Messengers

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18/20
Nom du groupe August Burns Red
Nom de l'album Messengers
Type Album
Date de parution 19 Juin 2007
Enregistré à Rebel Waltz Studios
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album191

Tracklist

1.
 Truth of a Liar
 04:11
2.
 Up Against the Ropes
 05:03
3.
 Back Burner
 03:42
4.
 The Blinding Light
 05:27
5.
 Composure
 04:13
6.
 Vital Signs
 03:17
7.
 The Eleventh Hour
 04:05
8.
 The Balance
 03:20
9.
 Black Sheep
 03:53
10.
 An American Dream
 04:41
11.
 Redemption
 06:16

Bonus
12.
 Carol of the Bells
 02:44
13.
 Mosley
 03:52

Durée totale : 54:44

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August Burns Red


Chronique @ Finnish_metal_fan

07 Septembre 2009
Lorsque vous achèterez Messengers de August Burns Red, si ce n'est pas déjà fait, préparez-vous à quelque chose de complètement débile. Comme un océan de puissance musicale qui vous tombe dessus. Tout d'abord recadrons le groupe dans leur style et leur histoire.

Oui, c'est du metalcore. Oui, ils viennent des États-Unis. Il se peut alors que déjà, plusieurs metalleux aient cesser de lire ma chronique simplement en apercevant le mot metalcore. Un mot qui fait faire la moue aux plus puristes d'entre nous. Gore, not Core diront-ils en se retappant les musiques les plus extrèmes du monde et leurs albums de Black Metal, que je ne déteste pas par ailleurs. Mais bon, revenons en à la vraie nature de cette chronique, lalbum Messengers. Donc, August Burns Red fait partie de la vague américaine de Metalcore qui prend naissance dans les années 2000. Des groupes comme As I Lay Dying et Unearth sont considérés comme les véritables piliers du genre, car innovateurs en cette matière, ce sont eux qui signent avec de gros labels les premiers albums  populaires de Metalcore. Puis, sen suit une impressionnante vague déferlante sur toute l'Amérique du Nord. Puis, de plus en plus, on se tanne du Metalcore. On trouve que tout se ressemble. Alors on boude ce style trop peu original aux oreilles attentives de certains. C'est l'histoire du Metalcore. Mais ceux qui se bornent à bouder ce style manquent en fait un amalgame de groupes, apparemment sans intérêts, excellents et qui plus est, innovateurs.

C'est là qu'August Burns Red fait son apparition avec de premiers albums moyens, mais une véritable sortie en Thrill Seeker, puis cet excellent Messengers que je vous chronique à l'instant.

La bombe. Messengers est probablement l'album de ce groupe qui marquera le plus l'histoire de celui-ci. Pourquoi? Par la puissance et la brutalité qui se dégage de chacun de ses morceaux, par la simple technicité si bien exécutée mais également si bien amalgamée dans chacune des pièces. Les chants de Jake sont sublimes de brutalité, et jamais il ne s'égare dans des chants trop faciles et mélodieux que l'on retrouve dans plusieurs refrains metalcore et qui me désolent parfois de ce style. Non, August ne fait pas comme les autres, il reste dans une même ligne agressive musicalement sans faire de ses paroles une ode au sang, au meurtre et à la violence physique. C'est de la brutalité musicale qui fait thrasher la foule déchaînée dans une salle de spectacle complètement réchauffée par des premières parties alléchantes. L'ensemble est grandiose.

Quand on se laisse complètement submerger par les breakdowns retentissants et toujours appropriés, les riffs tueuses à la guitare, les passes mélodiques entremêlant ces mêmes breakdowns et les longs cris du chanteur, on peut comprendre à quel point le son de cet album est puissant. Les guitares sont bien aiguisées et les guitaristes bien entraînés. On est prêt pour le combat qui aura lieu dans les 45 minutes que durera l'album. Et que dire du drummeur. Un véritable métronome humain sur la grosse caisse qui maintient le rythme constant tout au long de l'album. Il n'en vaut pas la peine de décortiquer chaque morceau...Ce serait une répétition en qualificatifs gratifiant un peu inutile. Je ne veux pas paraître répétitif ni maniaque, mais ce disque ma complètement fait pencher vers le metalcore durant la dernière année. De voir à quel point un groupe peut, avec autant de facilité, mélanger la brutalité naturelle du Death Metal ainsi que le son hardcore et faire de cela un assemblage à coup sûr réussi étonne et amène l'acheteur a poussé plus loin dans ce style et à écouter de façon plus régulière des groupes dits metalcore. Les morceaux à retenir: Composure, Truth Of A Liar, Back Burner, Vital Signs et Black Sheep.

