Metamorphogenesis

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17/20
Nom du groupe Esoteric (UK)
Nom de l'album Metamorphogenesis
Type Album
Date de parution 01 Août 1999
Labels Eibon Records
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album27

Tracklist

1.
 Dissident
 17:17
2.
 The Secret of the Secret
 15:11
3.
 Psychotropic Transgression
 11:47

Durée totale : 44:15

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Esoteric (UK)


Chronique @ Svartolycka

21 Décembre 2004
Ce disque est un mini qui est par ailleurs aussi long qu’un album et plus long que trois albums de grind réunis. Là, par contre, il y a du changement et cela dés la pochette. Disparu l’esprit sidéral des deux premiers albums, voici venu le temps du changement (sinon, même les musiciens auraient craqué). Voici donc, Esoteric nouvelle formule et tel le nom de ce disque, place à la métamorphose.

Musicalement, le son est meilleur que par le passé, c’est-à-dire moins étouffant que pouvait l’être les deux précédents et néanmoins monstrueux albums. Cela ne veut pas dire que l’ensemble respire la bonté et la joie de vivre. Esoteric joue du doom et en jouera toujours pour le bien de nous tous. Les voix sont toujours rauques et profondes avec une baisse notable des cris aigus déstabilisants, les guitares sont identiques mais plus claires et la batterie se montre un peu plus aventureuse dans des tempos légèrement plus véloces.
Évidemment, comme ça c’est vraiment un autre groupe, cependant, c’est aussi manifestement la volonté du groupe de faire tel quel, de se démarquer de son propre style nauséabond, d’aller explorer d’autres facettes d’un style déjà peu enclin à la réception. Le résultat est que Esoteric se fait moins indigeste que par le passé, plus accrocheur avec ces nombreuses guitares hachurées, ainsi des rythmes montant crescendo pendant presque dix minutes.

Non, Le groupe anglais n’est pas partie complètement dans une démarche plus classique dirons-nous. Ouverte et plus aérée, certes, mais qui ne rime pas forcément avec facilité. Et même si les trois-quart d’heure s’enchaînent bien, un disque de doom reste un disque de doom. Alors, je prévois deux choses : ceux qui ont aimé les premiers albums vont moins percuter sur celui-ci, plus dans le moule et, à l’inverse pour ceux qui trouvaient les précédents enregistrements caricaturaux, vont sûrement plus apprécier ce mini. Là maintenant, ce n’est plus que de la suggestion de fans et de spécialistes. Personnellement, je trouve que c’est un disque que l’on passe plus souvent sur sa chaîne, mais qui ne laisse pas la même impression d’anticonformisme musical des précédentes rondelles.
Un doom de très bonne qualité, calibré, une métamorphose réussie.

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GOLLUM - 08 Septembre 2006: ESOTERIC, un groupe britannique de Doom présent sur la scène deuis plus d'un décennie, nous a livré ici un album des plus féroces jamais réalisés dans le domaine.

Le son est excellent, les instruments sont tous audibles, notamment la guitare basse qui fait penser à une lourde enveloppe de velours sombre nappant l'album de sa naissance à sa fin.

Fin gourmet des violences musicales, je suis pourtant resté "totalement sur le c.." et les yeux humides tant le premier morceau est fort. D'une violence proprement inégalée, d'une intensité effrayante. Le chagrin de désespoir est immense, la douleur est à son paroxysme, et pour peu que l'humeur du moment soit mauvaise, votre entourage peut remercier le ciel que vous n'ayez pas d'objet contondant pour tout détruire dans un rayon de soixante kilomètres sans vous arrêter. Si les deux autres morceaux (eux aussi de plus d'un quart d'heure) sont moins bourrins, ils sont cependant plus tristes encore, histoire d'enfoncer le couteau dans la plaie réouverte par la colère du premier.

J'ai eu la chance d'écouter certains morceaux bien nocifs de Paysage d'Hiver, je possède l'avant dernier Xasthur "To Violate the Oblivious", j'ai traversé vivant l'épisode NORTT, je suis sorti indemne du Doom de MOSS ou encore de la barbarie de REVENGE, mais là…

Si vous êtes d'un naturel calme comme votre serviteur, vous pouvez essayer de vous risquer à écouter cet album formidable, joué avec flamme, conviction, et fougue. Mais surtout réalisé avec un grand talent et un réel professionnalisme, ce qui n'est pas si courant.

La claque de la décennie, ou peu s'en faut, my goodness !!!
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