Love it to Death

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17/20
Nom du groupe Alice Cooper
Nom de l'album Love it to Death
Type Album
Date de parution Mars 1971
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album256

Tracklist

1.
 Caught in a Dream
 03:04
2.
 I'm Eighteen
 03:00
3.
 Long Way to Go
 03:01
4.
 Black Juju
 09:09
5.
 Is it My Body
 02:39
6.
 Hallowed Be My Name
 02:25
7.
 Second Coming
 03:02
8.
 Ballad of Dwight Fry
 06:32
9.
 Sun Arise
 03:53

Durée totale : 36:45

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Alice Cooper


Chronique @ Lordmike

16 Janvier 2010
Ah le grand Alice Cooper. Un homme qui a passé toutes les modes et tout essayé.
Nous allons faire un bond en arrière de quelques années (38 ans) pour arriver en 1971 et (re)découvrir Love it to Death, le début d'un immense succès pour sir Vincent Furnier.
Car si aujourd'hui Alice Cooper est une superstar internationale qui n'a plus rien à prouver à l'époque ce n'est pas encore tout à fait le cas et c'est cet album qui va changer la donne.

Alice Cooper fait appel à Bob Ezrin pour la production de ce disque, c'est souvent à lui que revient tous le succès de cet album car c'est lui qui a amené le groupe à modifier sa musique.
Le côté psychédélique présent sur les précédents albums a disparu et le tout est plus léger.
Bob Ezrin a également raccourci certaines compos afin de les rendre plus accessibles comme ce fut le cas par exemple pour "I'm Eighteen".
C'est à partir de ce moment que les albums vont commencer à avoir leur saveur particulière, c'est à partir de ce moment que chaque album aura son aura bien à lui.

Et autant le dire tout de suite, ce disque est un disque extraordinaire.
Le Alice Cooper Band signe ici un monument du Hard Rock, un disque qui même après 38 ans continue à être aussi bon qu'à sa sortie, il vieillit magnifiquement bien.
Absolument rien n'est à jeter, tout y est d'une beauté rare.
Cet album contient un bon nombre de classiques que le Coop' joue encore sur scène comme "Black JuJu", "Ballad of Dwight Fry" ou encore son méga hit "I'm Eighteen".

Passons à la musique, et bien que dire à part que c'est un sans faute du désormais sexagénaire ?
Et bien on peut noter que les deux ballades, "Second Coming" et "Ballad of Dwight Fry" sont deux véritables joyaux. Alice Cooper est devenu un maitre pour ce qui est de la composition de belles ballades, c'est également le cas sur cet album.
Ces deux ballades s'enchainent d'une manière ultra fluide et l'intro de "Ballad of Dwight Fry" (qui me semble être une sorte de suite à "Second Coming") avec la voix de l'enfant (serait-ce le fils de Bob Ezrin comme sur le Destroyer de Kiss ?) est la cerise sur le gâteau.
"Ballad of Dwight Fry" est d'ailleurs l'un des titres les plus long de l'album (6 minutes 33, le premier est Black JuJu avec 9 minutes 12), ce sont les deux seuls titres ayant gardé le côté progressif qu'avait donné Alice Cooper à ses compositions à l'origine.
Et autour de ces deux ballades on retrouve des chansons très Rock, qui ont du punch et qui nous font taper du pied.
Le piano présent sur "Long Way to Go" donne un punch supplémentaire à cette chanson qui n'en manquait déjà pas au départ.
Il y a un travail sur les guitares et sur la voix de monsieur Furnier qui est vraiment magique.
Les deux sont en adéquation totale comme par exemple sur "Hallowed By My Name" ou encore "Is It My Body".
Ce sont ces deux éléments qui font l'intérêt principal de cet album, la basse et la batterie ne sont là que pour maintenir les bases des compositions.
Elles auront un plus grand rôle à jouer dans le futur du groupe.

Pour ce qui est de la production de ce disque, connaissant le travail qu'il avait fait avec Kiss (même si son travail avec Kiss est venu plus tard j'ai connu Kiss avant le Coop' donc pour moi c'est le chemin inverse) qui était fantastique je ne me faisais pas de soucis à ce sujet.
Et comme je m'y attendais le résultat est bien là, un son bien soigné, des instruments qui ressortent bien, aucune incohérence ne ressort sur ce disque.
Bob Ezrin est devenu un gage de qualité, il ne fait jamais les choses à moitié, quand il se donne dans la production d'un groupe il s'y met à fond et (comme Uncle Ben's) c'est toujours un succès.

Un album indispensable (il y en a peu qui ne le soit pas) de la discographie d'Alice Cooper qui va ensuite enchainer les succès avec Killer, School's Out, Billion Dollar Babies et Welcome to My Nightmare entre autres.

Un bon 18/20 pour ce Love it to Death.

8 Commentaires

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Yann.77 - 11 Janvier 2011: que rajouter de plus, a part que j'ai découvert cet album en 33T (que je possède toujours d'ailleurs) y a plus de 20 ans, et que je l'aime toujours autant, surtout le duo "second coming" et "ballad of dwight fry".

d'ailleurs petite question: le Dwight Fry en question, s'agirait pas du comédien décédé à 44 ans qui jouait dans les années 30 dans des films comme "Dracula" avec Lugosi ou "la fiancé de Frankenstein" avec Karloff???
Lordmike - 11 Janvier 2011: Il a très certainement choisis le nom du personnage en référence à cet acteur (surtout quand on connait le Coop'). Il a juste retiré le -e à la fin de Frye.
Mais c'est tout car je ne voix pas le rapport entre les paroles et l'acteur.
Je pense qu'il s'agit donc juste d'une référence.
Yann.77 - 31 Janvier 2011: merci à toi, c'est l'idée que je me fais aussi.
angus107 - 13 Janvier 2023:

Je suis désolé pour les fans d'Alice Cooper, mais je n'ai jamais éte un grand passionné de sa musique. Je trouve son hard rock très, je dirais meme trop simpliste, basique. 

Les gouts et les couleurs...

15/20

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