Malina

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17/20
Nom du groupe Leprous (NOR)
Nom de l'album Malina
Type Album
Date de parution 25 Août 2017
Enregistré à Ghost Ward
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album71

Tracklist

1.
 Bonneville
 05:28
2.
 Stuck
 06:48
3.
 From the Flame
 03:51
4.
 Captive
 03:43
5.
 Illuminate
 04:21
6.
 Leashes
 04:09
7.
 Mirage
 06:48
8.
 Malina
 06:15
9.
 Coma
 03:55
10.
 The Weight of Disaster
 06:00
11.
 The Last Milestone
 07:30

Durée totale : 58:48

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Leprous (NOR)


Chronique @ Pingu

04 Août 2017

Leprous se réinvente et explore de nouveaux horizons musicaux tout en conservant son identité

A l’occasion de la sortie de Malina, le nouvel album des Norvégiens de Leprous, j’avais préparé un best-of de blagues sur les lépreux, mais on m’a fait savoir que c’était plutôt déplacé. (Vous êtes déçus, je sais.) Du coup, je vais vous conter une histoire.

Lors de mon premier contact avec Leprous, j’avais posé les yeux sur la pochette de Bilateral et m’étais dit qu’avec une cover aussi dégueulasse, le contenu de l’album ne pouvait qu’être absolument génial. C’était le cas. Puis Coal est arrivé, froid et sombre mais perdant au passage ce côté excentrique et dérangé qui représentait, jusque-là, la marque de fabrique du Metal Prog « made in Leprous ». J’avais alors boudé le groupe jusqu’à la sortie de The Congregation (m’ayant un peu réconcilié avec le groupe), mais qui pour moi faisait figure d’album de transition, quelque chose manquait...

Les premières notes de Malina résonnent donc avec le titre « Bonneville » (je suis persuadé qu’il est possible de faire de supers jeux de mots avec le nom de ce morceau, mais c’est pas mon genre hein), l’ambiance est feutrée, la batterie se fait discrète, voire jazzy. Et quand le morceau décolle véritablement, ce sont des violons qui accompagnent le groupe et la voix plaintive d’Einar.

Leprous est sorti de sa chrysalide. Si le premier titre se veut mid-tempo, plutôt dans l’émotion et joue la carte de la montée en puissance, les titres suivants se veulent plus directs et « groovy ». Avec des riffs entrainants (je pense à Stuck ou From the Flame, la géniale The Weight Of Disaster), sonnant clairement plus Rock que Metal, Leprous se veut plus accessible que par le passé. La longueur (entre 4 et 6 minutes en moyenne) et la structure des morceaux (souvent basés sur un schéma couplet/refrain) reflètent également cette volonté d’aller vers quelque chose de plus épuré (notamment sur From the Flame, Captive, Illuminate, ou la très « Leprousienne » Coma) tout en conservant certaines subtilités et des arrangements discrets. On retrouvera alors, l’espace de quelques instants, le Leprous de Bilateral, ses refrains entêtants et ses couplets « catchys ».

Les amateurs de titres plus Progressifs ne seront cependant pas en reste avec Stuck, Malina ou The Weight Of Disaster (qui signe, l’espace d’un instant, le retour à la folie caractéristique du groupe), jouant beaucoup plus avec les ambiances et les émotions proposées, laissant s’exprimer les instruments de manière plus prononcée.

Si nous lorgnons de ce côté-là, le groupe conserve sa patte et le son « Leprousien » avec des guitares assez peu saturées (voire pas du tout, sur Leashes par exemple) et proposant des rythmiques atypiques, des riffs hypnotiques, parfois mélodiques ou bien assez sombres, toujours un peu étouffés. La basse est correctement mixée et mise en avant (le riff final de Mirage !), ce qui est vraiment appréciable et le clavier ne se fait pas omniprésent (je hais les claviers « pouet pouet » au moins autant que les choux de Bruxelles) mais est plutôt employé pour ajouter une touche électronique aux différents morceaux (je pense à l’intro de From the Flame, à Mirage). L’inimitable voix d’Einar Solberg (reconnaissable entre toutes) reste un des principaux atouts du groupe : exit les hurlements et les accès de folie (bien que ce soit une constante depuis quelques temps), le chant est parfaitement maîtrisé et joue beaucoup plus sur les nuances, les registres et l’émotion.

Vous l’aurez compris, Malina marque un tournant dans la discographie de Leprous : c’est la première fois que le groupe nous propose une pochette d’album qui n’est pas complètement hideuse, mais agréable voire jolie.

Comment ça, je manque l’essentiel ?

