C’est le 2ème album du groupe suédois de
Power Melodique
Dragonland. Seulement 1 an après le moyen Battle of the
Ivory Plains, le projet se veux explicitement plus « méchant » (je vous renvoie à la pochette). Méchant, ouais c’est le mot, on pourrait même dire : « plus méchant, plus hargneux, (espérons-le) plus en verve et enfin prêt à mordre ! » (dark_omens copyright).
L’intro est toujours très épique et « Seigneur des Anneauxesque » mais tout en étant travaillée et finalement assez originale. On enchaine avec de très très bons morceaux se basant sur des intros puissantes, une partie instrumentale plus travaillée et un chant très bon le tout épaulé par des soli puissants : c’est (enfin) du power mélodique, du pur, du vrai, un subtil mélange
Stratovarius –
Sonata Arctica avec même un zeste de Dragonforce ! Mention spécial au morceau éponyme «
Holy War », LA véritable tuerie de cet album qui frôle la perfection.
Il est suivit d’une transition qui passe bien jusqu’à des morceaux toujours bien sans être exceptionnels où l’on pourra remarquer la maitrise du chant qui est vraiment mieux que dans l’opus précédent avec un usage très parcimonieux des aigus et autres effets de voix. Forever walking alone, plus mélancolique, est un bon morceau dans son genre tout en restant en retrait par rapport au reste de l’album. On se permet même un petit morceau instrumental : One With All, très bien avec la présence d’un orgue très sympathique. On est dans la maitrise et l’intelligence pour ce qui est de la conception de ces morceaux. La preuve ? Le morceau final : Neverending Story où le groupe se lâche manifestement dans une réalisation très… spéciale ! C’est épique, niais, ça déborde… Mais juste une piste, et qui plus est à la fin, ça laisse pas de traces.
Cet album est donc bien plus mature que le précédent, plus puissant. L’intrumentalisation a fait quelques progrès mais c’est la voix surtout qui est parvenue à rattraper le gouffre de retard qu’elle avait sur le reste qui rends cet album magique. On note enfin qu’ici c’est le thème qui a été mis au service de la musique, le résultat est impeccable.
Cet album passe tout seul et les seuls griefs sont la répétition un peu lourde à force de «
Dragonland » (et vas-y que j’te « fight for dragonland », que j’ « must go for dragonland » etc…) ainsi que le déséquilibre de l’album (les 4 meilleures pistes sont au début). Un très bon album, ça sera pas facile de garder ce niveau ! 17/20
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