Symphonies of Sickness

Liste des groupes Death Grind Carcass Symphonies of Sickness
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17/20
Nom du groupe Carcass
Nom de l'album Symphonies of Sickness
Type Album
Date de parution 01 Novembre 1989
Enregistré à Slaughterhouse Studios
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album510

Tracklist

1.
 Reek of Putrefaction
Ecouter04:12
2.
 Exhume to Consume
Ecouter03:51
3.
 Excoriating Abdominal Emanation
Ecouter04:32
4.
 Ruptured in Purulence
Ecouter04:12
5.
 Empathological Necroticism
Ecouter05:45
5.
 Empathological Necroticism
Ecouter05:45
6.
 Embryonic Necropsy and Devourment
 05:14
7.
 Swarming Vulgar Mass of Infected Virulency
Ecouter03:10
8.
 Cadaveric Incubator of Endoparasites
Ecouter03:25
9.
 Slash Dementia
Ecouter03:23
10.
 Crepitating Bowel Erosion
Ecouter05:28

Durée totale : 43:12

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Carcass



Chronique @ Fabien

30 Août 2007
Après Reek of Putrefaction, posant certes les bases de la musique de Carcass et annonçant un renouveau dans la scène extrême, mais également servi par des titres manquant encore d’une certaine consistance et par une production de surcroît très moyenne, le trio britannique revient en cette fin 1989 avec son second méfait et une tout autre ambition. Toujours accompagné de ses amis Jeff Walker et Ken Owen, Bill Steer décide cette fois de se concentrer à fond dans Carcass, quittant dès lors définitivement Mick Harris et l'incontournable Napalm Death.

Symphonies of Sickness représente un pas de géant effectué en seulement une année et demie. Encore assimilé dans la mouvance grind anglaise, le groupe s'éloigne pourtant nettement du HC/grind typiquement british de ses confrères, évoluant dans un registre unique que l’on pourrait encore qualifier de grind-gore carcassien. Fini les 22 titres expédiés en 39 minutes, Carcass prend désormais le temps d’étoffer ses compositions (qui avoisinent de fait les quatre minutes), reprenant l'assise structurée et puissante du deathmetal à son compte.

Dès le premier titre débutant sur une ambiance d’horreur, la batterie millimétrée d’Owen particulièrement précis dans ses roulements et les guitares lourdes de Steer prennent place dans une intensité incroyable, divinement mises en valeur par la production très claire du grand Colin Richardson aux mythiques Slaughterhouse Studios. Se mêlant à cet assaut de brutalité, la voix éraillée de Walker et celle hémoglobineuse de Steer, sur des paroles riches en nécropathologies diverses, créent alors un malaise indescriptible.

Pourtant, au-delà d’une telle violence sonore, chaque morceau prend rapidement forme et révèle alors toute son épaisseur, parvenant au final à hanter irrémédiablement l’auditeur attentionné. Depuis le refrain terrible de Exhume to Consume jusqu'à l’intro redoutable de Ruptured in Purulence, en passant par les soli uniques de Steer, chaque titre possède plusieurs lectures, conférant au final toute la richesse et la complexité de ce formidable Symphonies of Sickness. L’apogée est alors atteint lors des terrifiants EmPathological Necroticism et Embryonic Necropsy, se plaçant incontestablement parmi les meilleurs titres de deathmetal jamais composés.

Bouleversant le paysage métallique au même titre qu’Altars of Madness, World Downfall, From Enslavement to Obliteration ou Leprosy, Symphonies of Sickness s’impose dès lors comme une référence du metal extrême de la fin des années 80, valorisé par Colin Richardson ayant parfaitement canalisé le son de Carcass que l'on croyait indomptable. A cette époque, entre les hordes de fans hurlant au génie et les metalhead horrifiés devant ce brouhaha sonore apparent, l'assaut du trio de Liverpool ne laisse dès lors personne indifférent.

Fabien.

24 Commentaires

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Autocannibalisme - 06 Septembre 2012: Dit fabien, tu dois etre l'homme de la situation pour mon problème. Depuis toujours je me suis demandé quel est la VRAIE pochette d'origine de Symphonies of Sickness, Celle en noir et blanc ou celle avec les photes de cadavres?
Autocannibalisme - 12 Septembre 2012: Merci pour cet info très instructive, je ne connaissais pas la version cassette mais elle est très classe aussi. Je n'est jamais aimé la version noir et blanc, trop flou pour moi, alors que les version avec les découpages sont très originaux et colle bien avec leur musique, ça met mal à l'aise direct et nous plonge immédiatement dans l'univers glauque et immonde du groupe
mortalimpact - 15 Juin 2013: Pour info, il y a eu egalement une version picture disc, c est cette version que je possede . la face A est composée d un fameux assemblage de morceaux de cadavres, d ailleurs effet garantie lorsque le disque tourne sur la platine. La face B quand a elle , est une photo des 3 menbres du groupe.
AXEL071721 - 07 Fevrier 2021:

Cet album est tout simplement une merveille. Impossible d'en décrocher une fois les morceaux assimilés. Les albums suivants ne sont pas inintéressants, mais n'ont pas l'épaisseur de celui-ci. Mon album préféré en ce moment pour me détendre après une journée de boulot.

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Commentaire @ EvilTeddiz

12 Juin 2011

Un chef d’œuvre pour les fans de GoreGrind

Après leur premier skeud Reek of Putrefaction, le trio Carcass retourne aux studios pour produire un nouveau CD, j'ai nommé Symphonies of Sickness.

Après une courte intro mystérieuse et angoissante, le trio remet le couvert avec sa délicieuse brutalité, parfaitement calculée, avec ses guitares lourdes et sa batterie/hachoir. En effet, la première piste, Reek of Putrefaction, mêle une batterie sauvage, des guitares déchainées et des vocaux, tantôt éraillés avec Walker, tantôt globuleux avec Steer. Une piste qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, où il n'y a aucun moment de répit.

Les pistes s'enchainent ainsi, sans aucune pitié, avec des moments mémorables, comme le refrain de Exhume to Consume ou la merveilleuse intro de Ruptured in Purulence, mêlant la batterie de Ken Owen à la basse de Jeffrey Walker. Les 43 minutes de cet album, en 10 pistes, passent toutes seules, et on en redemande. Depuis l'album Reek of Putrefaction, les compositions sont plus travaillées et donc plus longues, cela étant du à l'acquisition d'une plus grande maturité.

Symphonies of Sickness porte bien son nom, un chef d’œuvre pour les fans de GoreGrind que je recommande vivement. Ces symphonies des maladies ne cessent de nous surprendre, piste après piste, s'enchainant avec perfection et créant une atmosphère de malaise, un peu comme un couloir d’hôpital en service de psychologie.


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