Pitch Black Progress

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Scar Symmetry
Nom de l'album Pitch Black Progress
Type Album
Date de parution 21 Avril 2006
Produit par Jonas Kjellgren
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album192

Tracklist

1. The Illusionist 04:31
2. Slaves to the Subliminal 05:04
3. Mind Machine 03:54
4. Pitch Black Progress 03:26
5. Calculate the Apocalypse 04:01
6. Dreaming 24/7 04:11
7. Abstracted 03:25
8. The Kaleidoscopic God 07:09
9. Retaliator 04:13
10. Oscillation Point 04:04
11. The Path of Least Resistance 04:29
Bonustracks (Special Edition)
12. Carved in Stone 05:29
13. Deviate from the Form 05:27
Total playing time 48:27

Acheter cet album

 $40.91  47,69 €  10,99 €  £13.45  $41.71  48,64 €  14,44 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Scar Symmetry


Chronique @ Eternalis

07 Décembre 2009
Dans une scène death mélodique pourrie jusqu’à la moelle, Scar Symmetry a réussi le tour de force en 2008, avec "Holographic Universe", a littéralement exploser les clichés et à sortir l’une des tueries que l’on attendait depuis des années. Plus prog que la moyenne, plus mélodique et spatial aussi, les comparses du fantastique chanteur Christian Älvestam sont parvenu à se hisser aux niveaux des têtes de formations que sont Dark Tranquility, Soilwork, In Flames ou Children of Bodom, faisait passer pour des amateurs les Norther, Detonation et autres Mnemic.
Mais c’est opus a forcément des petits frères, des prédécesseurs. Il ne va pas sans dire que le niveau affiché sur "Pitch Black Progress", deux ans auparavant, bien que très bon, n’est pas comparable.

Symetric in Design dévoilait un groupe à la technique irréprochable mais sans une once de personnalité. Ici de profile une âme mais encore énormément de superficialité et de stéréotypes inhérents, notamment dans la construction des morceaux et les alternances de vocaux clairs et death.
Comme à leurs habitudes, "The Illusionist" ouvre l’album sur une grande mélodie, avant que Christian ne pose un growl abyssal et salvateur. Car c’est avant tout un énorme chanteur death, au timbre profond partant parfois dans des horizons porcins des plus subtils (hum…humour) mais là où le bas blesse encore, c’est sur un chant clair très peu en place, juste mais sans puissance, lisse et sans autre intérêt que d’apporter un peu d’air dans le morceau. Mais ce titre introducteur le montre, l’air est très souvent présente. Le solo technique et psychédélique se trouve être dans l’esprit des deux guitaristes (Nilsson et Kjellgren), qui peuvent être aussi mélodiques que torturés.

Pitch Black Progress finalement, dispose de tous les arguments les plus vendeurs du marché. Du plus agressif du genre ("Pitch Black Progress", "Slaves of the Subliminal", "Calculate the Apocalypse") au mélodique hurlé ("Mind Machine") en passant par le plus épique ("The Kaleidoscopic God") ou technique (l’effarant démarrage de "Dreaming 24/7"). Tout y est, impeccablement emballé, superbement pesé, magnifiquement assaisonné, reste la passion…

"Dreaming 24/7" subjugue pour son intro en sweeping, puis tombe dans une douce mélancolie, parfaitement interprété et jouée, mais justement…trop. Le chant clair en deviendrait apathique, sans aucun relief et aussi froid que la surface d’un lac sans ondes. Cette mélancolie, apportée par les arpèges et non le chant, apparait comme finalement bien peu convaincante, même si les apports brutaux sont sympathiques, un « mais » incontestable demeure. La vision mécanique du chant death de "Slaves of the Subliminal" est en revanche parfaitement orchestrée, soutenue par des claviers limite indus, sur laquelle on regrettera encore une fois la présence de ce clair apathique. Car là où il abreuve de tout son talent l’album suivant, ici, le chantier reste immense. Idem en ce qui concerne une production des plus froide et carré, manquant cruellement de vigueur et de tranchant, s’en devenant flagrant sur le blast initial de "Calculate the Apocalypse", où l’approche quasi black ne prend pas la faute à une production très synthétique.

Il reste de très bonnes choses, notamment la plus longue "The Kaleidoscopic God"", aux multiples breaks et soli, et à l’approche clairement symphonique dans ses arrangements, avant malheureusement que l’album ne vienne réellement lasser un auditeur ayant déjà fait inéluctablement le tour du disque. Un manque cruel de prise de risque, de surprise et de « couilles » manquent ici, on semble entendre un groupe se bridant presque, notamment lorsque l’on connait ce qu’ils feront par la suite, ce qui ne peut qu’accentuer encore plus la vision négative de cet opus, néanmoins mis en valeur par le potentiel technique des membres. Beaucoup d’éléments manquaient, et bien des choses restaient à faire…ils l’ont fait.

