Hellfire

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17/20
Nom du groupe 1349
Nom de l'album Hellfire
Type Album
Date de parution 24 Octobre 2005
Enregistré à Studio Studio Nyhagen
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album498

Tracklist

1.
 I Am Abomination
 04:10
2.
 Nathicana
 04:39
3.
 Sculptor of Flesh
 03:20
4.
 Celestial Deconstruction
 07:44
5.
 To Rottendom
 05:52
6.
 From the Deeps
 06:26
7.
 Slaves to Slaughter
 06:11
8.
 Hellfire
 13:49

Bonus
9.
 Sculptor of Flesh (Video) (Japanese Edition)
 

Durée totale : 52:11

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1349


Chronique @ Ihopeyoudie

07 Avril 2007
Ouais j'avoue que des fois ça m'arrive d'être débile.

Ouais j'avoue que je ne m'attendais franchement pas à ça.

Ouais comme un pauvre débile, en pensant avoir une galette avec un son pourave, j'ai mis le volume très fort pour la première écoute. Et j'ai pris une clouée plutôt sévère.

Comment aurais-je pu deviner que ça allait commencer comme ça? Un "Hellfire", des guitares saturées à mort et là, le déluge. Le déluge car la batterie prend un espace sonore important et est d'une vélocité hallucinante. Un chant à s'en éclater les cordes vocales, des riffs assassins et entêtants. Quelques moments de répits dans la musique avec ces foutues montées-descentes de toms, pour mieux reprendre derrière un blast tout simplement supersonique. Seulement 4"10. Mais 4"10 ou je n'ai, pour la première fois de ma vie et pour la première fois sur un cd de black metal, rien compris à ce qu'il se passait. Tout simplement à cause du son, à la fois crade et clair, fin et ultrasaturé. Obligé comme un pauvre débile de reprendre l'écoute à zéro, en baissant le son. Et ça ne fait que confirmer ma première écoute : ça commence très fort. je sais pas ce que les bonhommes ont mangé ce jour-là en composant cette musique en particulier, mais il y a forcément un truc. Un putain de titre d'ouverture.

On croirait que ça se calmerait avec une seconde musique. Raté. Même si l'impact est moins frontal et éclabousse moins le mur avec la cervelle, la brutalité elle n'a pas été mise de côté. Et ça sera pareil tout au long de l'album, or "Sculptor of flesh" se distingue dans ce magma de batterie et de saturation : c'est la plus lente en rythme, mais celle qui a le plus d'effet après "I am abomination". Frost*********************, d'ailleurs co-auteur de la musique avec ses keupons bassiste et gratteux, semble s'éclater comme un petit fou derrière son kit de batterie, car la musique est la plus variée dans le jeu. Écoute, tu comprendras.

Après un ramonage sévère de cage à miel, et ça pendant 39 minutes, arrive le gros morceau de la fin. Le morceau titre, qui fait... 13"49. Intro que je trouve personnellement pourrie mais ne nuisant pas à la qualité de cette musique, brutale mais aussi épique soit-elle. Car elle l'est! Une longue, très longue descente au enfer, qui niveau ambiance se rapproche beaucoup de "Intrnal winter" sur l'opus (obus) précédant. Tout simplement extra.

LA déculottée de l'année 2005...

12 Commentaires

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thedeath666 - 14 Mai 2010: Vous êtes tous très enthousiastes, pourtant des gens comme Cirith ou Hells m'ont dis qu'il était "a chier", bah, je l'ai acheté, il est plutot sympa en fait, voilà, il n'en fait pas trop mais il est bon, voire très bon !
Homicidium - 25 Juillet 2011: Euh, question inutile mais, personne ne sait qui qui a fait le design de la pochette?
Ma2x - 31 Octobre 2011: @Homicidium : Ravn & Frost, c'est écrit dans le livret...
 