Leprous s’est considérablement adoucit et nous montre enfin son véritable visage, loin de toute agressivité. Les quelques passages sonnants réellement « Metal » seront très rares sur Malina, voire quasi-inexistants (le riff principal de The Weight Of Disaster). Le groupe conserve son identité et le son qui lui est propre tout en évoluant dans un registre Rock Progressif complètement assumé. J’ai évoqué la présence de violons sur le premier titre et ces derniers feront de nombreuses apparitions tout au long de Malina. Ainsi, ils subliment le final de Stuck, accentuent le côté dramatique de Leashes et de Malina. Le groupe introduit cette dimension presque symphonique sur une petite moitié de l’album, lui permettant de jouer dans des registres très différents et jongler entre les émotions au fur et à mesure que les morceaux défilent. The Last Milestone, dernier titre de la bête est d’ailleurs très minimaliste en ce sens et fait figure d’outro : une voix, un violon en arrière-plan, c’est tout. En mettant de côté la grandiloquence, Leprous se veut beaucoup plus touchant et sincère que par le passé.

Malina plaira donc aux plus éclectiques et aux aficionados de Rock Prog (on est proches d’un Asymmetry de Karnivool ou Destrier d’Agent Fresco, avec lequel le groupe tournera en Europe, coïncidence ?), mais pourrait déstabiliser les adeptes du côté Metal de la Force. On reprochera à l’album quelques longueurs (7min31 de The Last Milestone, ça passe lentement) et certains morceaux moins inspirés que d’autres (le refrain de Captive, malgré un riff principal vraiment cool et un final sympathique). Après les premières écoutes, pouvant se révéler déstabilisantes, Malina révèle son potentiel à l’auditeur et propose des arrangements en grand nombre, une large palette de titres et d’émotions, promettant de longues heures d’écoutes et de redécouvertes.

En jouant la carte de la sincérité et de la simplicité « complexe » (j’aime les oxymores), Leprous se réinvente et explore de nouveaux horizons musicaux tout en conservant son identité. Transformation largement réussie en ce qui me concerne.
(A noter également qu’un titre bonus « Root » sera disponible sur le format CD « mediabook » et le double LP, mais que votre serviteur n’a pas encore pu poser les oreilles dessus.)

10 Commentaires

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David_Bordg - 16 Août 2017: PINGU l'album est bien décrit par ta critique, il est différent mais tout en étant aussi indispensable que les autres. Maintenant écoute, l'achat est obligatoire.
vaijuju - 27 Août 2017: Belle chronique Pingu ! je suis content que tu es remarqué la qualité de Captive (les couplets) malgré le refrain..c'est vrai au début le morceau me tapait sur les nerfs ..j'imagine très bien ce morceau en LIVE ! The last Milestone m'a fait penser au "who wants to live forever de queen .. et avec malina , ce sont les 2 morceaux qui me résistent ! j'en suis au moins à 15 écoutes depuis vendredi.... encore un très bon Leprous..pour la petite histoire des pochettes , c'est à force de voir la pochette de Bilateral sur les forums que j'ai eu envie de découvrir leur musique .;donc très bonnes pioches ! rdv au concert de Paris en Novembre avec Agent Fresco
metalmat66 - 29 Août 2017: Je n'ai écouté que Stuck et Illuminate pour l'instant, et j'y entends quand même pas mal de The Mars Volta. C'est normal docteur ?
David_Bordg - 29 Août 2017: Un peu psyché nerveux et rapide parfois mais pas plus. J'adore THE MARS VOLTA aussi, mais les deux premiers n'ont jamais été dépassé. Je trouve MUSE plus présent dans la musique LEPROUSIENNE, notamment la voix sur le morceau d'intro et de conclusion avec ses vocaux plus posés.
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Chronique @ Eternalis

27 Août 2017

L’album s’il est bien plus simple et épuré dans son expression, n’en est pas moins difficile à saisir et ressentir

« Nous devenons de plus en plus Leprous »

Voici la pensée intime d’Einar Solberg lorsque le compositeur évoque "Malina", sa sixième création. Que peut-on en comprendre ? Que les opus ayant servi à assoir la notoriété du groupe ne représentaient pas le cœur même de ce que les norvégiens souhaitaient faire ? Ou simplement qu’ils se rapprochent doucement de l’idéal qu’ils ont de leur propre groupe ? Difficile à savoir, si ce n’est que, logiquement, des choses sont encore amener à changer, à évoluer, encore et encore comme nous l’a habitué le groupe de metal progressif.

