Reek of Putrefaction

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15/20
Nom du groupe Carcass
Nom de l'album Reek of Putrefaction
Type Album
Date de parution 01 Juin 1988
Enregistré à Rich Bitch Studios
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album466

Tracklist

1.
 Re-Issue in by Earache Records on cd with a different artwork
 
2.
 Genital Grinder
 01:32
3.
 Regurgitation of Giblets
 01:24
4.
 Maggot Colony
 01:37
5.
 Pyosisified (Rotten to the Gore)
 02:55
6.
 Carbonized Eyesockets
 01:11
7.
 Frenzied Detruncation
 00:59
8.
 Vomited Anal Tract
 01:45
9.
 Festerday
 00:22
10.
 Fermenting Innards
 02:35
11.
 Excreted Alive
 01:21
12.
 Suppuration
 02:19
13.
 Foeticide
 02:46
14.
 Microwaved Uterogestation
 01:24
15.
 Feast on Dismembered Carnage
 01:27
16.
 Splattered Cavities
 01:54
17.
 Psychopathologist
 01:18
18.
 Burnt to a Crisp
 02:43
19.
 Pungent Excruciation
 02:31
20.
 Manifestation on Verrucos Urethra
 01:02
21.
 Oxidised Razor Masticator
 03:13
22.
 Mucopurulence Excretor
 01:09
23.
 Malignant Defecation
 02:14

Durée totale : 39:41

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Carcass


Chronique @ Fabien

06 Mai 2008
Formé en 1985 par Bill Steer & Ken Owen, alors âgés de 15 ans, Carcass reste toutefois au stade embryonnaire durant ses premières années, faute à de trop rares répétitions et sans style proprement défini. Les choses sérieuses commencent début 1987, lors de l’arrivée de Jeff Walker (fraichement viré d’Electro Hippies) dans le nouveau groupe de Bill, qui partage cette passion pour le son écrasant de Master et la brutalité excessive de Repulsion. Aussitôt, le duo fait le ménage dans son line up, reprenant le nom de Carcass et rappelant Ken Owen, qui possède désormais un kit de batterie. Dès l’été, le groupe enregistre alors la démo Flesh Ripping Sonic Torment avec Sanjiv au chant, qui ne fait toutefois qu’un aller retour au sein de la formation.

Sur la seule foi de l’enregistrement, mais aussi du poste de Bill chez Napalm Death, Dig Pearson signe le trio encore inexpérimenté, aux côtés de Napalm Death et d'Unseen Terror sur son label Earache, qui ne souffle que sa première bougie. Succédant alors aux deux groupes, qui viennent fraichement d’enregistrer les LP Scum (face B) et Human Error, Carcass rejoint à son tour les studios Rich Bitch, sous la houlette de l'ingénieur Mark Ivory, quelque peu dépassé par la brutalité et l’avant-garde du combo. Reek of Putrefaction, résultat de la session chaotique expédiée en cette journée de décembre 1987, connaît en effet un second mixage en mars 1988, avant sa sortie en juin de cette même année.

Plus loin que les simples histoires de zombies contées par Death & Repulsion, Carcass sophistique son concept, utilisant un langage pathologique outrancier, tout droit sorti du dictionnaire médical de la soeur de Jeff, assemblant parallèlement la pochette de son album avec une série de découpages innommables de macchabées autopsiés. Musicalement, bien que l’inspiration grindcore de Napalm Death et deathmetal de Repulsion soit dominante, le trio balance un style sauvage & vomitif absolument unique, lui valant rapidement l’étiquette du premier groupe goregrind.

Concentré de rythmiques brutales & tapageuses, lâchant parallèlement moult accélérations et breaks vicieux, à l’image des impitoyables Pyosisified ou Psychopathologist, Reek of Putrefaction surprend en outre par son melting-pot vocal, depuis les éructations éraillées de Jeff jusqu’au dégorgement d’hémoglobine de Bill, renforçant l’odeur particulièrement putride qui se dégage.

Malgré la redondance des structures de ses 22 titres et son enregistrement brouillon, qui lui confère toutefois son côté délicieusement cradingue, Reek of Putrefaction rencontre immédiatement un succès notoire, renforcé par le soutien inconditionnel du célèbre John Peel, DJ très influent à la radio britannique BBC, connu pour ses mémorables Peel Sessions. Manquant pourtant d’expérience à cette époque, Carcass possède en effet déjà cette vision et cette personnalité hors norme (lui valant autant d’admirateurs que de détracteurs à l’époque), ne nécessitant encore que d’un brin de maturité pour l’affinement de son art et la canalisation de son incroyable sauvagerie.

Fabien.

7 Commentaires

27 J'aime

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eulmatt - 07 Mai 2008: Affligeant est très fort, mais c'est plus pour stigmatiser les moyens mis à disposition et la faiblesse du mixage qu'autre chose. La basse est indiscernable derrière un mur d'infra-sons, la guitare semble venir d'une arrière-salle, et la batterie n'est guère plus gâtée. Avec un 4 pistes à cassette on arrive au même résultat...
Mais je précise que c'est un détail, ce qui ne serait pas forcément le cas pour d'autres groupes ou d'autres styles. Cela fait partie du charme de l'album et ne nuit pas à son impact.
Après, pour le ressenti, j'ai toujours trouvé l'ambiance extrêment pesante, malsaine on va dire. Mais là c'est un compliment. Ce côté vicieux de Carcass est définitivement un aspect que j'adore chez les Anglais, et qu'ils ont gardé jusqu'à Necroticism, même si la forme a beaucoup évolué.
KreaLorD - 05 Mai 2009: Il est vrai que les production craint sur la plupart des morceaux (certain étant mieux mixés), je pense que c'est ce qui confère tout son caractère a cet formidable album, véritable galerie musicale du site ROTTEN (gore land xD), en tous cas ça tabasse ^^ je le préfere quand même a son petit frère
Rammstein_fan - 22 Mai 2011: Un vrai album de grind !!
corpsebunder50 - 10 Fevrier 2013: Tout le son gore- grind est résumé dans cet album. La recette est fournie en détails pour les générations de marmitons qui suivront. Quel bonheur de s'écouter une telle déflagration, dont le son ne rend à mon avis que la chose plus jouissive!
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