Rebellion

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6/20
Nom du groupe Sonic Syndicate
Nom de l'album Rebellion
Type EP
Date de parution 06 Novembre 2009
Labels Nuclear Blast
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album13

Tracklist

1. Burn This City
2. Rebellion in Nightmareland
3. Burn This City (Radio Edit)

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Sonic Syndicate


Chronique @ Eternalis

07 Décembre 2009
Sonic Syndicate. Le phénomène est rapidement devenu planétaire. Catapultés au devant de la scène en sortant vainqueur du tremplin élaboré par Nuclear Blast, c’est encore étudiant que les frères Sjunnesson (la paire de guitariste et le chanteur extrême) et leur groupe vont se voir jouer au Wacken et sortir un premier disque officiel sur le plus gros label du monde. La recette ? Du métalcore…la surprise est donc faible, production lisse au possible, guitares catchy, alternances de chant clair trafiqué et d’hurlé core de substitution, que l’on a déjà entendu des millions de fois chez les All Shall Burn, Bullet For my Valentine, Mendeed et consorts…mais voilà, "Only Inhuman" réussissait, on ne sait par quel miracle, a réellement attiré l’attention sur lui. Un petit quelque chose, une pointe de personnalité, la fougue de la jeunesse sans doute…

Un second album plus tard ("Love and Others Disasters" en 2008), la nouvelle tombe, Roland Johansson, chanteur clair, quitte le groupe par manque de motivation et d’investissement. La formation, jusqu’alors étonnamment soudée, ne semble pas en souffrir et repart immédiatement à l’assaut de la scène avec un nouveau chanteur (Nathan J Biggs) et propose un nouveau ep à peine un an plus tard pour présenter son nouveau vocaliste.

"Rebellion" arrive donc sur scène, à grands renforts promotionnels, présentant complètement le groupe comme le nouvel essor de la scène metalcore et clairement comme le métal de demain. Premier constat, purement visuel, la pochette est magnifique, plus dark et moins typé emo, pour presque s’orienter vers une vision d’un Gotham City en proie aux flammes et au chaos. Sonic Syndicate aurait-il radicalisé son expression ?

"Burn this City" se laisse écouter et rapidement, une évidence nous vient à l’esprit. Ils l’ont fait. Ils ont réussi…l’impensable…composer de manière plus ridicule et scléroser que Bullet for my Valentine. Jamais le son n’avait été aussi lisse, le chant clair aussi niais et à la limite du supportable (le refrain est une véritable horreur, stéréotypé, sans aucune mélodie ni naturel), le chant supposé extrême se résumant à de simples braillements d’adolescents (ils ont pourtant grandis…), les riffs aussi peu inspirés (juste un boom boom de fond en fin de compte), les claviers venant éclaircir un son déjà complètement plat. Rien n’est à sauver.
"Rebellion in Nightmareland" s’ouvre sur une rythmique plus lourde et syncopée, les claviers niaiseux sont toujours aussi insupportables mais la présence de chœurs plus gras et brutaux feraient presque mieux passer la pilule, avant un refrain speed une nouvelle fois catastrophique, doublé quatre, si ce n’est sur cinq pistes vocales. Le résultat est brouillon, incohérent et annihile complètement l’impact probablement recherché.

S’ajoutera une version edit sans modifications ( ?) et vous obtiendrez un single qui semble sceller le sort d’un groupe que l’on penser pouvoir s’extirper des stéréotypes dans les années à venir. Mais avec le départ d’un des membres fondateurs, c’est finalement tout l’inverse qui se produit. L’inspiration n’est plus là, le nouveau vocaliste n’est clairement pas à la hauteur, la production surf aveuglément sur les poncifs du genre…bref…rien à en tirer…devons-nous appeler ça une déception ? Une Désillusion ? Ou juste une preuve de l’absence de renouvellement d’une scène déjà morte ?

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Detonation - 31 Décembre 2009: Personnellement, je ne suis pas d'accord sur 2 points que j'ai lu dans les commentaires: le 1er est que j'ai vu plusieurs fois écrit que tout ce qui était "supporté" par Nuclear Blast était nul (pour rester poli) mais quand j'écoute Scar Symmetry, Threat Signal ou Immortal je suis loin de trouver que c'est nul! Et le 2ème point est j'ai lu aussi certains qui disaient "Merci pour la chronique j'ai meme pas écouté la musique rien qu'en te lisant". Donc si j'ai bien compris, vous critiquez un groupe sans meme l'écouter... Je ne dis pas qu'il vaut le détour mais bon quand meme, écoutez la chanson et critiquez APRES. Et puis le principe d'une chronique est d'etre subjective, si vous vous fiez a l'avis d'une autre personne vous n'irez pas loin. Ecouter et donnez vous votre propre avis, je pense que ce sera mieux.
TheBlackDahliaMurder - 01 Janvier 2010: J'ai pas trop trop aimé non plus, surtout la voie de jesaispasqui dans "Burn This City".
krist - 01 Janvier 2010: 4/20 t'es vraiment trop généreux. Ces titres ne feront pas tâche dans la prochaine bande son des Power Rangers...
Eternalis - 01 Janvier 2010: Detonation : le principe d'une chronique est d'être subjectif ?