Attendu par beaucoup après un quasi sans faute depuis le début de leur carrière, "Malina" apparait comme un tournant. Celui d’un combo arrivant à complète maturité, sortant de deux opus couronnés de succès commerciaux et critiques ("Coal" et "The Congregation") qui suivaient eux-même un "Bilateral" devenu une référence dans le domaine en quelques années. "Malina" semble également débuté un nouveau cycle, comme en témoigne l’exceptionnel "Live at Rockefeller Music Hall" qui clôturait un premier chapitre.
Ce nouvel opus se repose sur de nombreuses bases de son prédécesseur qui avait déjà allumé plusieurs torches, en réduisant drastiquement la part de chant extrême, privilégiant l’ambiance et la clarté des structures. Ceux qui pouvaient avoir des difficultés avec le chant en voix de tête d’Einar en avaient eu pour leurs frais, et il faut être clair, la donne est non seulement identique cette fois mais va encore plus loin car comme le déclare le principal intéressé, le chant extrême n’a jamais eu sa préférence. Sachant le faire, il servait avant tout à masquer un manque de confiance en soi et un chant clair pas encore complètement fiable. Il n’en est désormais rien et le chant extrême ne viendra que si les compositions en ont réellement besoin, ce qui ne semblait pas être le cas sur "Malina" puisque nous n’en trouverons nulle trace.

La conception de cet album fut pour plusieurs raisons différentes. Le groupe a d’abord subi le départ d’Oystein, guitariste des débuts. Si Tor Oddmund apparait aujourd’hui plus clairement comme identique du son de Leprous (ce son si caractéristique et lourd de la huit cordes), Oystein était l’élément plus flamboyant et si les soli n’étaient déjà pas nombreux, ils le seront probablement encore moins sans lui. Leprous décida également d’officialiser dans le line up officiel Simen Borven à la basse, lui qui avait déjà joué sur "The Congregation" et les accompagne depuis deux tournées déjà. En plus de cela, le groupe précise que le résultat final de "Malina" ne reflète pas l’idée première des norvégiens sur l’album mais plutôt la maturation des compositions en studio, qui évoluèrent au gré du temps, comme des enfants. Un processus intéressant démontrant également que le groupe cherche à ne pas réfléchir mais vivre sa musique, afin de lui conférer le côté le plus organique et naturel possible. On peut donc aisément en conclure que l’opus sera plus naturel, moins alambiqué que par le passé et que l’approche plus pop se fera plus radicalement.

Passons à la musique. Les premières écoutes, à l’instar de celles de "The Congregation" ou de "Coal", sont difficiles à cerner. Entre plaisir de réentendre chanter Einar, d’être perdu dans les structures, de discerner ici et là quelques refrains faciles à retenir et plus tard des phases étouffantes dont on ne sait trop si elles seront appréhendées ou subies. Une fois de plus, quelques écoutes concentrées sont nécessaires pour prendre la mesure de l’album qui, s’il est bien plus simple et épuré dans son expression, n’en est pas moins difficile à saisir et complètement ressentir.
Loin des démarrages canon de "Bilateral", "Foe" ou "The Price", "Bonneville" surprend par son tempo très posé et son coté jazzy matérialisé par sa mélodie et sa ligne de basse. Baard Kolstad, qui illuminera l’album de son talent, fait parler sa fibre sensible dans un jeu tout en touché, tandis qu’Einar y présente sa voix la plus pure et intimiste. Le premier refrain retentit, comme suspendu, mais aucun riff saturé n’intervient toujours, comme pour jouer avec les nerfs de l’auditeur qui pourrait se demander quand l’album va réellement commencer. Sous l’impulsion de descentes de toms, les riffs typiques d’une huit-cordes sonnent, brumeux et lourds, tels une corne de brume dans une forêt sinueuse. Le dernier refrain laisse exploser la puissance du quintette, avec une superbe envolée finale, l’épaisseur du riff et de la ligne de basse qui confèrent finalement un côté beaucoup moins accueillant que prévu.

