Skullage le nouvel album de
Black Label Society. Et bien non ce n’est pas encore pour maintenant. Il s’agit d’un best of et franchement on se demande bien ce que l’on va pouvoir en faire. Quand on regarde plus en amont dans la discographie du grand Zakk, on retrouve un double CD sortie en 2006 qui était déjà bien complet. Alors que va-t-on pouvoir faire de ce nouveau disque. Et bien pas grand-chose……
Si jamais l’œuvre de
Zakk Wylde vous est complètement inconnu, vous pouvez achetez ce disque. J’ai bien dit de
Zakk Wylde et pas seulement celle de
Black Label Society. En effet outre des titres de BLS, l’on retrouve avec plaisir un titre de
Pride And Glory et un titre de Book Of Shadows. En cela l’auditeur néophyte pourra donc apprécié tout le registre du barbu. Pour les aficionados comme moi la chute sera plus rude. En effet, nous allons nous lancer dans une lutte frénétique de « pourquoi ce titre et pas un autre » et patati et patata. Bref un vrai discussion d’ivrognes qui va nous conduire jusqu’au bout de la nuit. C’est vrai, même si nous allons être tous d’accord sur le fait que les plus gros tubes sont présent («
Bleed for Me », « 13 Years Of
Grief » ou encore «
Stillborn ») il manquera des titres tout aussi imparables comme par exemple « Suffuring Overdue ». Bref on va tourner en rond et finir par se casser des bières sur la tête.
J’avoue que je reste quand même perplexe quand à l’appellation
Black Label Society mais en même temps je trouve ça bien d’ajouter des titres de son autre carrière solo. J’adore
Pride And Glory, je ne vais donc pas critiquer ce choix.
Si il y a bien un motif de satisfaction dans tout cela c’est bien les quatre titres qui ferment la marche. Mais attention il s’agit de quatre titres en version acoustique.
Pas de distorsion, pas de d’harmoniques sifflées que de l’acoustique. Zakk retrouve pour l’occasion son compère de toujours Nick Catanese. Passé le justement nommé « Slightly Amped Instrumental Intr », le duo nous livre «
The Blessed Hellride » relativement remanié pour l’occasion (mais déja présent sur le double CD). C’est plutôt nouveau, ça sonne carrément bien, bonne idée. Le titre suivant est plus classique, « Spoke in the wheel ». Il n’y a pas a tortiller le feeling est bien là et ça le fait. Le dernier titre n’est pas moindre puisqu’il s’agit du surprenant «
Stillborn ». Cette nouvelle version est très appréciable et sa réinterprétation est très judicieuse (même si la aussi elle a dejà été présentée il y a 3 ans). Egalement tout en feeling, elle donne une nouvelle dimension et fait presque oublier qu’Ozzy n’est pas présent sur version.
Pas grand-chose a dire de plus sur ce disque. Le public visé n’est pas clairement défini. Pour le même prix je dirais que pour découvrir BLS il faut mieux soit prendre le double CD sorti il y a 3 ans, soit prendre le DVD live à
Paris. Pour les fans «
Die Hard » les versions acoustiques sont vraiment sympas, mais bon 17 euros pour quatre titres (et encore) revisités, ça fait un peu chère la visite. Il ne reste plus qu’a attendre un nouvel opus, qui je l’espère sera à la hauteur de nos espérances.
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