Blach - 17 Novembre 2014: Il m’énerve ce skeud. Pas homogène pour un sou, j'ai aucune idée de ce qu'il essaie de communiquer.
C'est sur Liberation que la batterie prend un espace sonore important, ici le mixage est totalement merdique. Vocaux de merde en prime.
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Chronique @ Whyrdena

19 Janvier 2008
Lorsque paraît Hellfire, en 2005, la réputation du combo norvégien de 1349 est déjà fort bien bâtie, grâce à deux galettes dont la qualité est indéniable, et va en augmentant. La question se pose à chaque fois: pourront-ils faire mieux? L'excellent album Beyond the Apocalypse a fait couler de l'encre de par sa brutalité et sa qualité, il était un défi de produire un meilleur album dans le style. Je pense qu'on peut l'affirmer: 1349 l'a fait!

Hellfire est un carnage, un album dévastateur dont la haine et la brutalité se mêlent à la profondeur donnée par les riffs, grâce aussi à la production. Comme le relève très justement Ihopeyoudie dans sa chronique, elle est à la fois claire et sale, saturée, stridente mais pas dérangeante: bien au contraire...

Avec 1349, pas de blabla! On ne nous bassine pas avec des introductions acoustiques ou je-ne-sais-quoi, une voix saturée vient nous souffler le nom de l'album (serait-ce le Malin?), puis Frost*********************, maître du groupe d'une certaine manière (car 1349 ne serait jamais aussi bon ni réputé sans Frost*********************), nous fait réaliser que c'est ici que tout commence, appuyé par les guitares saturées mais en même temps dont la distorsion est bien épaisse et puissante, prenante.

Tout au long de l'album, cette atmosphère oppressante, malsaine, travaillée au possible, nous encercle, elle nous possède et nous rend esclaves. Nous sommes happés par ces sont démoniaques venant du feu de l'enfer (l'album porte très bien son nom) et totalement possédés par des accords tellement profonds et d'une certaine manière inhumains qu'ils nous font oublier les alentours, et même... le temps.

Je ne peux faire l'impasse sur le sixième morceau, "From The Deeps", étonnant par son départ puis absolument sublime, un concentré de violence diabolique, où Frost********************* est à son niveau le plus élevé et où la qualité des riffs est à son apogée. Une introduction un peu étrange, très norvégienne. Moyenne, selon moi, mais quand la batterie débute sa course effrénée, c'est une baffe, la première des trois de ce morceau, et la puissance dégagée est époustouflante. 1349 nous offre une démonstration d'un de ses spécialités: les changements de passage, de riffs. Du repos pour l'auditeur ainsi que pour ce pauvre Frost*********************, qui joue sans même sourciller. Seconde baffe, ce passage dans lequel il se calme pour laisser la place aux guitares, ce riff purement black metal, old-school... et simplement excellent... Frost********************* revient de sa pause pipi et nous crache un blast du Diable à une vitesse fulgurante et en changeant sa main droite de position (Ride/Goliath), une difficulté supplémentaire. Monstrueux! Et tout ça pour nous amener à la dernière et plus grosse baffe, ce riff de guitare mythique(dès 3mn33), rarement égalé en intensité, en puissance, en profondeur, c'est un de ces riffs qui fait monter le sourire diabolique aux oreilles de chacun d'entre nous qui sait apprécier ce chef d'oeuvre. La suite du morceau reprend les éléments et baise un peu la tension...
Culte/Sublime...à vous de voir/d'entendre.

Ces éléments se retrouvent dans d'autres chansons, mais pas toujours aussi violemment ni de la même manière. C'est d'ailleurs une grande force de 1349: Ils ne font pas dans le copié/collé! Les chansons, dans le style du groupe, reconnaissable dès les premières secondes, se ressemblent peut-être mais se différencient pourtant extrêmement bien. La voix n'y est pas pour rien: Ravn est excellent au micro, et la saturation donnée à sa voix est parfaite.

Je pourrais m'attarder sur Hellfire, la clôture, mais j'y passerais de nouveau 15 lignes... En deux mots, Descente/Enfer. Un troisième? Merveille.