Pour en finir, je mets 19/20 à cet album, car je ne crois pas qu'il soit parfait. Il n'y a aucun album de parfait quand à moi bien entendu, la perfection était l'idéal et une utopie créée par le sens moral humain. Il y a de ces albums qui par contre vous donnent parfois un vertigineux fantasme de la perfection musicale. Je crois que Messengers se classe dans cette catégorie.

6 Commentaires

10 J'aime

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Spirit_Of_Deathiny - 18 Octobre 2010: Excellente chronique, la note un poil subjective mais je dois avouer que j'ai également mis 19 =)
shadowsarepowerless95 - 05 Fevrier 2012: Album désormais culte, lorsque je le joue à la batteuse, j'ai un orgasme (oui je sais, c'est crade...)
Shredder666 - 04 Avril 2013: Tout à fait d'accord avec ta chronique, si on devait choisir un adjectif pour qualifier cet album ce serait surement violent ou brutal, un vrai chef d'oeuvre pour les amateurs de vrai bon metalcore
Game_system - 18 Novembre 2018:

Un grand chef-d'oeuvre, tout simplement. Puissant, brutal, technique, grandiose, foutrement bon: un sans-faute.

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Chronique @ Arachnid

03 Mars 2010

L’énergie et la violence des morceaux contrastent à nouveau avec une mélodie des plus entrainantes.

Deuxième (monstrueux) opus du groupe de metalcore progressif August Burns Red, Messengers va tout simplement plus loin. Plus loin dans les mélodies uniques que proposent le groupe, plus loin dans la dextérité et la technique, plus loin dans la violence, plus loin… Sans surenchérir et avec toute honnêteté, Messengers est une perle rare du genre, un album à mettre dans toutes les oreilles, une bombe sonore des plus efficaces.

Je connaissais déjà Thrill Seeker sorti deux ans auparavant mais le groupe n’étant pas très connu, éclipsé par pas mal de nouveaux groupes metalcore plus mis en avant (Killswitch Engage, As I Lay Dying, Bloodsimple), je l’avais un peu mis de côté. Mais en ce mois de juin 2007, je me procure Messengers. La pochette est simple mais belle, le groupe m’avais bien impressionné pour leur première galette, je n’hésite qu’à moitié et l’achète. Le CD dans la platine et c’est la claque, le choc, la révélation metalcore de l’année. Après avoir écouté Messengers, on ne peut que placer tous les espoirs dans la formation datant tout de même de 2002, on ne peut que s’extasier devant pareille beauté musicale et on ne peut que remettre en boucle l’album.

J’exagère ? Pour si peu… L’album dure 48 minutes, contient 11 chansons, un featuring et que du bonheur. Vous connaissez ces albums quasi-parfaits, sans surplus, sans vide, où chaque chanson est une tuerie ? Ces albums dont on a beau scruter chaque détail, on ne voit rien à reprocher. Ces albums si extraordinaires qu’on n’ose imaginer le prochain qui ne pourra qu’être tout au plus décevant tant l’extase est à son comble…

Toujours chez Solid States Records, l’album est produit par Tue Madsen (aaaah d’accord, je comprends pourquoi il est si bon cet album !), enregistré au tout récent Rebel Waltz Studio, plus spécialisé par le rock/punk (Last Tuesday, Chasing Victory…). Son : nickel, rien à redire, tout est correctement dosé pour être audible sans aucun surplus. Orientation musicale : reconversion ou plutôt légère évolution tout en restant dans le même style (j’y reviendrai plus tard). Chant : Josh McManness s’étant éclipsé, c’est le nouveau venu Jake Luhrs qui occupe le poste avec une aisance des plus déconcertantes. Le débit, le timbre restent les mêmes avec une grosse surprise, mais on sent une variation : plus d’assurance, plus de puissance ; un chant agressif totalement en adéquation avec le reste de la musique. Nouveau bassiste également, Dustin Davidson, lui aussi très à l’aise dans le matraquage des cordes ainsi que les backing vocals hargneux.