"Stuck" et "From the Flame", deux premiers extraits de l’opus, seront probablement plus représentatifs du futur de Leprous. Le premier nommé semble au premier abord un titre plutôt simple mais se pare de multiples cassures de rythmes, d’un travail absolument monstrueux derrière les futs et d’un refrain appelé à être chanté par tout un public. Dans ce schéma, les couplets se séparent souvent des riffs qui reviennent en force sur les refrains, eux-mêmes souvent précédés d’un changement de rythme, d’un break (celui au violon est magnifique) ou d’une cassure qui complexifie l’ensemble et le rend finalement assez éloigné d’un simple hit radio pop comme on a pu le sous-entendre ici et là. Leprous est certes plus concentré et direct mais loin d’être simple, tant bien même l’aspect expérimental et extrême se font rare. Quant à "From the Flame", il n’aurait clairement pas dépareillé sur l’album précédent, particulièrement dans les sonorités et le riff principal, lent et plaintif qui trouve de la lumière dans une expression plus clean, à l’instar de "The Flood" par exemple. Le refrain est proprement à tomber, Einar y est simplement magnifique vocalement et décuple l’émotion de la composition.
Émotion qui sera clairement au premier plan de cet album s’articulant presque intégralement autour de la voix et des refrains. Si cet état de fait pourrait faire peur, ce serait sans compter sur l’immense talent des norvégiens pour prendre l’auditeur aux tripes ou écrire des moments d’anthologie qui suspendent littéralement le temps. D’un "Illuminate" portant la marque du groupe par les sons de claviers et le riff monolithique qui explose sur un refrain plein de puissance et de symbolisme à un "Coma" étrange et épileptique (ce démon de Baard …) qui pourrait faire écho à "Third Law" (et qu’on imagine déjà avec des lights ne cessant de flasher sur scène) en passant par "The Weight of Disaster" à la puissance retenue, prêt à exploser à tout moment mais souvent porté par une basse galopante, "Malina" est tout sauf un album facile et oubliable.
Ce serait également injure de ne pas évoquer "Mirage" qui contient tout ce qui fait de Leprous ce qu’il est aujourd’hui. Une introduction aux claviers, un riff cathartique (à l’instar d’un "Slave" ou "The Valley") et pesant où la patte de Tor se reconnait entre milles, un chant parfois lointain où Einar interprète complètement son texte et surtout un passage central dantesque qui, il y a quelques années, aurait probablement accueilli du chant extrême. Que dire également de la sensible title track ? Une merveille de poésie évoquant un voyage en Géorgie et la misère du monde actuel, telle une litanie désespérée. Débutant presque comme une comptine, la voix d’Einar s’accompagne d’un violon distant et de claviers un brin étrange, opaque, instaurant une ambiance tendue. Puis arrive la batterie…difficile de trouver des mots sur ce que Baard réalise sur ce titre tant il faut l’entendre, tant il intensifie le titre, le rend oppressant et symbolise le poids d’une pauvreté ayant choqué le compositeur du groupe. Ce titre trouvera d’ailleurs écho sur "The Last Milestone", pièce où seul Einar s’accompagne d’un violoncelle pendant sept minutes pour un final en dehors des normes, des conventions et des éventuels critiques que pourraient recevoir un groupe qui ose briser les codes.

"Malina" est différent certes, mais il s’inscrit dans une logique d’écriture qui ne surprendra que ceux qui suivent les norvégiens de loin. Il n’est que l’évolution logique de quinze ans de carrière et d’une musicalité ayant un besoin évident d’évolution pour continuer à respirer et vivre en bonne santé. Leprous change en même temps que ses membres deviennent des hommes et changent dans leur vie. Les aspirations changent, le style aussi mais l’identité et l’âme Leprous sont plus que jamais au centre de l’album, tant on reconnait tout de même le groupe à chaque riff, chaque mélodie ou refrain. Plus que devenir de plus en plus lui-même, Leprous confirme simplement qu’ils sont des artistes accomplis et indomptables, rendant impossible à prévoir la teneur de leur futur. Voilà finalement la vraie récompense d’un artiste rare…être surpris, découvrir et se rendre compte que, inéluctablement, c’est un nouveau chef d’œuvre que nous venons de découvrir. Un de plus …

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pielafo - 27 Août 2017: Arf, un bon album de Dagoba? J'ai laché l'affaire depuis Poseidon. Je vais y jeter une oreille alors!
David_Bordg - 28 Août 2017: Une fois de plus LEPROUS fait un album presque parfait avec une deuxième moitié d'album assez différente de ce qu'ils ont pu faire. Effectivement le tandem DAVID CASTILLO (le producteur)et JEN BOGREN (le mix) fonctionne à merveille mettant parfaitement en relief toutes les qualités immenses des musiciens. Oui en effet quelle basse que ce soit sur "mirage" très proche des sons de WOLSTENHOLME (MUSE), avec ces dissonances de basse dès le début, ou sur le génial et épique "the weight of disaster". Oui ce MALINA paraît plus simple dans ses structures que le précédent mais malgré tout reste plus dure à appréhender.
hadsonners - 30 Août 2017: Il vas falloir que je jette une oreille sur ce groupe décidément, depuis le temps que j'en entend du bien.

Sinon ouais le dernier Dagoba est très bon, par contre le producteur c'est Jacob Hansen et pas Jen Bogren.
Eternalis - 30 Août 2017: Effectivement rien à voir, c'est Hansen (me suis gouré). Mais c'est bien meilleur que précédemment parce que ce n'est pas Logan Mader et c'est déjà très bien.
Pielafo : bien meilleur que Poseidon qui a d'ailleurs la pire prod des albums du groupe.
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