Portals to Canaan

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16/20
Nom du groupe Deeds Of Flesh
Nom de l'album Portals to Canaan
Type Album
Date de parution 25 Juin 2013
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album96

Tracklist

1. Amidst the Ruins 04:31
2. Entranced in Decades of Psychedelic Sleep 06:38
3. Rise of the Virvum Juggernaut 04:12
4. Celestial Serpents 05:36
5. Caelum Hirundines Terra / The Sky Swallows the Earth 01:47
6. Xeno-Virus 05:30
7. Hollow Human Husks 04:08
8. Portals to Canaan 04:35
9. Orphans of Sickness (Gorguts Cover) 05:26
Total playing time 42:23

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Deeds Of Flesh


Chronique @ Matai

29 Juillet 2013

Deeds Of Flesh n’a pas perdu de sa vigueur, et tant mieux !

Cinq ans que Deeds Of Flesh n’avait rien sorti, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce « Portals to Canaan » était très attendu par les amateurs de brutal death et les fans du combo américain. Il faut dire que sa carrière est plutôt exemplaire, les albums étant tous bons, malgré quelques uns en deçà comme « Crown of Souls » par exemple. Heureusement que « Of What’s to Come » remontait la pente avec ses neuf titres puissants et son incursion dans des sphères plus techniques. « Portals to Canaan » est alors le huitième méfait des Californiens mais aussi celui qui célèbre leur vingt ans de carrière.

C’est aussi celui qui amorce un virage vers un univers résolument plus futuriste. Deeds Of Flesh ne se contente plus de l’évoquer dans certains plans techniques ou à travers ses deux ou trois dernières pochettes (la nouvelle étant de nouveau réalisée par Raymond Swanland et pourrait rappeler celle du « Never to Dawn » de Beheaded). Il intègre carrément des interludes ou des moments ambient ou électroniques dans ses compos. Par électronique, ne vous attendez pas à des expérimentations (foireuses) à la « Illud Divinum Insanus » de Morbid Angel. Au contraire, il s’agit de quelque chose de plus subtile et de très typé « science-fiction », le genre d’éléments inquiétants et sombre que l’on pourrait dans des films ou des jeux vidéos du genre. En parlant de film, on ne sera du coup pas étonné de retrouver des samples tirés de films comme un monologue du « Jour où la terre s’arrêta » sur le titre éponyme ou une symphonie inquiétante et futuriste sur « Caelum Hirundines Terra / The Sky Swallos the Earth » qui fait penser à certaines musiques de la saga Turok. Le début de « Celestial Serpents » est aussi angoissant avec ses petites bidouilles et ses craquements où l’on peut aisément imaginer des aliens.

Heureusement, les samples et touches de synthés sont utilisés avec parcimonie afin de plonger l’auditeur dans l’univers que Deeds of Flesh qu’essaie de créer. Le son moderne et la production de Zack Ohren apportent aussi beaucoup. Le tout s’intègre plutôt bien dans le death brutal et technique des Américains, ce qui donne à l’ensemble quelque chose de plus ambiancé et de légèrement plus mélodique. Un death qui aura vu l’arrivée de Craig Peters (Arkaik) à la place de Sean Southern à la guitare et Ivan Munglia (Arkaik, Braindrill) à la basse à la place de Erlend Caspersen. On comprend alors pourquoi les compos se veulent plus techniques mais la puissance est toujours au rendez-vous avec des morceaux rentre-dedans et dans le style Deeds Of Flesh comme « Amidst the Ruins » où le growl d’Erik est toujours aussi profond et ravageur ou un « Entranced in Decades of Psychedelic Sleep » où le couple basse/batterie fonctionne à merveille.

Le groupe n’a pas perdu de sa vigueur, et tant mieux ! Un titre comme « Xeno Virus » permet de mettre en exergue la brutalité, la technique mais aussi la mélodie grâce à des riffs bien placés mais aussi un final percutant avec sa double pédale en accompagnement et ses guitares qui nous guident vers quelque chose de plus aéré. La cover de Gorguts, « Orphans of Sickness » n’est pas si différente de l’originale si ce n’est la prod plus « clean » et moderne. Dispensable, en somme.

Ce « Portals to Canaan » risque peut-être de diviser les fans car tous n’aimeront peut-être pas l’insertion d’interludes futuristes et de bidouilles dans les compos tranchantes et brutales de Deeds of Flesh. Malgré tout, l’évolution du groupe est intéressante et plutôt réussie puisque les samples ne font pas de trop, au contraire, elles apportent un petit plus et permettent de s’immerger dans l’univers des Américains. Un album anniversaire plutôt captivant !

5 Commentaires

11 J'aime

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darckben - 29 Juillet 2013: Un peu moins enthousiaste moi.
J'trouve que ce coté technique trop poussé et la prod ultra-propre font perdre un peu l'identité de Deeds of Flesh (plus rien à voir avec "Mark of the Legion" ou "Reduced to Ashes" par exemple).
Bref, un bon album de TechDeath, mais pas un bon DoF pour ma part...
Matai - 29 Juillet 2013: Je m'en doutais un peu, que cet album ne ferait pas l'unanimité, au vu du changement opéré. Après c'est sûr que j'adhère beaucoup vu que c'est plus "ambiancé", et je trouve l'ensemble malgré tout vigoureux. Mais après, on aime ou on aime pas, ça c'est clair...
Eaque - 31 Juillet 2013: ça devient donc une habitude les doubles covers? Après Megadeth et son "Super Collider" qui en cache une autre (ouff!!) , voici la même chose ici. Perso je prèfère la première.
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