1 Commentaire

1 J'aime

Partager
Detonation - 09 Décembre 2011: Juste pour arranger une petite chose qu'en temps que guitariste m'a interpellé: le début de Dreaming 24/7 n'est pas du sweeping mais du tremolo pick suivi de tapping pour finir sur une descente rapide; voilà c'est tout, je voulais juste te faire remarquer ton erreur!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ EternalTearsOfSorrow

27 Septembre 2011

Pitch Black Progress restera l'un des meilleurs Cds du groupe, pourtant pas magistral, mais assez bon dans sa majorité.

Scar Symmetry avec Christian Alvestam ou Scar Symmetry au top de son inspiration et de sa forme. Car depuis la sortie de Dark Matter Dimensions, pour les fans de Scar Symmetry, rien ne va plus. Autant ce quatrième album pouvait encore sembler passable que le groupe a frôlé le ridicule tout autant avec l'artwork qu'avec le tracklist ou certains morceaux de The Unseen Empire, se rapprochant incessamment du métalcore et s'éloignant inexorablement du Death Métal Mélodique ! Comme votre serviteur est quelqu'un de très nostalgique, ce dernier trouve qu'il est relativement aisé de faire un retour en arrière pour chroniquer l'un des premiers albums de la formation, qui est Pitch Black Progress, deuxième album du combo suédois, avec encore ce fameux Alvestam au micro...

Ceci était l'un des meilleurs albums du groupe jusqu'à présent, toutefois en dessous de son cadet Holographic Universe sorti en 2008, mais cependant assez réussi dans sa globalité. Possédant un artwork relativement sombre, l'un des plus sombres que Scar Symmetry nous ait présenté, le groupe, pour cet album, se sera penché chez Nuclear Blast. Et autant dire que cet opus en valait bien la peine... Car après un Symmetric Design trop classique et peu innovant, Scar Symmetry aura su se renouveler et nous sortir des bons morceaux dignes de ce nom.

C'est effectivement le cas de plusieurs morceaux de cet album. On pourra prendre par exemple « The Illusionist », qui encore aujourd'hui est LE morceau représentant toute la carrière de Scar Symmetry en l'espace d'un peu plus de 4 minutes. Variation de chant clair avec growl, solos de guitares persévérants et batterie très bien interprétée par Ohlsson, ce morceau sera sans aucun doute considéré comme irréprochable. On pourra remarquer quand même une touche un poil émotive avec « Mind Machine », qui sera presque entièrement composée de chant clair, le growl n'ayant à s'occuper que d'un seul couplet. « Pitch Black Progress » nous montrera droit le contraire, sauf que le chant clair n'aura même pas à se mêler d'un seul couplet. Le growl prendra toute la place, et ce n'est pas pour déplaire l'auditeur, au contraire !

Certaines facettes du groupes sont encore à préciser. Comme celle extrêmement rapide et directe de « Calculate The Apocalypse », ou encore symphonique et assez énigmatique dans l'interlude de « The Kaleidoscopic God », sans oublier le chant explosant de « Retaliator ». Il est assez important de noter l'assurance et l'excellence d'un des meilleurs titres de tout Scar Symmetry, qui est le bonus « Deviate From The Form », avec ses guitares trafiquées, ses solos abasourdissants et son refrain très prenant. Le reste des morceaux comme « Oscillation Point », « The Path Of Least Resistance » et « Carved In Stone » sera très nettement moins digne d'intérêt que les morceaux cités plus haut...

C'est ceci que j'appelle le bon vieux temps, qui pourtant ne se trouve pas au nombre d'années lumières que celui auquel on aurait pu penser à l'écoute de The Unseen Empire... Tout juste 5 ans.. Pitch Black Progress restera l'un des meilleurs Cds du groupe, pourtant pas magistral, mais tout de même assez bon dans sa grande majorité, mais c'est ce qu'on peut présager si le groupe ne trouve pas rapidement un remède pour que le groupe parvienne enfin à nous ressortir des albums comme Pitch Black Progress et Holographic Universe... Le groupe tombe dans un gouffre... Espérons que leur 6ème album ne soit pas comme The Unseen Empire, et revienne peu à peu vers le chemin de ses premiers albums, le cas contraire pourrait faire beaucoup de dégâts...

