Impera

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17/20
Nom du groupe Ghost (SWE)
Nom de l'album Impera
Type Album
Date de parution 11 Mars 2022
Style MusicalHeavy Rock
Membres possèdant cet album99

Tracklist

1.
 Imperium
 01:40
2.
 Kaisarion
 05:02
3.
 Spillways
 03:16
4.
 Call Me Little Sunshine
 04:44
5.
 Hunter's Moon
 03:16
6.
 Watcher in the Sky
 04:58
7.
 Dominion
 01:22
8.
 Twenties
 03:46
9.
 Darkness at the Heart of My Love
 04:58
10.
 Griftwood
 05:16
11.
 Bite of Passage
 00:31
12.
 Respite on the Spital Fields
 06:42

Durée totale : 45:31

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Ghost (SWE)


Chronique @ MetalSonic99

23 Fevrier 2023

Forge of Empires

À chaque nouvel album, le cerveau de Ghost, Tobias Forge, assume une personnalité différente, passant de Papa Emeritus à Papa Emeritus II. Vint ensuite le troisième du nom, suivi par le Cardinal Copia pour en arriver aujourd'hui à Papa Emeritus IV.
Bien qu'il ait révélé son identité (un peu forcé par les circonstances) il y a quelques années, Forge a fort heureusement réussi à maintenir un air de mystère autour de son groupe, notamment grâce à ses musiciens d'accompagnement masqués nommés « Nameless Ghouls », ainsi qu’à un scénario continu qui laisse constamment les fans se demander quel est le prochain chapitre abordé par le Pape diabolique et ses ouailles.

Il faut également souligner que depuis leur tout premier disque, le son de Ghost a changé et évolué au fil du temps.
De fait, le précédent opus, « Prequelle », a reçu beaucoup d'avis mitigés pour être plus considéré comme du Metal Disco-pop. Alors, certes, la plupart des fans n'étaient pas dérangés, mais beaucoup voulaient que les membres reviennent à leur son originel et notamment celui des albums « Opus Eponymous » et « Infestissumam ». Leurs exigences ont été entendues par le diabolique père et sa secte musicale, mais comme souvent, ce que le diable dit n'est jamais promis à cent pour cent. De fait, Forge a subtilement ajouté une étrange touche années 80 au grand dam des puristes pour cet opus, mais force est de constater que cela fonctionne plutôt bien !

En effet, la plus grosse différence au niveau thématique entre « Prequelle » et « Impera », est que le premier cité s'intéressait surtout à la peste qui prévalait au Moyen-Âge européen à contrario du deuxième qui raconte plutôt des histoires se déroulant au 19ème siècle, et, pour ce faire, Tobias Forge a déclaré avoir puisé son inspiration dans un livre nommé : "The Rule of Empires". Cet ouvrage traite de la montée puis, finalement, des échecs et de la chute inévitable des empires. Bien que « Impera » ne soit pas un album conceptuel et que chaque chanson ne parle pas strictement d'empires, il y a beaucoup d’allusions à la politique actuelle et une remise en question certaine quant à notre place actuelle dans la civilisation.
« Impera » est sans aucun doute un énorme pas en avant par rapport à « Prequelle », voire l'un des meilleurs disques du combo suédois. En effet, celui-ci est encore un peu plus accessible et plus léger par rapport à leurs deux ou trois premiers albums. Privilégiant le rock au metal dans la plupart des cas, ce n'est pas un défaut compte tenu de son unification et de son excitation, et bien qu'aucun travail créatif ne soit parfait, il est difficile de trouver un seul moment terne ou un faux pas entier.

Ce cinquième évangile de la bible satanique de nos compères s’ouvre avec le premier chapitre nommé "Imperium", qui sert d’introduction au chapitre suivant : "Kaisarion". Sa signification vient de l’allemand pour désigner le mot « empereur », donnant directement le ton sur le sujet abordé avec un démarrage en trombe de cris et un travail de guitare ressemblant au groupe Queen. Ensuite, il met en place le sujet principal susmentionné avec des rimes charmantes et détaillées : « Kaisarion, une prophétie racontée / Nous construisons notre empire à partir des cendres d'un ancien ». Il s’agit-là d'un morceau qui ne surprend pas trop. La chanson est groovy et accrocheuse comme l'enfer avec de douces mélodies, des riffs, des voix, ainsi que des chœurs mémorables. C'est un titre qui aurait aussi pu figurer sur les albums précédents et qui met l'auditeur de bonne humeur d'entrée de jeu.
S’ensuit "Spillways", débutant par une partie de piano "Abba-esque" où les « goules » commencent à jouer une musique plus douce et plus mélodique. S'il y a une chanson qui se rapproche le plus de la perfection rock/pop de "Dance Macabre", c’est bien celle-ci, tandis qu'à l'opposé, "Call Me Little Sunshine" se compose d’un riff de base très sombre et restant assez simple, mais le refrain est tellement accrocheur et positif que ce message satanique apparaît presque comme un persiflage venu de l’album « Infestissumam ».

Le deuxième chapitre, "Hunters Moon", est clairement l'un des meilleurs morceaux de « Impera ».
Non pas que le combo satanique fasse quelque chose de vraiment nouveau ; néanmoins, il combine beaucoup d'éléments Hard-Rock et Pop dans une chanson très explosive et mémorable, dont l'impact grandit à chaque écoute. Un parallèle peut être fait avec le titre "Respite on the Spitalfields". En effet, beaucoup de riffs de guitare vraiment déchirants soulignent un triste message d'adieu. On peut y voir quelques similitudes avec "Life Eternal", tiré du précédent méfait de nos maléfiques Suédois.
"Watcher in the Sky" peut également rentrer dans cette catégorie, car elle a la particularité rarissime de débuter directement par un refrain assez accrocheur et dont l'air semble de toute évidence destiné au grand public.

Un petit verset nommé "Dominion" sert d’ouverture au troisième chapitre, "Twenties". Il convient cependant de préciser que celui-ci est à l'opposé de l’intro "Imperium" parce que "Dominion" est lourd et sombre, avec des cornes qui le font presque ressembler à un chant funèbre. La piste est courte et il n'y a pas grand-chose de remarquable à propos de celle-ci, à l'exception de l'atmosphère qu'elle crée.
Bref, une ouverture parfaite pour le titre suivant. Ici, le quatrième du nom compare la période tumultueuse de l'Allemagne des années 1920 à l'Amérique des années 2020. Les similitudes de la chute précipitée des deux pays vers l'autoritarisme et la mort de la démocratie sont si effroyablement similaires que la chanson devient diaboliquement ambiguë. Chante-t-il sur le national-socialisme, le Trumpisme ou les deux ? De manière intelligente, Papa laisse l’auditeur en décider.
Après la tempête, vient le calme, et quoi de mieux qu’une grande ballade sincère et plongeante !
Portant le doux nom de "Darkness at the Heart of my Love", elle n'est peut-être pas aussi percutante que "He Is" ou "Life Eternal" des albums précédents en termes d'arrangements musicaux ; néanmoins compte tenu des événements des deux dernières années, les paroles de ce morceau frappent durement les gens dans leur cœur. Ne vous méprenez pas, la musique de cette chanson est incroyable et vous pouvez la sentir jusque dans votre âme. De fait, les solos de guitare vous transportent ailleurs mais cependant, si ce titre devait être directement comparé à "Life Eternal", ce dernier l'emporterait.

Enfin, le quatrième et dernier chapitre de cet ouvrage se conclue magistralement avec "Griftwood", dont la musique amusante donne envie de danser. Composée de paroles remplies de dévotion et de sacrifices sombres, nous avons-là un beau classique du groupe en devenir, à l’opposé de "Bite of Passage", dernier des intermèdes instrumentaux d’une durée de plus ou moins 30 secondes.
De nouveau, il n'y a pas grand-chose à en retenir si ce n’est l’atmosphère qu'il crée en si peu de temps, à la fois lourde, sombre et percutante, nous dévoilant l’ultime paragraphe de cet évangile : "Respite on the Spitalfields", qui nous gratifie de guitares carillonnantes à un splendide refrain explosif apparenté à un autre riff gigantesque.
Alors que la plupart des chansons semblent désigner le point de vue de l'empire, à l'inverse, celle-ci se détache et nous montre le point de vue du peuple enfin réveillé et prêt à partir en guerre. Comme lors de toute Révolution, c’est lorsque le peuple se rend compte que son empereur est aussi vide que les promesses qu’il a faites que le bon peuple anéanti décide de renverser la monarchie en place. C'est la chanson parfaite pour terminer cet album car c'est beau et presque plein d'espoir.

Conclusion, ce cinquième méfait mérite des ovations ! Si les fans pensaient que « Prequelle » était quelque chose de différent et d'inattendu, ils se trompaient complètement. En effet, « Impera » l’est tout autant, et c’est ce qui se passe lorsque Tobias se déchaîne dans ses créations. Personne ne peut nier qu'il y a un génie musical émanant de cet homme.
Dorénavant le constat est simple, il est clair que Ghost a progressivement échangé sa base Metal traditionnel contre des tactiques Rock'n'roll accrocheuses depuis « Meliora », et force est de constater que ce changement est devenu durable !
Développer ce qui vient d'un album précédent, changer de tactique d'écriture, et donner plus de profondeur est ce qui nous amène vers des albums de plus en plus fascinants. Il s’y passe beaucoup de choses, et la moindre concentration du combo sur la direction qu'il prendra dans le futur pourrait vraiment faire des merveilles.

Définitivement, il semble que l’écriture de Forge fonctionnera toujours de manière surprenante et impressionnante. Vous ne pouvez pas découvrir cet album en une ou deux sessions d'écoute pour vous en imprégner, cela demande beaucoup plus de temps pour y entrer pleinement.
Bien que ce ne soit toujours pas son « opus magnum » aux yeux de tous, personne ne peut nier que le groupe a fait un pas de plus vers une popularité de plus en plus grande ; état de fait dû au constat que Ghost est sur une sacrée lancée en termes de musique, de réputation sur scène et de la façon dont les fans ou ceux qui les découvrent se sont investis dans leur mythe. Bref, la grandiloquence théâtrale de « Impera » ne pourrait pas avoir plus de sens.

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Chronique @ Eternalis

16 Mars 2022

A contre courant, "Impera" est un disque sans âge, totalement décontracté et libéré

Qu’un groupe si récent retourne si vite des montagnes, se retrouve si rapidement en haut de la chaîne alimentaire et impose un visuel aussi fort ; peu de groupes peuvent se targuer de l’avoir réussi. Ghost l’a fait en un album. Et le perpétue depuis désormais cinq.
En anonymisant ses musiciens, Tobias Forge, initialement anonyme mais démasqué après quelques années (et procès) a créé une image comme peu d’artistes ont réussi depuis Kiss ou Alice Cooper. A l’image d’un Slipknot (même si le style n’a rien à voir), il a imposé une esthétique reconnaissable et identifiable en quelques instants. L’image de ce pape Emeritus qui évolue à chaque album, l’un chassant (ou tuant) l’autre à travers un concept scénarisé et mis en scène lors de concerts prenant la forme de rite initiatique. Ghost a été encore plus loin que ses prédécesseurs sur ce terrain et a d’abord fait parler de lui ainsi avant que l’on s’intéresse à sa musique. Un heavy d’abord occulte, inspiré par Black Sabbath et Mercyful Fate, qui a progressivement (le succès aidant) évolué vers une musique plus accessible et heavy mais foncièrement moins sombre.

Si "Meliora" était un habile mélange des deux mondes (on pense à un "Mummy Dust" ultime ou un "From the Pinnacle to the Pit" dark à souhait), "Prequelle" avait été froidement accueilli par une frange de fans ne se reconnaissant plus dans une musique plus heavy mélodique, aux accents hard rock et au chant beaucoup plus lumineux. Il en ressortait des hymnes immédiats, des instrumentaux imparables mais une tonalité vintage qui n’a pas plus à tous, qualifiant le succès commercial de l’album de trahison. Pour ceux étant dans cette optique, il y a peu de chances que "Impera" leur fasse changer d’avis.

Ghost a pris le parti de rassembler un feeling très 80s, très lumineux et travaillé, accentuant le travail sur les guitares (que ce soit les rythmiques ou les mélodies). Dès "Kaisarion" et son intro au chant haut perché, cette attaque de batterie au charley et ce riff empli de soleil, il est évident qu’un palier a été franchi et que certains seront irréconciliables. Néanmoins, ce morceau se révèle sacrément efficace, presque rock et dynamique, avec un Emeritus IV très à l’aise dans son rôle de vocaliste beaucoup plus chantant que ses prédécesseurs. Si les morceaux vont se révéler tous très différents les uns des autres, créant dans son hétérogénéité un microcosme cohérent, s’il y a un fil conducteur musical, c’est bien cette volonté de proposer des morceaux centrés autour du chant et des mélodies de guitares. L’ambiance occulte n’est presque plus là et "Impera" sonne totalement comme un album de stades. Une fois cet élément acquis et conscient, il ne reste plus que du plaisir. Car "Impera" est un album de nostalgie, un paradis perdu que personne ne parvient à faire sonner si frais et naturel, nous plongeant à la fois dans le passé mais avec une production actuelle, une respiration d’aujourd’hui et cette sensation de découvrir un disque prêt à exploser à la face du monde. Un ensemble de hits en puissance.

Il suffit de se pencher sur l’intro aux claviers de "Spillways" et ses chœurs qu’on pourrait sortir d’un Def Leppard, renforcé par un refrain qui ne se détache plus du crâne une fois qu’il est entré. "Watcher in the Sky" parvient à rendre un riff martial beau et caressant grâce à un refrain qu’on aurait pu retrouver sur un disque de AOR. A côté de ça, la partie de guitare apporte une hargne et une rugosité bienvenue pour créer un équilibre rare. "Hunter’s Moon", déjà connu pour incarner le générique du dernier "Halloween (Kills)", profite là aussi d’un énorme dynamisme vocal et d’un travail presque progressif sur les parties de batterie et sur l’impact du refrain. Il est évident que beaucoup crieront et diront qu’il n’y a plus rien de commun avec un "Opus Eponymous". Ils auront (presque) raison.
A ce petit jeu, le facétieux et génial "Twenties" évoque par sa théâtralité le passé du groupe. Le premier pattern de batterie est juste monstrueux d’impact (un petit mot sur la production absolument parfaite de l’album !) et le phrasé de Tobias est hallucinatoire. Le refrain avec ses chœurs glauques derrière permet d’instaurer une ambiance lourde et noire, presque incantatoire (à la "Mummy Dust" justement) qui monte doucement en puissance tout le long du titre. A n’en pas douter un futur classique des concerts !

Chaque titre mérite un petit mot puisqu’ils apportent une pierre importante à l’édifice global qu’est "Impera". "Call Me Little Sunshine" est totalement ancré dans le heavy des 80s plus lent, entre un Black Sabbath et un Iron Maiden qui prend son temps entre phases acoustiques et explosions riffiques. L’intro de "Griftwood" nous replonge chez Van Halen pendant que la ballade "Darkness at the Heart of my Love", touchante et totalement pop évoquera les grandes heures de MTV quand Mötlëy Crüe ou Poison s’arrachaient les tops avec leurs ballades sirupeuses mais si attachantes. Quant à "Respite on the Spital Fields", il incarne la dimension plus prog de cette époque, ces titres où l’on passe d’une intro intimiste et délicate à des riffs plus velus et heavy, toujours menés par une ligne vocale imparable et alternant les passages très mélodiques et les autres beaucoup plus heavy. Avec son sublime solo de guitare, of course.

Ghost n’est plus. "Impera" n’est qu’un recueil de mièvreries inspirées par les 80s pour que les plus jeunes puissent venir se trémousser en festival et dans les stades. Cette analyse, bien que peu pertinente, est une interprétation raisonnable de ce qu’est ce cinquième album des suédois. Il est néanmoins un album plein d’espoir et de lumière, aussi réussi visuellement que conceptuellement, brisant définitivement le passé du groupe pour imposer un son nouveau et très fort. En s’inspirant des plus grands classiques du rock et du hard rock, Ghost a surtout créé un album que plus personne ne fait, capable d’évoquer le passé sans jamais sonner désuet ou daté. Totalement ancré dans son temps, à contre courant malgré son regard vers le passé, "Impera" est un disque sans âge, totalement décontracté et libéré. Une main tendue à l’humanité pour se débarrasser de toutes les frustrations de ces derniers mois …

12 Commentaires

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Madness77 - 01 Juillet 2022:

Je n'arrive pas du tout à accrocher à la musique de ce groupe dont je ne comprends pas trop le succès, je trouve ça globalement trop mou trop travaillé pour moi peut-etre. Je respecte ceux qui vénèrent ce groupe mais il me faut un minimum d'agressivité pour prendre mon pied. J'ai écouté cet album pour redonner une chance à ce groupe mais non ce n'est pas mon truc. 

PhuckingPhiphi - 01 Juillet 2022:

Ghost tire son succès autant de sa musique ultra-accessible (d'un mélange Black Sabbath/Mercyful Fate des débuts, on est désormais à mi-chemin entre Blüe Oyster Cült et Bon Jovi) que d'une image extrèmement bien travaillée – sans parler d'un marketing ultra-efficace. On aime ou on aime pas (perso, j'adore les premiers, et les suivants passent quand je suis dans un bon jour), mais on ne peut pas nier que c'est avant tout super-pro ; leur succès ne me semble donc pas illégitime, du moins de ce point de vue.

Après, dire que l'album chroniqué ci-dessus se doit de déclencher des orgasmes auditifs et qu'il faut s'évanouir dès que Papa Emeritus tente un pas de danse sur scène, c'est un pas que je ne franchirais pas.

DIO41 - 30 Juillet 2022:

Le côté "pop" est omniprésent, les mélodies très " sucrées " mais on ne s'ennuie pas une seconde sur l'intégralité de l'album. Et puis faut les voir en live ! Je comprends ceux qui n'accrochent pas mais je trouve qu'ils apportent une vraie fraîcheur dans le monde du Metal 

 
winger - 13 Août 2022:

Au contraire des premiers détracteurs du groupe, je n'arrive pas à accrocher aux deux premiers albums mis à part quelques titres. La production n'est pas terrible, les arrangements sont balbutiants et si  le groupe a des idées et de la créativité, on sent qu'il a du mal à les exprimer. A partir de meliora, tout change !!! Les titres sont bien mieux conçus et arrangés, la production respire et tous les instruments peuvent s'exprimer de manière vraiment convaincante. A tous les niveaux Ghost a pris une ampleur considérable. Effectivement ce n'est pas un groupe de Heavy, ou de pop ou de quoique que ce soit d'ailleurs !!! C'est un mélange subtil extrèmement bien pensé et après les avoir vu au Hellfest 2022, je peux quand même vous dire que ça envoie sur scène

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