Messe des Morts n'était pas du tout le genre de disque attendu après l'évolution du groupe sur Drawning
Down The
Moon. Ce disque ne sortira d'ailleurs qu'en édition limité à 1000 copies sous le format 7" avant sa réédition de 1999 sous forme de split avec le Angelcunt (Tales Of
Desecration) d'
Archgoat.
En fait, pour comprendre
Messe des Morts, il faut revenir au projet solo
Goat Vulva que
Nuclear Holocausto Vengeance a mené de 1989 à 1992. Considéré par l'interessé comme un gros délire alcoolique, les quelques démos tapes de
Goat Vulva sortis en ultra limité (une dizaine de copies de chaque) proposaient un black metal très raw et noisy plus ou moins improvisés.
Il faut quand même savoir, en passant, que
Nuclear Holocausto Vengeance a pas mal pioché dans ses expériences
Goat Vulva pour composer du
Beherit. Ecoutez simplement le morceau "Crucifixions" de la démo du même nom, vous avez tout le début de "Sodomatic Rites" ou bien "
Nuclear Clitgame" sur Erotic
Worship qui est inévitablement à rapprocher de "
Nuclear Girl".
En fait
Messe des Morts est un peu un retour aux sources pour
Nuclear Holocausto Vengeance alors qu'il avait déjà en tête
H418ov21.C. et savait donc que ce serait là le dernier enregistrement metal de
Beherit. Un retour nostalgique à son passé donc, et plus particulièrement à l'année 1989.
Pour moi,
Messe des Morts c'est ni plus ni moins la fusion entre la démo
Seventh Blasphemy de
Beherit et
Crucifixion de
Goat Vulva. On y retrouve donc le
Beherit primitif très influencé par Sodom ("
Seventh Blasphemy") et Sarcofago ("Messe Des
Mort") avec la touche noisy en plus directement héritée de
Goat Vulva.
Complètement incompris à sa sortie, surtout après un Drawning
Down The
Moon beaucoup plus abordable dirons-nous,
Messe des Morts a connu, auprès de la presse metal spécial de l'époque, exactement le même châtiment que
The Oath of Black Blood ...
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