Dans ce cas, je remballe tout...si ce n'était qu'un simple avis sans plus de détails (et le plaisir n'a rien à voir là dedans, je le répète pour m4xime), je ne vois pas bien en quoi les chroniques serviraient à quelques choses...
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Chronique @ Jaggy

21 Décembre 2009
Suite au départ du chanteur Roland Johansson à la voix claire et suave (et à moitié sosie de David Halliday au passage), Sonic Syndicate revient à grands fracas promotionnels (voir le clip à gros budget, « Hummer Included » du morceau « Burn this City ») sur le devant de la scène pour présenter leur nouveau vocaliste et montrer leur détermination à la face du monde. Leur arme de destruction massive? L'EP "Rebellion" à l'allure de mise au point, que l'on qualifiera plutôt de "single" tant le menu proposé est frugal. Jugez plutôt : 3 plages au compteur mais seulement 2 titres inédits : « Burn this City », le titre phare de la galette et le second couteau "Rebellion in a Nightmareland". J'en entends au fond qui se demandent où est passé le petit 3e : c'est bien vous suivez! Eh bien il s'agit simplement d'un "radio edit" de « Burn this City» , version allant à l'essentiel de son cousin au jarret plus charnu et qui révèle bien des intentions...


Où en étaient les Suédois de Sonic Syndicate avant de nous asséner cet EP ? Après un Only Inhuman ayant reçu les faveurs de votre serviteur et un Love and Other Disasters au bilan mitigé, les syndiqués enfoncent le clou de la "popisation" de leur musique et proposent bien peu d'innovation à ce jour, hormis leur nouveau vocaliste qui ne tardera pas à faire oublier son prédécesseur tant ses dispositions vocales semblent plus étendues et laissent transparaître un certaine aisance ; on espère que ces prestations live suivront, ce qui n’a pas toujours été le cas avec le sympathique Johansson. Sur le morceau « Burn this City », ce que l'on gagne sur le plan de l'interprétation vocale, on le perd en agressivité tant au niveau du chant que de la musique : refrain facile, quasi disparition des riffs et rythmiques marteau-pilonnées au profit de nappes de guitares et d'arpèges électroniques baveux. L'efficacité est au rendez-vous, mais la malhonnêteté aussi... Certes oui, les grunts du cousin sont toujours là mais ils servent davantage "d'agents de texture" pour épaissir une production irréprochable (mais tout de même bien lisse) que de véritable atout musclé. Si on doutait des intentions de Sonic, « Burn this City » confirme malheureusement nos suspicions car on sent dans cette composition des relents de Rock bien californien pourtant passé en désuétude...

Sur « Rebellion In A Nightmareland », nos petits vikings méchés et bien sapés retrouvent une formule plus typique de leur empreinte, mais qui souffre encore du syndrome « Love and Other Disasters » : le contenu ne se renouvelle guère et donne plus l’impression que le combo fonctionne sur pilotage automatique. Les grunts font du remplissage, les parties de clavier programmées saupoudrent les lourdes rythmiques… on connaît la formule. On en serait à leur premier essai, peu leur en tiendraient rigueur, mais force est d’admettre que tout cela commence à devenir passablement pénible, voire poussif.

Faudra-t-il fustiger Sonic Syndicate de sortir l’artillerie marketing lourde ou l’encourager pour prouver que notre style favori a besoin de ce type de combo pour faire connaître son existence dans la jungle musicale? Peut-être est-ce grâce à ce genre de formations surproduites que le Metal pourrait un jour sortir de son image foncièrement underground pour les profanes et gagner ses lettres de noblesse dans l’arène des courants musicaux avec lesquels il faut compter.

Cela peut piquer les oreilles, mais c’est peut-être un mal nécessaire…

En attendant, espérons que l’album à venir contiendra quelques torpilles de l’acabit d’ « Aftermath » ou « All About us » pour nous montrer que Sonic Syndicate sait aussi faire du Metal à la fois mélodique, moderne ET un tant soit peu burné et inspiré.

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Phoenix - 23 Décembre 2009: Entre nous, je ne supprime pas ton commentaire Exhumandias car il servira d'exemple à ceux qui ne comprennent rien à la vie. Il est clair que à coté de ce que nous écoutons toi et moi, musique française, Rap, RnB et tout ce qui tourne autour, tape dans obligatoirement le commercial, puisque ce n'est pas du Metal.

Si j'ai bien compris, pour toi ce qui passe à la télé a pour but de se vendre. Ok, passons. C'est clair que l'on est inondé de clips de Sonic Syndicate, Metallica et j'en passe...
Je suis d'accord sur le point que la télé à pour finalité de mener à l'achat, c'est d'ailleurs pour ça que je limite mon temps passé devant, mais de là à cracher sur les autres groupes ça je ne tolère pas.

De plus dans tes propos tu t'enterres tout seul car tu es bien le seul à ne pas comprendre les messages qui passent à travers ces paroles (oui je parle bien de Tryo). Bien évidemment après chacun est libre d'entendre et comprendre ce qu'il veut. Dans ton optique, sorti de la case "Metal and fuckin' roll", le reste c'est de la merde. C'est bien tu iras loin dans la vie. Kuza lui au moins illustre intelligemment ses propos, la prochaine fois essaye de faire pareil.

A bon entendeur, salut.
Eternalis - 25 Décembre 2009: Une note serait-elle de trop ?
 
Arkwright - 25 Décembre 2009: Oui c'est vrai une note ne serait pas de trop je vais mettre 5 parce que je respecte les premiers album du groupe
 
Kuza - 25 Décembre 2009: Ouais, t'as raison, Eternalis. Je voulais pas en refoutre une couche à travers la notation, mais je vais coller un ptit 3/20 quand même. Et encore ... En fait, y a moins de 15% de bonnes choses, mais bon.
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