Revelation 666 - The Curse of Damnation

Liste des groupes Black Symphonique Old Man's Child Revelation 666 - The Curse of Damnation
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17/20
Nom du groupe Old Man's Child
Nom de l'album Revelation 666 - The Curse of Damnation
Type Album
Date de parution 13 Mars 2000
Labels Century Media
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album192

Tracklist

1.
 Phantoms of Mortem Tales
 05:35
2.
 Hominis Nocturna
 05:22
3.
 In Black Endless Void
 04:27
4.
 Unholy Vivid Innocence
 05:06
5.
 Passage to Pandemonium
 04:13
6.
 Obscure Divine Manifestation
 04:20
7.
 World Expiration
 06:06
8.
 Into Silence Embrace
 05:03

Durée totale : 40:12

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Old Man's Child


Chronique @ BEERGRINDER

24 Novembre 2008

les norvégiens touchent du doigt la quintessence de leur style

Enfin! C’est un peu ce que l’on a envie de dire concernant ce quatrième album de Old Man’s Child, enfin un disque abouti et sans défaut. En effet après un Born of the Flickering original et de qualité, la bande à Galder avait pondu deux réalisations honnêtes mais pas transcendantes. Il en va différemment de ce Revelation 666 The Curse Of Damnation (2000), où les norvégiens touchent du doigt la quintessence de leur style.

Visuellement la pochette est à fois très sophistiquée et provocatrice : une sorte de Christ féminin attaché à la croix donnant un aspect vraiment étrange au disque, tout aussi étrange d’ailleurs que le premier titre Phantoms Of Mortem Tales rappelant par moment le Horror Metal de Gloomy Grim (chose qui reviendra sur le dernier titre) sur des rythmes Heavy, mélodiques et très prenant avec aussi quelques plans Electro rajoutant encore à l’étrangeté du morceau. Une chose est sûre le son est absolument énorme, alliant à merveille puissance, équilibre et clarté, Peter Tägtgren a fait un travail énorme dans son Abyss Studio, il faut dire qu’avec des albums aussi différents que Enthroned Darkness Triumphant (Dimmu Borgir) et Heaven Shall Burn… (Marduk) en référence, l’homme sait faire sonner les groupes de Black Metal.

Ce premier titre (excellent d’ailleurs) est un peu trompeur quand à la suite de l’album, qui donne dans un Black dynamique et empreint de mélodie, du Black symphonique quoi. Seulement là où Dimmu Borgir semble avoir tout donné et atteint ses limites sur Spiritual Black Dimensions, Old Man’s Child nous pond des plans transcendants et des riffs diaboliques d’efficacité comme s’il en pleuvait avec une facilité déconcertante, et si Hominis Nocturna fait la part belle aux atmosphères, ce n’est pas pour autant que la clavier arrive avec ses gros sabots couvrant le reste pour se faire une place, équilibré vous dis-je ! De plus le jeu de batterie pas fainéant de Tjodalv apporte une dynamique certaine. Une intro typée Bal Sagoth ouvre In Black Endless Void ou le travail des guitares de Galder est plus en valeur avec des riffs alambiqués et presque Thrash dont s’inspireront sans aucun doute Keep Of Kalessin dans Agnen et Armada.

Si Old Man’s Child a influencé d’autres formations norvégiennes par son travail, eux aussi ont leurs références, et un morceau comme Unholy Vivid Innocence ne laisse pas de place au doute : Jardar et les autres ont écouté Dimmu Borgir, mais avec Revelation 666 ils ont supplanté leurs compatriotes sur leur propre terrain : quelques détails qui changent, un chant féminin bienvenu de Marielle Anderson, un ou deux riffs plus percutants en fin de titre et abrakadavrah (marque déposée par Defleshed), une simple chanson Dimmuborgèsque sonne comme une petite merveille. Galder se plait ainsi à manier atmosphères et efficacité avec une inspiration sans borne comme sur le magnifique World Expiration à la fois agressif et aux ambiances prenantes. On trouvera même avec Obscure Divine Manifestation un titre plus basique aux guitares presque Death par moment, une coupure intelligente au milieu de toutes ses notes.

