Electric Doom Synthesis

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13/20
Nom du groupe Beherit
Nom de l'album Electric Doom Synthesis
Type Album
Date de parution Juin 1996
Style MusicalBlack Electro
Membres possèdant cet album51

Tracklist

1.
 Ambush
 05:14
2.
 We Worship
 01:26
3.
 Dead Inside
 06:10
4.
 Beyond Vision
 04:17
5.
 Deep Night 23rd
 07:08
6.
 Drawing Down the Moon
 02:56
7.
 Sense
 10:10
8.
 Temple
 07:51

Durée totale : 45:12

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Beherit


Chronique @ Nattskog

07 Octobre 2004
Second album de la seconde jeunesse de Beherit un an après « H418ov21.C » et dernier pour leur discographie (le groupe a splité depuis) « Electric Doom Synhtesis » est une véritable perle du style "electric doom" inventé par cette formation. L’aspect ritualiste a été renforcé, le côté obscure s’est agrandi jusqu’à tout englober. Ce disque ne contient pas de belle musique, il est à la fois fort sombre et fort impressionnant tant le malsain parvient à infiltrer ces atmosphères électroniques.
Musicalement, le style est assez proche de celui que l’on pouvait trouver sur « H418ov21.C ». Musique électronique malsaine, samples indus et autres sons curieux, voix mélangées, ambiances sombres et ritualistes… tout y est, plus les guitares ! Et oui ! Elles sont revenues, ces guitares qui donnent un côté très occulte à une musique déjà plus que sombre !
Les claviers, toujours présents eux aussi, ont évolué vers quelque chose de plus permanent, de plus pesant, voire vraiment étouffant par moments…
Le fait que le disque commence par un titre des plus sombres de l’album, « Ambush », où l’on entend une douce voix trafiquée répéter "Say you love him! Say you love Satan!" plusieurs fois, par dessus une nappe de claviers et de bruits électroniques a de quoi rendre perplexe… rarement déviance de black n’a poussé aussi loin dans le glauque que ces sons bizarres obsédants à côté de cette voix réellement malsaine. Pourtant, la suite du disque est moins occulte que ce titre, et a le mérite d’être ambiant sans être chiante, certainement grâce à l’intervention des guitares. Le seul titre complètement ambiant de l’album (le plus long) j’ai nommé « Sense » (le septième), est assez chiant car on entend presque rien sans forcer le son. Heureusement que « Temple » réinjecte les bases ritualistes qui manquaient sur « Sense ».
Il est bien évident que cet album encore ne plaira pas aux fans de métal brut autant que le dernier Nargaroth, il les ennuiera autant qu’un clip de RNB sans cul suggéré. C’est vrai que le problème de l’ambiant c’est qu’il faut rentrer pleinement dedans pour l’apprécier. C’est un peu le cas pour « Electric Doom Synthesis », même si ce n’est pas vraiment de l’ambiant.
Mais l’ambiance générale de cet album (qu’il faut écouter comme un tout et pas comme des morceaux indépendants) le rend extraordinaire pour des oreilles aimant l’occulte et le ritualiste. Les sons indus mêlés aux grattes donne quelque chose de vraiment impressionnant, ténébreux et pestilentiel, comme une nouvelle épidémie qui s’abattrait sur l’humanité : la déshumanisation par les machines qui remplacent peu à peu les humains pour tout. L’interprétation écologique que j’avais faite de « H418ov21.C » ne se trouve donc pas démentie, car on peut parfaitement placer cela dans la lignée de cette pensée… après s’être attaqué à la planète, l’humain (moi y compris ^^) s’en prend à lui même au point de s’aliéner, de se mettre au service de machines qu’il a créées pour l’aider.
Une dimension musicale nouvelle pour le style, et une dimension philosophique peu exploitée à l’époque de la sortie de l’album.

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