Nouveau line-up, nouvelle prod’, même puissance : l’album démarre sur les chapeaux de roue avec le fameux "Truth of a Liar" en compagnie de Phil Labonte, le chanteur d’All That Remains. Une mélodie purement August-burns-redienne, un scream écorché, une pause… et c’est parti pour 4 minutes de pur bonheur. Les riffs s’entrechoquent de manière progressive, de saccades soutenues en riffs mélo, le morceau est d’une beauté transcendante. Contrairement à Thrill Seeker, le morceau (ainsi que la plupart des autres titres de l’album) possèdent des riffs qui reviennent de temps à autre, sans forcément être des refrains typés chant clair inutiles ; juste des mélodies clouant chaque chanson dans une identité propre.

L’énergie et la violence des morceaux contrastent à nouveau avec une mélodie des plus entrainantes, des plus maitrisées, qui ne tombent jamais dans le mélo mielleux pour gamines à mascaras. Ici, les phrasés mémorables se multiplient à chaque titre, du « We will survive ! The strong, the fortunate, the never ending » de "Up Against the Ropes" à l’inoubliable « You've got your whole life to lead ! » du single "Composure" : on sent que le groupe a travaillé sur chaque partie de chaque chanson afin d’en faire des tueries musicales, un chaos sur scène où chaque fan reprendrait en chœur ces passages cultes. Des beatdowns encore plus saccadés, lourds et violents, des riffs death mélo complexes à la Carcass, une batterie encore plus imaginative, Matt Greiner se surpassant pour le coup dans une démonstration habile et contrôlée de son talent de frappeur infatigable. Les guitaristes font quant à eux une remarquable paire, se complétant ingénieusement, balançant des envolées metalcore si bien foutues qu’on en oublie le genre originel, laissant de côté l’image de metal à mèche pour ados afin de se consacrer à du dynamisme en barre, ce produit fracassant que nous livre August Burns Red.

L’album démarrant de façon magique avec une flopée de tubes fantastiques, on aurait pensé que la suite de la galette serait moins exponentielle. Que nenni ! La formation continue sur sa lancée avec une aisance et un souci du détail quant à ses parties terriblement enivrant. En effet, après le dévastateur "Composure", on aurait été en droit de souffler un peu avec une instrumentale ou un titre ultra-mélo. Pensez-vous… Les Américains enchainent avec "Vital Signs", "The Eleventh Hour", et cætera jusqu’à l’éblouissant "Redemption", apothéose pour un full-lenght ineffable, toujours avec ce sens du riffing impressionnant de dextérité et d’imagination. Des titres tous aussi magiques les uns que les autres, arrivant sans peine à nous faire passer presqu’une heure de pur extase. Ainsi, avec Messengers, le groupe impose sa patte au genre, une patte désormais reconnaissable dès les premières notes.

2007 est donc l’année de la consécration pour August Burns Red, s’imposant comme une valeur sûre du metalcore ricain, arrivant à proposer quelque chose d’indéniablement neuf dans le genre et se classant parmi les meilleurs jeunes groupes doués, pros et scéniquement destructeurs. Un groupe majestueux pour un album qui l’est tout autant.

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Game_system - 18 Novembre 2018:

Ouas quel album aussi destructeur ce Messengers ! Je n'arrive pas à le croire qu'un tel niveau de composition puisse exister dans un genre pareil, c'est bien plus que du metalcore ce truc ! Rien à dire, un sans faute, que des chansons mémorables, d'une puissance dévastatrice et un niveau de qualité qui ne baisse jamais. Les breakdowns dans cet album sont juste DINGUES ! Ceux de Back Burner, Up Against The Ropes ou encore The Blinding Light font bouger dans tous les sens ma cervelle ; c'est foutrement bien exécuté, brutal et grandiose.

Merci pour la chronique, qui décrit très bien ce que cette pièce maîtraise du metalcore vaut. Ni plus ni moins, un des plus grands albums que le genre n'est jamais connu, chapeau à ces cinq ricains.

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