Obsideo

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15/20
Nom du groupe Pestilence
Nom de l'album Obsideo
Type Album
Date de parution 11 Novembre 2013
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album71

Tracklist

1.
 Obsideo
 04:00
2.
 Soulrot
 03:17
3.
 Transition
 03:38
4.
 Necro Morph
 03:17
5.
 Laniatus
 03:09
6.
 Distress
 03:53
7.
 Superconcious
 03:22
8.
 Aura Negative
 03:07
9.
 Saturation
 03:08
10.
 Displaced
 03:27

Durée totale : 34:18

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Pestilence


Chronique @ nsfromhell

21 Novembre 2013

Dire que Obsideo est un mauvais album n'est pas vrai, tout autant qu'il n'est pas un bon album.

Le précédent essai de Pestilence avait laissé bien des deathers sur le côté de la route, la faute à un death metal bien loin de ses racines cultes (Consuming Impulse) et même un grand écart réalisé avec son prédécesseur Resurrection Macabre.

Pourtant Obsideo commence avec la volonté claire de palier les déficiences de Doctrine. Déjà la production se fait plus puissante laissant la part belle à des instruments bien mixés, le tout se veut compact et clair pour bien répondre au death technique de Pestilence. Autre point de progrès le mixage de la voix de Mameli à qui on reconnait toujours ce même growl particulier situé entre Shuldiner et Van Drunen, en tout cas son growl se retrouve mieux mis en valeur que sur Doctrine où le chant m'avait obligé à stopper l'écoute à la piste 3 et le revendre aussi sec.

Après une courte intro d'ordre "médicale" dirons nous, Pestilence nous replonge dans son death technique à grand renfort de 8 cordes et de solos dissonants très bien composés. On est tout d'abord surpris de retrouver un Pestilence accrocheur, avec de bon mid tempo qui rappelle le bon vieux death metal de papa, quelques petites accélérations bien senties et même des samples électroniques qui s'intègrent plutôt bien. On se surprendra même à taper du pied sur quelques passages très efficaces.

Mais il ne faut pas se mentir, au final Obsideo tape une fois de plus dans le moderne à outrance, difficile déjà de ne pas penser à Meshuggah pour l'apport des guitares 8 cordes, même si Mameli continue de soutenir qu'il ne connaît pas ce groupe (enfin il devrait maintenant vu qu'on le lui ressert à chaque interview). De plus l'album souffre d'une linéarité franchement rébarbative, faute à des structures sans véritables surprises et un côté old school sans en être vraiment qui rend l'écoute de cet Obsideo franchement confuse. La mayonnaise prend jusqu'à Aura Negative, de là on commence déjà à s'emmerder et à partir de Soulrot on se fait vraiment chier et ce n'est pas Saturation qui nous réconforte à mi-chemin entre un Dyscarnate et un Meshugggah, ça sent franchement le manque d'inspiration et l'auditeur lui aussi arrive à saturation.

Dire que Obsideo est un mauvais album n'est pas vrai, tout autant qu'il n'est pas un bon album, malgré les tentatives de palier certains défauts rédhibitoires de Doctrine ce dernier Pestilence pêche par une linéarité trop prononcé. Le grand Pestilence n'est plus, ce n'est qu'un groupe de death "moderne" comme un autre, dont personne n'en aurait rien à faire si il ne s'appuyait pas sur son glorieux passé.

13 Commentaires

10 J'aime

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Endtyme - 22 Novembre 2013: Moi aussi il me plait bien ce petit Obsideo! Certes on est loin des classiques du groupe, mais ça reste du haut niveau! Après, oui, il y a bien 1 riffs ou 2 qui m'ont rappelés Meshuggah mais bon on est loin de Doctrine a ce qu'il parait! (Je l'ai jamais écouté ce Doctrine...)
Balze - 22 Novembre 2013: L'injection d'ingrédients propres à Spheres se faisait déjà sentir dans Doctrine ; album sur lequel je ne crache pas autant que la plupart de la deathosphère. Ici, le sillon est davantage encore creusé. J'irais plutôt dans le sens de Shub : cet album est estampillé Pestilence jusqu'à la moelle. Plutôt que de rêver d'un plus qu'improbable Consuming Impulse, je ne boude pas entièrement mon plaisir avec Obsideo. Je ne crie pas au génie mais je l'ai trouvé riche et fort de la patte Pestilence, ère Spheres évidemment inclus.
Miskatonic - 22 Novembre 2013: Nettement plus pêchu que les deux précédents que j'ai trouvé sans âme et chiants. Je n'écoutais plus Pestilence depuis le fabuleux Testimony. Cet Obsideo est une bonne surprise me concernant, il défouraille bien même si quelques pistes paraissent un peu redondantes. C'est technique, hyper carré, et plutôt rentre dedans. J'aime assez. A voir maintenant si le disque va pouvoir tenir sur la durée, il n'est pas si facile, quoique largement plus accessible que Spheres...

Edit, et plusieurs écoutes plus tard :
Le soufflet est retombé comme je le craignais. Passé les 1ères pistes, de loin les meilleures, ça devient chiant et rébarbatif comme c'est très justement signalé dans la chronique. Dommage.
MikeSlave - 22 Décembre 2013: Obsideo est une bonne surprise pour ma part. On oublie Consuming Impulse et Testimony of the Ancients mais on reste sur une demarche proche de Resurrection Macabre mâtinée des atmosphères glaciales et futuristes de Spheres.
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