallu à Bal Sagoth deux ans pour sortir son deuxième opus, qui prit alors le nom extrêmement long (D'ailleurs toujours le plus long, aujourd'hui) de Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule, et qui fut alors signé chez Cacophonous Records. Et la pochette représente bien l'état d'esprit du groupe, celle-ci étant une magnifique illustration à la base bleue foncé, un guerrier étant bien mis en évidence avec un être démoniaque à ses arrières, bordés par d'énormes éclairs venant donner un peu de clarté à cette image de Byron.

Et la musique ne niera pas ce qui vient d'être montré à l'aperçu de la pochette, et ne changera pas beaucoup non plus par rapport à l'album précédent. La base est toujours présente, le style de Bal Sagoth est bien entendu encore très évident et n'a pas changé, mais il y a de gros points positifs qui ont été additionnés à la musique. Premièrement, la finesse et la pureté ont été très soignées, ce qui donne un aspect très clair de leur musique, et un vrai sens et une vraie vie ont été insérées dans la musique, à tel point que celle-ci en elle même est une véritable histoire à elle toute seule. Les textes de Byron quant à eux seront un véritable régal à entendre, notamment les narrations devant la musique.

Celle-ci aura gardé sa grande variation depuis l'album précédent, passant toujours assez fréquemment de moments très agressifs, stressants et rapides, à d'autres plus reposants, émotionnels voire même énigmatiques, notamment dans « Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule » ou encore le magique « To Dethrone The Witch-Queen Of Mytos K'unn (The Leged Of The Battle Of Blackhelm Vale) », en passant également par le véritable voyage qu'est « In The Raven Haunted Forests Of Darkenhold, Where Shadows Reign And The Hues Of Sunlight Neverdance ». Chaque morceau est un chapitre à part entière de cette histoire merveilleusement aventureuse qu'est Starfire Burning Upon the Ice-Veiled Throne of Ultima Thule.

Bal Sagoth signe ici son aventure la plus spectaculaire de sa carrière encore à notre époque, théâtrale, intensive, et la musique reste en elle même assez compacte, ce qui est un bonheur total pour l'écoute de cet opus. SBUTIVTOUT reste encore à nos jours un album magique à écouter, et reste dans son intégralité une évidente et belle réussite, mémorable et impressionnante. Cet atout que possède Bal Sagoth de varier chaque instant est le point positif le plus présent chez ce groupe, et chaque morceau possède ses surprises, ses passages calmes, ses mélodies symphoniques et ses passages agressifs. Marquant un pas phénoménal dans la carrière de Bal Sagoth, ce deuxième opus reste un véritable bonheur et garantit une jubilation rarement perceptible et indéniablement très mémorable.

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