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, cet album est donc incontournable, c'est un concentré de puissance et de composition rarement égalé, un chef d'oeuvre. Je réserve mon 20/20 au Transilvanian Hunger, mais j'avoue que je me suis tâté. Bon, après, les goûts et les couleurs...

Je reviens à ma question de départ: Pourra-t-on, dans ce style, (jamais) faire mieux?

Whyrdena

4 Commentaires

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Ihopeyoudie - 19 Janvier 2008: Tiens, tu as fini y laisser ton slip toi...
sargeist - 19 Janvier 2008: Un grand album de BM, déjà dit, mais ca fait du bien de s'en souvenir. Le prochain arrive bientôt.Et comme y'a aussi un nouveau Satyricon qui va sortir, on pourra comparer hinhin.
Whyrdena - 20 Janvier 2008: J'ai craqué j'en peux plus c'est monstrueux l'effet que ce frisbee me procure ahhh putain!!! J'espère juste ne pas regretter d'avoir abusé parce que j'étais "sous drogue" (musicale), si vous voyez ce que je veux dire... un état d'esprit qui pousse à abuser et à exagérer.
Mar3ritt. - 28 Avril 2008: Rien à dire ! Si ce n'est que 1349 nous a pondu un chef d'œuvre de plus ( quoi ? 3 de suite ?! :) ), que tu as parfaitement su décrire même si les mots du commun des mortels sont beaucoup trop faibles pour expliquer de telles sensations !
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Commentaire @ apcaliptica0

28 Fevrier 2012

Quand on perd la notion de vitesse

Année 1349, la Norvège : année d’arrivée de l’épidémie la plus meurtrière que l’Europe ai connu : La peste. Dévastatrice, elle ne fit qu’une bouchée de l’Europe en très peu de temps. C’est sans équivoque, que le quatuor Norvégien nous lâche cette petite bombe « Hellfire ».

L'une des grandes forces de 1349 est la célérité incroyable du batteur, mais pas seulement. Heureusement me direz-vous, car on s'en lasserait vite. Les guitares jouent également un rôle décisif de par leurs approches chaotiques et barbares. Ainsi que le chant sortit d’outre tombe qui offre une dimension de noirceur. 1349, tout en évoluant dans une mouvance traditionaliste, acquière une certaine identité.

Il est bien question de Black Metal dans sa forme la plus absolue : des accords gras, lourds et puissants soutenus par une batterie qui détruit tout sur son passage. La production est parfaitement adaptée et amplifie l'impact de cette furie dévastatrice, où chaque instrument est à sa place et dégage une puissance qui place ce quatuor infernal parmi l'élite du genre.

Frost*********************, tient un rôle primordial dans la composition et opère sur son instrument en faisant bien attention d’aller le plus vite possible. Cependant, il ne suffit pas de savoir jouer vite pour être un bon batteur, il l’a très bien comprit. Il fait preuve de génie dans des morceaux tels que Celestial Deconstruction ou encore Hellfire. Face à la violence exercée et la puissance dégagée de la batterie il ne serait pas surfait de se retrouver littéralement écervelée à la fin de ces deux morceaux. La puissance dévastatrice qu’apporte Frost********************* aux norvégiens, fait de 1349 qu’il acquit une identité ainsi qu’un statut unique.

C’est violent, surprenant et peu commun. On adhère ou non. Mais 1349, ne soutient pas le rythme effrénée de la batterie tout le long de l’album et lors des passages un peu plus calmes on prendre un malin plaisir à se laisser emporter, par les accords diabolique et malsain de la guitare.

En effet, le son que les guitares produisent, sont très loin des accords lourds et gras du black traditionnel comme par exemple Inquisition. Ici place au gratteux qui sait y faire et qui nous le prouve, en nous ciselant des passages, qui ne nous laisseront pas indemne à la fin de l’écoute : Sculptor of Flesh, I’am an Abomination. Comme le groupe Mayhem ou encore Belphegor on est plus proche des guitaristes qui nous offrent des prestations techniques que des sons monotones longs d’une piste. On ne s’éternise pas, et on passe très vite d’un accord à l’autre, sur fond de batterie ravageuse.