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Julien

16 Mars 2006
Il ne faut pas chercher bien loin pour deviner la provenance de Scar Symmetry. Je vais vous donner un indice : Death mélodique, très mélodique. Un deuxième (mais vous avez sûrement déjà trouvé) : C’est le pays de l’Absolut. Bravo c’est la suède !!!!!

Mis devant le (mé)fait accompli il ne reste plus qu’un seul constat : ce pays regorge de talents et ils ont une prédisposition certaine pour ce genre le Death mélodique. Ce n’est pas pour rien que le pays est très souvent assimilé à ce genre. Né en 2004, le groupe nous propose pour son deuxième album un disque déjà mur et abouti ce qui n’est pour déplaire à personne.
En revanche et c’est la le point fort de Scar Symmetry, c’est se son « sale » si différent des standards actuels. En évoluant des groupes comme Soilwork ou In Flames on poli leur son afin qu’il soit le plus propre possible (attention j’ai pas dis sans relief). Ici non pas de son poli et s’en est même déroutant tellement nous n’avons plus l’ahabitude d’entendre ce genre de son avec ce type de musique. Car même si le son est roots, le death mélodique du groupe est moderne a souhait avec des beaux refrains comme dans les dernières productions de Soilwork. Mais si par deux fois j’ai comparé le groupe à Soilwork ne craignez rien le groupe s’est forgé une identité propre et derrière se cache un excellent album bien écrit car n’abusant pas du chant clair qui devient assez lassant à la longue. Mais même le chant clair est bien fait. Apogée, il y a même des titres avec une prédominance de voix claire et ça reste classe car derrière ça envoie du petit bois.
Le gros avantage que présente cet album c’est qu’il se retrouve dans un créneau abandonné par les cadors et en plus c’est du bo. Que demande le peuple ?????

Voilà un bon petit disque « a l’ancienne » qui ravira les grands et les petits. Moi j’adhère vivement le prochain !!!!!!!

2 Commentaires

5 J'aime

Partager
scrattt - 02 Septembre 2008: Quand on entend un titre comme the illusionist, ça donne forcément envie de se pencher sur le reste de la galette! Superbe album, la dualité chant clair/death n'est absolument pas monotone (couplets death/refrains clairs)et crée pas mal de surprises à l'écoute. Un petit côté progressif avec the kaleodoscopic god (qui porte bien son nom), une production bien suédoise, impossible de s'ennuyer. A écouter en priorité: the illusionist, Pich Black Progress,the k.god, retaliator, deviate from the form...et toutes les autres!
mrbungle - 15 Octobre 2008: La chronique & le précedent comemntaire résument fort bien le groupe & l'album (le dernier album Holographic Universe vaut lui aussi le détour); je vais simplement rajouter ceci :

- Demandez au Père Noël de déposer Scar Symmetry dans vos petis souliers...
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ BrutalDeathMetal

13 Avril 2009
Ahh ces suédois... Nous en avons des groupes d'extrême.. Des wagons et des wagons.. Et c'est ainsi que dans la belle ville de Avesta se forme, en 2004, pas étonnant, un nouveau groupe de Death mélodique, (et j'en irais même presque au Death symphonique, même si cela n'existe pas), j'ai nommé, Scar Symmetry !

Nous sommes donc maintenant en 2006, après déjà un album révoltant, énergique, foudroyant, aux influences légèrement In Flames, Symmetric in Design, C'est l'heure de la deuxième fusillade : Pitch Black Progress, le retour de Scar Symmetry. Il n'aura pas fallu plus d'une année et demi pour que ce groupe prenne son style, toujours en gardant ses fidèles influences de In Flames dans les refrains, surtout.

Un morceau qui m'avait déjà particulièrement impressionné dans le précédent, étant Dominion, on pourrait penser que ce groupe a entendu mes pensées, ils continuent a faire des morceaux extrêmement énervés, mélodiques. Par ailleurs, ce n'est pas 1 morceau qui m'a marqué, cette belle année de 2006, mais tous, on va dire.

Mes préférés sont Pitch Black Progress, The Illusionist (leur célèbre tube), Slaves To The Subliminal, Calculate The Apocalypse, Dreaming 24/7, Deviate From The Form et Retaliator, je les ai presque tous cités, mais.. cet album me fait rêver, je suis dans mon monde en l'écoutant.. Il est magique !

Je n'aurai rien d'autre a dire, juste que je vous conseille cet album, vous verrez que contrairement a Symmetric in Design, il y a des différences !

18/20


A bientôt


BrutalDeathMetal

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire