Inbreeding the Anthropophagi

Liste des groupes Death Brutal Deeds Of Flesh Inbreeding the Anthropophagi
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Nom du groupe Deeds Of Flesh
Nom de l'album Inbreeding the Anthropophagi
Type Album
Date de parution Mars 1998
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album105

Tracklist

1.
 End of All
 01:21
2.
 Feeding Time
 04:24
3.
 Inbreeding the Anthropophagi
 04:46
4.
 Infecting Them with Falsehood
 04:54
5.
 Canvas of Flesh
 03:04
6.
 Ritual of Battle
 03:35
7.
 Fly Shrine
 04:12
8.
 Gradually Melted
 04:21

Durée totale : 30:37

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Deeds Of Flesh


Chronique @ Fabien

07 Mars 2008
Deux ans après Trading Pieces, son premier full lenght, Deeds Of Flesh retourne aux studios Moon Productions pour les sessions d’Inbreeding the Anthropophagi au titre on ne peut plus explicite, concept-album basé sur les pérégrinations de cannibales terrés au fond d'une grotte dans un but peu catholique. L’album est de nouveau commercialisé par l’écurie Repulse Records de Dave Rotten, au printemps 1998, muni d’une couverture honnête de Jon Zig, réalisant des couvertures relativement plus réussies par la suite.

Inbreeding the Anthropophagi attaque par le court End Of All allant droit à l’essentiel, fixant d’emblée le décor d’un brutaldeath étouffant, sous influence directe de Suffocation. L’album marque également l’arrivée d’un nouveau batteur, en la personne de Brad Palmer, déroulant les cascades de blast-beats et de doubles pédalages habituels, soutenant les riffs lourds et techniques d’Erik Lindmark. Deeds Of Flesh conserve enfin la dualité des vocaux visqueux et écorchés du tandem Erik / Jacoby, apportant un relief appréciable aux compositions.

Bien que sans surprise, vu son caractère particulièrement suffocant, Inbreeding the Anthropophagi envoie des morceaux plus maîtrisés et plus incisifs, alternant impeccablement passages tapageurs et rythmiques écrasantes durant ses trente minutes, à l’image des bons Feeding Time et Infecting Them. L’ensemble bénéficie par ailleurs d’une production assez nette, permettant à Deeds Of Flesh d’asséner son deathmetal brutal avec une précision accrue.

Passerelle idéale entre le brutaldeath vieille école et une approche du style plus moderne, à l’instar des premières œuvres des hollandais de Severe Torture, Inbreeding the Anthropophagi se conseille avant tout aux brutes musicales, fans de Disgorge (US) ou de Suffocation. Sans bouleverser fondamentalement les standards du style initié quelques années auparavant, le trio californien affine ses morceaux et gagne indéniablement en épaisseur, tout en possédant un style et un son directement indentifiables, lui permettant de devenir progressivement une valeur sûre du brutaldeath nord américain.

Fabien.

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