Cet album n’est pas qu’un astucieux mélange d’instruments aux notes démoniaques. Non content d’apporter des prestations techniques fabuleuses, les 4 cavaliers de l’apocalypse, créent une ambiance oppressante démoniaque au possible qui nous emporte au fin fond des flammes de l’enfer. Rare sont les répits, et l’auditeur n’aura qu’à s’accrocher à cette furie emportant tout sur son passage.

Le line-up ici, s’offre le luxe de nous apporter un regain de bestialité, et une certaine forme de noirceur. Plus vite, plus technique et plus puissant. Ça frappe fort, vite et c’est précis. 1349 s’inscrit dans une mouvance assez traditionaliste tout en ayant une indéniable personnalité.

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Commentaire @ disgracia

17 Fevrier 2009
Pour tous les fans de black metal vieille école, je vous conseille cet album qu'est "Hellfire".
Un groupe qui n'est pas à la recherche de l'originalité, mais de la maîtrise de sa musique.
Cet album ne comporte aucun interlude, aucune voix claire ni féminine, aucune expérimentation, aucune fioriture. Les morceaux se suivent et se ressemblent mais ils sont tellement bien faits que l'album n'est pas pour autant répétitif. La batterie est énorme (on s'y attend si on sait que c'est Frost********************* qui occupe le poste)
Tous les morceaux sont taillés pour la scène, excepté le dérnier, de 13:49 mins!Ce dérnier titre apporte un poil d'originalité à cet album.En effet, les morceaux de true black metal de 13 minutes sont souvent dépressifs et minimalistes, mais ici, c'est à du metal déchainé qu'on a à faire!En tout cas, cette "Hellfire" est une chanson qui porte admirablement bien son nom!

Un album qui fait du bien par ou il passe, agréable à ressortir de temps en temps...un bon achat donc!

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Commentaire @ Nagotar

04 Septembre 2007
Groupe de Black Metal norvégien. Ca veut déjà tout dire. 1349 est l'année où la peste noire s'est abattue sur l'Europe (ou la Norvège je crois, je sais plus trop). Ce groupe est fondé en 1997 et compte notamment le trés grand Frost********************* à la batterie (Satyricon-B, Satyricon, ex-Gehenna, ex-Keep Of Kalessin, ex-Gorgoroth...). En 2005 sort Hellfire, leur 3e troisième, dont je vais vous causer ici.
Je ne connaissais à vrai dire que Sculptor Of Flesh, et je vous avoue avoir été assez intéressé. Le groupe pratique un Black Metal assez cru et direct, dans la pure tradition du BM norvégien, et l'album, qui recèle de certaines qualités, est assez à l'image de la toute première piste, I Am Abomination, je trouve. C'est à dire qu'on trouve là-dessus des passages où la technicité des riffs est mise au service de la compléxité, qui vise avant tout à déranger, à torturer l'écoute sans pour autant la rendre insupportable. Mais on trouve également des moments plus "spirituels" où les riffs plus simples sont sources d'ambiances envolées, belles et froides. Malsain, cet album l'est sans aucun doute, mais pas "crade" à la manière de Darkthrone. Il revêt une certaine dignité, implacable machine de guerre et s'emporte (jusque sur Sculptor Of Flesh, le titre le plus couillu de l'album), avant de s'achever tout en beauté avec le tout à fait sublime titre éponyme, au cours duquel les claviers font leur apparition... Mais pas nimporte comment ! Une longue introduction suivie de ces riffs frôlant l'Ambient, le tout, grandiose comble du génie de ce morceau, pendant 13 minutes 49... Je dis bien le génie car autant l'album n'est honnêtement pas exceptionnel, il est bon, sans plus, autant ce morceau est pûrement génial de bout en bout.

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