Après
Thule ou
Lemuria sur des albums antérieurs,
Bal Sagoth s'attaque ici au mythe de l'Atlantide. En voyant la pochette, superbe comme d'habitude, on devine tout de suite qu'elle appartient à nos guerriers anglais. Après l’escapade 100% science fiction de
The Power Cosmic on devine d’ailleurs un retour à des choses plus mythologiques et guerrières.
Ce cinquième album ne déroge pas à la règle et on constate que les frères Maudling savent toujours composer, que
Lord Byron devrait se mettre à écrire des livres tellement il a de l'imagination pour les lyrics et que les atmosphères propres aux morceaux de
Bal Sagoth sont toujours présentes. Mais cette fois
Bal Sagoth a un peu de mal à se renouveler, et il flotte autour de cet
Atlantis Ascendant (2001) comme un air de déjà-entendu. Les anglais semblent être rentrés dans une sorte de routine phonographique, à l’image de leur lieu d’enregistrement toujours le même bien pépère à deux pas de chez eux dans le Yorkshire.
D'ailleurs pour une fois l'intro (The
Epsilon Exordium), qui sonnait habituellement comme une invitation à suivre
Bal Sagoth dans ses combats à venir, est cette fois-ci prévisible et ennuyeuse à souhait. Cette impression est malheureusement confirmée par le titre
Atlantis Ascendant, peu entraînant, limite gnangnan.
On retrouve malgré tout avec plaisir de meilleures chansons longues et épiques comme
Draconis Albionensis qui sont la marque de fabrique du groupe.
Mais l'effet de surprise des premiers albums ne joue plus et
Bal Sagoth n'est plus seul sur ce créneau musical.
Néanmoins des chansons comme Starmaps Of
The Ancient Cosmographers ou The
Dreamer In The
Catacombs Of Ur plus agressives, parviennent à insuffler de nouveau les atmosphères qui ont fait leur succès, mais 4 ou 5 bons titres sont insuffisants pour faire un album solide. On notera bien quelques petits plus, comme le jeu de guitare tantôt extrême, tantôt Heavy, mélodique avec des soli bien travaillés, mais c'est trop épisodique pour porter haut
Atlantis Ascendant.
Au final la déception prédomine car après
The Power Cosmic avec une évolution notable et l’envie de changer un peu d’horizons,
Bal Sagoth est retombé dans ses travers et dans la facilité, nous refourguant un album de face B indigne de leur talent.
Le voyage de
Bal Sagoth en Atlantide est à deux doigt de se solder par un naufrage, heureusement les anglais rectifieront le tir plus tard, mais il faudra patienter quelques années avant la sortie de
The Chthonic Chronicles.
BG
On est loin ici de Starfire Burning...
J'adore la légèreté de cet album avec certains passages qui nous amènent dans un univers propre au groupe. De plus, on entre dedans dès les premières écoutes. Il y a des très bonnes mélodies au synthé tout comme au guitare et certaines chansons sont excellentes du début à la fin à mes oreilles, à condition d'apprécier ce qui tend au kitsch.
A vous lire, il faudrait que je me plonge plus dans les autres albums mais étrangement, ils ne m'ont jamais autant pris que celui-ci.
Autrement, comme d'hab, chronique bien écrite même si je ne partage pas ton ressenti.
C'est le hic, même moi qui suis un fan hardcore de Bal Sagoth je trouve ce disque trop kitsch ha ha.
Intrinsèquement ce n'est pas mauvais on est d'accord, mais avec tout de même la désagréable impression d'un son lissé et d'entendre des faces B de Starfire... et Battle Magic.
Peut-être ai je été un peu sévère, on verra quand je le ressortirai.
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