Hammer of Destruction

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15/20
Nom du groupe Sacred Steel
Nom de l'album Hammer of Destruction
Type Album
Date de parution Novembre 2006
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album25

Tracklist

1. Hammer of Destruction 04:11
2. Where Demons Dare to Tread 04:32
3. Maniacs of Speed 03:27
4. Blood and Thunder 03:37
5. Impaled by Metal 05:48
6. Descent of a Lost Soul 01:14
7. Black Church 08:52
8. Generally Hostile (Jag Panzer Cover) 03:14
9. Plague of Terror 03:55
10. Sword and Axes 04:53
11. The Torch of Sin 04:28
Total playing time 48:11

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Sacred Steel


Chronique @ dark_omens

04 Mai 2014

Toujours en pleine mue...

Depuis l'étonnant morceau éponyme Slaughter Prophecy (Slaughter Prophecy (2002)) aux desseins musicaux Heavy Thrash, Power US, évidents et aux chants tantôt gutturaux Death, tantôt Heavy aigus, chaque nouvel effort de ces Allemands de Sacred Steel avaient constitué une nouvelle étape vers le point culminant de cette mutation profonde. Délaissant petit à petit son conformisme inintéressant au profit d'un mélange plus novateur et plus personnel, ils avaient, en effet, réussi à nous séduire avec des albums plaisants. Cette évolution constante d'album en album ne pouvait décemment pas s'interrompre avec la sortie, en cette année 2006, d'un nouvel opus répondant au nom d'Hammer of Destruction.

L'excellente nouvelle que nous livre d'emblée ce disque est que non seulement cet essor n'allait en aucun cas prendre fin ici mais que, de surcroît, il allait prendre une ampleur tout à fait nouvelle. Définitivement désinhibé et assumant désormais pleinement ses envies les plus radicales, Gerrit P. Mutz et ses complices allaient, en effet, superbement basculer dans l'expression la plus extrême, la plus américaine et la plus agressive de leur Heavy Speed Metal sur ce nouveau manifeste. Tant et si bien d'ailleurs que presque totalement débarrassé de ces stigmates inhérents aux arts originaires du vieux continent, empreintes les plus mélodico-épiques et, surtout, les plus convenus soit dit entre nous, ils nous livraient une œuvre où ce mélange de deux univers parallèles allait, enfin, se croiser dans leur musique. Du moins, plus largement en tous les cas que sur sa précédente tentative (Iron Blessings (2004)). Et ainsi nous offrir des titres aussi réussis que le Vif et féroce Hammer off Destruction où Gerrit P. Mutz nous gratifie, à nouveau, de quelques intonations culminantes que les grands King Diamond ou Kaï Hansen n'auraient sans doute aucunement renié (des accents très aigus que d'aucuns pourraient, par ailleurs, ne pas apprécier). Citons encore des morceaux aussi enthousiasmants que les bons Where Demons Dare To Tread, Maniacs of Speed, ou que Black Church superbement introduit par l'instrumental acoustique Desert of the Loust Soul. Une subtilité à laquelle ce quintette ne nous avait guères habitué et qui, pour tout dire, demeurait insoupçonnable eu égard à ce conservatisme banal et sans nuance duquel il s'était, jusque récemment encore, souvent contenté.

Après mures réflexions, et afin de conclure cette analyse, disons que si ce Hammer of Destruction est plus véhément que son prédécesseur direct, a vrai dire, et pour être tout à fait franc, l'écart qui les sépare et qui fait de ce nouvel opus un album plus virulent, pourrait paraître infime pour qui n'aurait pas suivi la progression complète de ces allemands. Dès lors les affirmations de votre humble serviteur auraient l'aspect d'étranges affabulations né d'un enthousiasme excessif. Soit. Tombons tout de même d'accord pour dire que si les améliorations entre ces deux œuvres sont ténues, voire inexistantes, ce nouvel effort s'inscrit toutefois dans la dynamique démarrée avec Slaughter Prophecy et que s'il ne constitue en rien un mieux il aura, à minima, le mérite de nous proposer un beau statu quo en attendant une suite plus convaincante.

5 Commentaires

4 J'aime

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samolice - 04 Novembre 2017:

De retour 3 ans plus tard.

Comme personne ne vient ici, j'en profite pour parler tout seul, c'est ce que je fais de mieux.

Bref, toujours emballé par ce disque qui mériterait définitivement davantage de presse. "Black church" est juste terrible! Un fan de Manilla Road ne peut pas ne pas trouver - beurk les doubles négations - un certain charme à ce titre.

Le livret est super bien réalisé, avec dessins, paroles, photos de zicos, mais aussi la mention de qui joue les soli (ce qui se fait rare). La rythmique sur l'enceinte à droite est jouée par l'un des gratteux et l'enceinte gauche est pour l'autre, ce qui est également indiqué. Du coup, avec toutes ces précisions, il est surprenant qu'il ne soit nulle pas fait état que "Generally hostile" est une reprise de Jag Panzer (cover réussie d'ailleurs je trouve).

A dans 3 ans.

dark_omens - 04 Novembre 2017:

En général quand je ne répond pas c'est soit parce que je ne vois pas passer le message dans le flot de ces commentaires élogieux qui innondent mes articles sublimes (on y croit), soit parce que j'évite d'étaler mon inculture crasse (ah là, en revanche, on y croit...). Manilla Road, c'est un des groupes sur lesquels j'ai fait l'impasse et que j'explorerais quand j'aurais le temps...dans 600 ou 700 ans donc...Je ferais sûrement quelques chroniques après m'y être penché plus sérieusement...comment ça je serai sûrement plus là? Vous êtes sûr?

samolice - 06 Novembre 2017:

Rôôô là franchement, ce serait dommage que tu attendes une improbable réincarnation pour tenter l'aventure Manilla Road, tu rates quelque chose. Quoi que, les goûts les couleurs tout ça...

dark_omens - 06 Novembre 2017:

C'est même pas une question de goûts et de couleurs, mais de temps. D'ailleurs les rares incursions que j'ai faites dans la disco du groupe ont toujours été très plaisantes (j'ai notamment d'excellents souvenirs de Crystal Logic)...

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