Deuxième essai du combo de Stavanger, sorti en 2000 chez
Napalm Records, cet album marque (selon moi bien sûr) l'âge d'or du groupe avec le premier album. L'artwork est une oeuvre de Travis Smith (
Opeth,
Anathema,
Draconian...). Mais que se cache t-il sous ce mystérieux titre, "
Profoundemonium" ? Une oeuvre gothique teintée de black, mystique, alternant violence et douceur, toujours dans une ambiance assez malsaine. La galette de plus de 50 minutes est composée de 9 gros titres et deux autres servant d'interlude et d'introduction. Le morceau d'introduction d'ailleurs, "
Countdown to
Ruins" uniquement instrumental, démarrant sur une mystérieuse ambiance au clavier, rejointe après par des trompettes et par du piano, s'enchaîne sans pause avec le second morceau, "Driven (Trough the
Ruins)", lancé violemment par les guitares, basses, clavier et batterie, accompagné du chant harsh de Ronny, alterné avec des passages plus atmosphérique au clavier, rehaussé par la voix de soprano d'Helena, et les deux voix se mélangent, Helena usant parfois de chant clair, et Ronny chuchotant à certain moment. Et la même recette est appliquée sur à peu près tous les morceaux, sans se révéler répétitif toutefois, seul le morceau éponyme de l'album diffère un peu en usant uniquement des grunts de Ronny, auquel s'ajoute des choeurs, l'interlude, "In Frustration's
Preludium", elle, mélangent habilement bruit d'ambiance, piano, violon, choeurs, nappes de clavier... Et qui offre un peu de douceur et de répit.
Redémarre aussitôt après avec "In Frustration's
Web", la deuxième partie de l'album étant sensiblement du même acabit que la première.
Mêlant habilement metal gothique et black symphonique, rehaussé par une multitude d'instruments en plus des classiques du metal, scie, accordéon, violon, piano, claviers... Et par un excellent duo de vocalistes, utilisant chacun plusieurs types de chants;
Profoundemonium se veut être une oeuvre culte du metal gothique (dans un registre plus extrême toutefois), quoique bien moins connue que les productions des autres groupes de leur ville (
Tristania, The Sins of thy
Beloved, Theatre of
Tragedy,
Sirenia...).
Seul point noir : une production de qualité modeste, et qui peut faire grincer des dents sur certains passages... Un album à conseiller à tout les fans du genre, bien sûr, mais aussi aux autres, amateurs de black par exemple...
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