Pakt

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16/20
Nom du groupe Taake
Nom de l'album Pakt
Type Split
Date de parution 20 Mars 2020
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album4

Tracklist

WHOREDOM RIFE
1.
 From Nameless Pagan Graves
Ecouter06:40
2.
 En Ienke Smidd I Blod
Ecouter06:36

Durée totale : 13:16



TAAKE
1.
 Ubeseiret
Ecouter06:58
2.
 Heartland (Sisters of Mercy cover)
Ecouter04:00

Durée totale : 10:58

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Taake

Whoredom Rife



Chronique @ Icare

06 Avril 2020

Un pacte signé en lettres de feu et de sang et qui devrait réunir tous les amateurs de bon vieux black à la norvégienne

Kong Vinter, dernier album en date de Taake, est sorti en 2017. Pour ceux qui suivent le groupe depuis un certain temps, la conclusion s’impose d’elle-même: le nouveau full lenght du quintette devrait en toute logique sortir cette année même, puisque depuis la sortie de Nattestid Ser Porten Vid en 1999, trois ans exactement se sont écoulés entre chaque sortie d’album. Pourtant, une fois n’est pas coutume, Høest a décidé de nous faire patienter, puisque ce Pakt que voilà nous présente un split avec les compatriotes de Whoredom Rife.

Au total, nous nous retrouvons donc avec quatre titres pour un ensemble de 24 minutes. C’est le groupe de Bergen qui démarre les hostilités, avec un Ubeseiret inédit à la distorsion si caractéristique. Voilà une compo qui ne dépaysera pas les amateurs du groupe, déchirée entre mid tempo aux riffs solides et au groove assez rock, et bons blasts épiques des fjords. L’ensemble est assez sinueux et complexe, d’un dynamisme et d’une richesse musicale assez appréciables (la fin du morceau avec ces passages mélodiques acoustiques assez inhabituels, à la belle musicalité presque folk) avec des transitions pas toujours extrêmement bien amenées (les riffs se heurtent parfois, et le break central de basse est pour le moins surprenant, même si c’est ce qui fait en partie le charme de Taake) montrant que pour le coup, les Norvégiens ont encore des choses à dire, même si l’ensemble sonne parfois un peu brouillon et décousu. Le morceau suivant, Heartland, est une reprise de Sisters of Mercy qui ne décolle véritablement qu’au bout de 2,13 minutes (le début n’est que l’entremêlement un peu fastidieux guitare voix, répétant le même riff simplissime avec une saturation particulièrement baveuse), avec ces leads heavy de gratte limpide qui, même si étonnamment mélodiques pour le groupe, s’intègrent plutôt bien à l’univers glacial de Høest mais n’apportent pas grand-chose au schmilblick. D’une manière générale, depuis plusieurs albums, je trouve le son un peu trop propre, et l’ensemble sonne moins épique, sauvage et captivant que par le passé, même si j’apprécie que le groupe essaye toujours – timidement - de se renouveler tout en gardant sa personnalité unique et immédiatement identifiable.

Ceci dit, soyons honnêtes, ce split vaut plus pour la performance de Whoredom Rife, qui nous confirme tout le bien que l’on pensait de leurs deux albums de 2017 et 2018. Plus noire, intense et possédée que celle de Taake, la musique du duo s’impose sans difficulté, d’abord avec un From Nameless Pagan Graves frontal à la noirceur de suie, aux blasts effrénés et aux riffs ténébreux qui dévaste tout sur son passage, puis via un En Lenke Smidd i Blod plus lent et insidieux, mais aux mélodies ensorcelantes, avec cette fin de morceau en arpèges tout en sensibilité plutôt surprenante pour le groupe.

Voilà pour conclure un amuse-gueule parfait pour attendre les prochains albums de deux grosses pointures du black norvégien. Si Taake ne surprend pas et n’est définitivement plus à la hauteur de son glorieux passé, le groupe ne déroge pas à la tradition d’un TNBM old school plus qu’honorable et s‘en sort tout de même avec les honneurs, même si la palme revient au duo de Trondheim qui distille toujours cette magie intemporelle et insuffle toute son âme damnée à un art musical qui nous rappelle le meilleur des années 90. Certes, à l’heure actuelle, on parle beaucoup des scènes finlandaise, grecque, polonaise, portugaise ou islandaise, mais la Norvège n’est pas morte, et deux de ses hérauts maléfiques reviennent mettre les pendules à l’heure. Un pacte signé en lettres de feu et de sang et qui devrait réunir tous les amateurs de bon vieux black à la norvégienne sous son étendard. Hail Norway, hail Taake, hail Whoredom Rife and hail paganism !

Lay me down the long white line
Leave the sirens far behind me
Paint my name in black and gold
My heart, my flame, my heart, my road

My heartland fade across the line
Heartland sing the faces shining
In the failing, failing, failing
Heartland make the places mine

1 Commentaire

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Ghul - 07 Avril 2020:

J'avais quelques cds de WHOREDOM RIFE à la maison, de base. Et pour finir, je ne les ais pas des masses écoutés. Mais la partie de ce groupe là est vraiment prometteuse. Il y a de quoi aimer !

Par contre, TAAKE, je m'attendais à mieux, même si je connais surtout ses trois premiers. Ca doit jouer.

Merci pour l'écrit.

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