Old Man’s Child sort ici une œuvre majeure du Black Metal dit symphonique, les titres à la fois ravageurs et prenants ont laissé des traces, au point d’ailleurs que Galder rejoindra Dimmu Borgir pour enregistrer Puritanical Euphoric Misanthropia et grâce à son talent de compositeur, relancera brillamment ce groupe qui semblait à bout de souffle.

Vous aimez le Black sophistiqué et puissant ? Vous ne possédez pas encore Revelation 666 The Curse Of Damnation ? C’est une erreur de parcours, il faut remédier à ça.

BG

6 Commentaires

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NightSoul - 24 Novembre 2008: non je trouve justement, les deux sont incomparables désolé. L'un est assez fastidieux sur la longueur malgré quelques bonnes choses et l'autre un des meilleurs albums de black sympho, bien meilleur que Death Cult Armagedon. Et les premiers montent à quel point Galder est un virtuose de la mélodie et que le heavy est une de ses influences principals. Par la suite ce sont les ambiances et atmosphères qui seront privilégiés, les mélodies se feront plus sombres et les expérimentations plus nombreuses comme sur Vermin. Là j'ai l'impression que Galder avait le cul entre deux chaises ... un album de transition quoi...
Mais ce n'est que mon avis, je respecte ton avis mais c'est loin d'être le mien.
Bref
BEERGRINDER - 24 Novembre 2008: In Defiance Of Existence tourne sur des tempos plus élevés en moyenne que Revelation 666 grâce notamment à la force de frappe du terrible Nicholas Barker, mais pour le reste les ambiances et les constructions des chansons sont plutôt proches je trouve.

Les ambiances sont comme tu le soulignes, plus travaillées à partir de Revelation 666 mais je ne trouve pas que ce soit au détriment de l'efficacité.

Je ne pense pas que Revelation 666 soit bancale ou "le cul entre deux chaises" comme tu dis, la ligne directrice est claire à mon sens.

Chacun son interprétation de la chose...
Fabien - 24 Novembre 2008:

Le meilleur album d'Old Man's Child de sa période symphonique. Après un Spiritual Black Dimension de Dimmu Borgir, bon sans égaler le culte Enthrone Darkness Triumphant, OMC se hisse comme l'outsider de DBorgir. L'intégration de Galder au sein de DB en aura toutefois décidé autrement, le leader 'chauve' apportant en effet le souffle salvateur pour la bande de Shagrath & Silenoz, qui enfoncera le clou avec l'immense Puritanical dès l'année suivante, n'en déplaise aux puristes de Stormblast ou Enthrone. Fort d'un line up enfin complet, Galder signe en effet un album black sympho abouti, mis en valeur par la production de Tägtgren. Revelation 666 est une belle pépite du black sympho à mes yeux, aux côtés de Dusk and ou Enthrone D. FABIEN.

pistache - 26 Novembre 2011: C'est vrai qu'ils n'ont pas manqué d'inspiration, il y a des petites originalités par ci par là.
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Commentaire @ Black_Requiem

20 Novembre 2008
Début mélancolique, mélodique, sombre, mystique et triste. Ainsi commence ce « Revelation 666 … »

J’ai été très agréablement surpris lors de l’écoute de ce CD car j’ai enfin pu constater la grandeur de ce groupe (que je ne connaissais uniquement de nom), grandeur qui leur vient d’un assemblage subtil de différentes parties.

Tout d’abord le côté froid des guitares, imperturbables meneuses du groupe, carrées, franches, elles sont la colonne vertébrale sans laquelle rien ne tiens, elle soutien l’ensemble. Puis vient le côté rythmique assuré par la batterie (je vois mal quel autre instrument aurait pu le faire …), un travail d’horloger au sein du groupe à cause d’une grande précision dans l’exécution des passages et une alternance judicieuse entre les différents éléments de la batterie. Finalement le côté mélodique est assuré par le clavier qui réserve différentes facettes. Il y a celle très majestueuse, un clavier imposant et qui embellit le tout par ses accords ou alors le clavier mélodique, celui qui laisse couler ses notes et orne la musique, lui donne de la couleur comme le peintre sur sa toile. Enfin vient la voix qui ne diffère que peu des autres groupes de Black. Un album proche des sources, assez Thrash et mélodieux qui se laisse écouter avec plaisir pour la plus grande joie des oreilles.

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